La HAT de Madagascar va rencontrer les « Vazaha » de l’UE à Bruxelles où tout semble se faire et se défaire ici-bas. Les preuves.
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Le Président tchèque, Vaclav Klaus
Belgique - Les consultations politiques entre l'Union européenne (UE) et Madagascar s'ouvriront le 7 juillet prochain à Bruxelles. La décision d'ouvrir ces consultations a été prise suite à la prise de pouvoir à Madagascar, au mois de mars dernier, par le maire d'Antananarivo (la capitale), Andry Rajoelina, qui a renversé le président démocratiquement élu de ce pays, Marc Ravalomanana. Madagascar bénéficie d'importantes aides financières de la part de l'Union européenne -présidée par la République tchèque depuis le 1er juillet 2009-. Les transferts de ces crédits d'aide en faveur de l'île sont pour le moment suspendus, en attendant les conclusions des consultations politiques (Bruxelles-28/05/2009).
Ah bon ? Bruxelles, en Belgique donc, semble décidément être le nombril du monde. Cela ne date pas d’aujourd’hui, pas plus que d’hier. Voici les formidables conférences de Bruxelles qui ont infléchi sur l’Histoire même de nombreux pays de l’hémisphère sud.
                                                                                        * La Conférence de géographie sur l'Afrique à Bruxelles
                                                                                                     Le roi des Belges Léopold II photographié par Stanley
Le 12 septembre 1876, au palais royal de Bruxelles, le roi Léopold II ouvre une Conférence de géographie consacrée à l'Afrique. Elle réunit une trentaine de savants de toute l'Europe. C'est l'époque où les dirigeants européens se font âprement concurrence pour planter leur drapeau sur les dernières terres insoumises de la planète. Léopold II, roi des Belges (41 ans) rêve d'offrir une colonie à son pays. Ayant beaucoup voyagé avant de succéder à son père, il cultive un intérêt grandissant pour l'Outre-mer. Le 19 septembre 1876, sa conférence de Bruxelles se conclut par la création d'une «Association internationale pour l'exploration et la civilisation de l'Afrique centrale», plus communément appelée Association Internationale Africaine. Elle est placée sous la présidence du roi et se dote d’un drapeau bleu étoilé d'or (semblable au drapeau actuel de l'Union européenne !).
Le 23 novembre 1878, Léopold II crée, au nom de l'association, le Comité d'études du haut-Congo qui signe aussitôt un contrat de cinq ans avec le journaliste aventurier anglo-américain Henri Morton Stanley en vue d'explorer le bassin du Congo, principal fleuve d'Afrique centrale. Avec une escouade de mercenaires (déjà  !) européens et de supplétifs africains, l'aventurier remonte le cours du Congo et conclut des traités avec les chefs de tribus locaux, au nom de son commanditaire royal. Les Belges, qui n’ont aucun goût pour les aventures coloniales (comme d'ailleurs les citoyens ordinaires du reste de l'Europe), c'est en son nom personnel et avec sa fortune que le roi mène la conquête du Congo... sans jamais y mettre les pieds. C’est comme ces obscures fonctionnaires « internationaux », de nos jours, qui rédigent des questionnaires sans vraiment connaître le pays sur lequel ils planchent. En 1882 est fondée Léopoldville (actuelle Kinshasa).
                                                                                                                    Otto Von Bismarck…
Le Royaume-Uni tente alors de freiner les ambitions du roi des Belges en encourageant le Portugal à s'approprier la partie sud de l'estuaire. De son côté, la France, présente au nord de l'estuaire, promet à Léopold II de ne pas intervenir au sud. A son tour, le chancelier allemand Otto Von Bismarck se propose habilement en médiateur et convoque une conférence internationale à Berlin. Celle-ci aboutit à un compromis par lequel Léopold II se voit reconnaître à titre personnel la possession de la rive gauche du Congo. En avril 1885, le Parlement de Bruxelles autorise sa Majesté à « être le chef de l'État fondé en Afrique par l'Association Internationale». Le roi va dès lors tout faire pour rentabiliser sa conquête et lui permettre de s'autofinancer.
                                                                                                  Acte général de la conférence de Berlin de 1885
                                                                                                                                       Date : 26 février 1885
                                                                                Le partage du gâteau africain entre les « mouvances » de l’époque
Objet : La conférence qui réunit à Berlin les représentants de 14 pays européens, de novembre 1884 à février 1885, a pour objet de régler pacifiquement les litiges relatifs aux conquêtes coloniales en Afrique. L'Allemagne, qui ne s'est pas engagée dans la politique de colonisation joue les médiateurs et plaide en faveur de la liberté du commerce et de la navigation, notamment dans le bassin du Congo et celui du Niger. L'Acte final fixe les règles de la colonisation de l'Afrique et impose le principe de l'effectivité pour reconnaître une annexion. Un partage de gâteau qui s’est passé des populations concernées. Bel exemple de démocratie, n’est-ce pas ?
 Tiébilé Dramé, qui sera remplacé par Joachim Chissano, à l’hôtel Carlton, le 8 juin 2009. Un gâteau à partager entre les mouvances Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy. Pourquoi ne pas ressusciter Tsiranana et Gallieni tant qu’on y est ? Ils ont encore des fans, quoi qu’on dise…
Cette manière d’opérer, le GIC (Groupe international de Contact réunissant l’UA, le COMESA), l’UE), la COI, l’OIF), la SADC) en a hérité à l’hôtel Carlton d’Antananarivo, avec cette histoire de mouvance et de Charte de Transition. Quand donc allons-nous (nous Malgaches) cesser de garder des réflexes de colonisés en ce Troisième millénaire ? Quand allons-nous comprendre que toutes les richesses gaspillées au nord existent à profusion à Madagascar (ressources humaines, naturelles, halieutiques, minières) mais que la pauvreté émane des dirigeants passés qui entendaient vivre comme des nababs sur le dos du peuple ? Avec la complaisance très intéressée des bailleurs de fonds en tout genre. Diplomatie étant le synonyme élégant d ‘hypocrisie, en terme direct, le mot d’ordre est : le fric c’est chic sur le dos du « pauvre » peuple malgache.
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                                        Jules Ferry dont le lycée de Faravohitra a porté le nom. Plus reluisant de porter ce nom après avoir lu ce qui suit….
Le 28 juillet 1885, Jules Ferry, porte-parole de la gauche républicaine française, déclare devant les députés : «Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à -vis des races inférieures. Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures». Ah bon ? Il est malheureusement évident qu’il existe encore de nombreux malgaches qui persistent à se classer dans cette catégorie d’inférieurs… Sitôt le partage du gâteau africain effectué, les Français imposent à la reine Ranavalona III, le 17 décembre 1885, un protectorat de fait (Andry Rajoelina n’a donc pas inventé de facto alors ?). Et le 1er octobre 1895, ils entrent dans une ville de Tananarive qui a levé le drapeau blanc sans même se défendre, alors que le Général Malaria (paludisme) avait fait des ravages en chemin... Plus tard, ils réduiront le royaume à une simple colonie. La «pacification» est menée tambour par le général Gallieni, assisté de Lyautey.
                                                                                                              * Le Traité de Bruxelles
Signé le 17 mars 1948 est amendé par les Accords de Paris, signés le 23 octobre 1954, par les ministres des Affaires étrangères de la Belgique, de la France, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Royaume-Uni, le 17 mars 1948 à Bruxelles
Il a été alors convenu : de se prêter mutuellement assistance, conformément à la Charte des Nations Unies, pour assurer la paix et la sécurité internationales et faire obstacle à toute politique d’agression ;
de prendre les mesures nécessaires afin de promouvoir l’unité et d’encourager l’intégration progressive de l’Europe ; d’associer progressivement à leurs efforts d’autres États s’inspirant des mêmes principes et animés des mêmes résolutions et désireux de conclure à cet effet un Traité réglant leur collaboration en matière économique, sociale et culturelle, et leur légitime défense collective. Bravo ! C’est sûrement de là que découlent l’adage malgache : « Vazaha mody miady » ou Blancs qui font semblant de se quereller mais qui restent solidaires en ce qui concerne les intérêts économiques communs.
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                                                                                                                 Robert Schumann, "Père de l'Europe"
« “L'Europe ne se fera pas en un jour, ni sans heurts. L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait ». (Robert Schuman, ministre français des Affaires étrangères, considéré comme le père de l’Europe, le 9 mai 1950). Encore un de facto…
* La Conférence des ministres des Affaires étrangères de Bruxelles
                                                                                                                                         Pierre Joxe
Dans un télégramme circulaire du 2 février 1957, signé Pierre Joxe, ministre des Affaires étrangères p.i, on lit, en page 2 :
3) Les problèmes des Territoires d’Outre-mer
La solution de ce problème (lequel ?) qui reste à résoudre paraît particulièrement ardue. Nos partenaires ne prêtent qu’un médiocre intérêt à l’ouverture de ces marchés. Ils craignent, en revanche, les difficultés politiques et les charges financières que celles-ci risquent d’entrainer pour eux. La question d’investissements constitue la principale pierre d’achoppement. Ils son réticents vis-à -vis des investissements sociaux (écoles, hôpitaux). Ils  refusent de se lier par avance au financement des investissements d’infrastructures (routes, ports…)
Ce télégramme a été envoyé à la suite de la Conférence des ministres des Affaires étrangères qui s’est tenue à Bruxelles du 26 au 28 janvier 1957. Cette carence de financements de la France, vis-à -vis de ses colonies, a assurément, précipité le retour de l’Indépendance de Madagascar, le 26 juin 1960. Il avait mieux perdre une colonie que perdre des relations basées sur la Conférence géographique de Bruxelles. On pourra toujours « néocoloniser » d’une manière ou d’une autre. Plus tard.
                                                                                                          Première puissance économique du monde
                                                                                                                                       L’Europe des 27
En 2007, l’UE représente 30,85 % du PIB mondial en 2007, c'est-à -dire 16.835 milliards de dollars US. Ce qui en fait la première puissance économique de la planète. Avec ce pactole, il y a de quoi s’immiscer dans la souveraineté d’états « pauvres » comme Madagascar, n’est-ce pas ? Un ancien pays colonisé à partir de… Bruxelles. Surtout face à la montée actuelle des Asiatiques, particulièrement des Chinois, en cette période de crises en tous genres…
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Le siège de l'UE à Bruxelles (ci-dessus) abrite le Parlement Européen, la Commission Européenne, le Conseil de l'Union Européenne et la Cour de justice.
 Professeur docteur honoris causa Marc Ravalomanana. Ces titres honorifiques rendent dingues à la longue… A force d’être vêtu comme çà …
                                                                                                         On a tendance à vouloir être comme çÃ
Dans les faits, en ayant donné un chèque en blanc à Ravalomanana durant son premier mandat (grâce à des rapports aux chiffres et pourcentages mirifiques), l’UE elle-même en a fait un dictateur en puissance. Le pouvoir lui ayant monté à la tête, Ravalomanana a littéralement changé de cap, s’étant élevé au-dessus des besoins et intérêts réels d’une population qui n’a plus été associée à la moindre décision dans la gestion des affaires de la nation. Comme au temps béni des colonies. Messieurs les Grands Européens, vous êtes, en partie, responsable de sa déchéance. J’espère que le jeune Andry Rajoelina, grâce à son âge, justement, rappellera à ses Grands messieurs européens que Madagascar a eu une histoire indépendante et était une nation souveraine avant leur partage de gâteau de 1876 concrétisé à Berlin par Otto Von Bismarck. Avant d’aller plus loin dans ce partage que compte réédité le Groupe International de Contact avec l’ancien président Joachim Chissano, du Mozambique, ancienne colonie portugaise, voici des preuves de l’indépendance de Madagascar avant les conférences de Bruxelles et de Berlin.
                                                                            La Délégation malgache reçue à Londres par la Reine Adelaïde en 1837
Le 3 juillet 1836, le gouvernement de la reine Ranavalona I envoie une ambassade de sept personnes en Europe, dirigée par Andriantsitohaina, et composée de : Andriantseheno, Ramanankoraisina, Ranera, Raharolahy, Rasatranabo et Razedaoro (Chambellan). Cette ambassade séjourne à Londres du 9 février au 19 Mars 1837 et est reçue par le Chef du Foreign Office, The Right Honorable Vicount Palmerston, puis par le roi William IV et son épouse la reine Adelaïde le 1er Mars. Au retour, l'ambassade est reçue à Paris par le roi de France Louis Philippe. Elle séjourne alors dans la Capitale française, du 19 Mars au 22 Avril 1837. Plus encore : le 15 Février 1867, le Premier ministre Rainilaiarivony signe avec un envoyé du président américain, Andrew Johnson, un traité de commerce, entre les Etats-Unis d'Amérique et Madagascar. En 2008, l’ambasssadeur Niels Marquardt avait été très fier d’en parler. Mais, pour le gendarme du monde, la Grande île n’est rien qu’une ancienne colonie qui ne doit pas s’émanciper par elle-même. A tous les points de vue. M. Marquardt feint donc d’ignorer les terribles guerres que son pays a traversé ? Guerre de sécession, guerres d’INDEPENDANCE fêté le… 4 juillet. Passons sur la ségrégation raciale. Il y a un début à tout. Pour Madagascar, c’est maintenant ou jamais.
                 Andry Rajoelina, les ambassadeurs américain et allemand, Niels Marquardt et Dr Wolfgang Moser avant le 17 mars 2009
Or, cette année, lors de la réception très « exclusive », à l’occasion de l’Independence Day 2009, où aucun journaliste n’a été invité, Niels Marquardt a encore suivi les traces de la conférence de Berlin et le partage du gâteau Madagascar à propos de table de négociations. Qu’il visionne les films sur le 10 août 1991 et le 7 février 2009 avant de débiter des sornettes. Et puis, tôt ou tard, Madagascar, qui en est à sa 6ème crise politique (espérons tous que ce sera la dernière), sera reconnue. A ce moment-là , on aura beaucoup de « choses » à nous raconter. OK ?
Le Marché Unique ou Union Européenne est signé le 7 Février 1992 lors du Traité de Maastricht (Pays-Bas) qui définit les conditions de mise en place de l'Union Economique et Monétaire.
Pour en revenir au nombril du monde, à la suite du traité de Maastricht (en 1992 déjà ), le grand défi de l’UE était de concrétiser la rhétorique en matière de gouvernance et d’en faire un agenda opérationnel actant que la bonne gouvernance implique un changement social, institutionnel et politique. Autrement dit des processus de longue haleine qui doivent faire l’objet d’une «appropriation» locale. Alors ? Parce que le monde capitaliste travers une crise financière provoquée par elle-même, subitement le naturel colonialiste revient au galop ?
                                                       De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace et nos petits-enfants seront sauvés !
Si j’étais à la place d’Andry Rajoelina et si j’avais son âge, j’irai au-devant de ces Grands messieurs européens, empli d’audace pour bousculer des conventions, un formalisme hérités des conférences de Bruxelles et de Berlin. Je leur raconterai l’Histoire de mon pays, pourquoi Madagascar en est arrivé là et ce qu’il importe de changer par le peuple lui-même dont je suis le porte-parole. Celui-ci étant souverain. Que je n’aurai pas à me justifier ni à répondre à des questions préfabriquées valables pour tous les pays « en voie de développement ». Des millions d’euros sont en jeu ? Et alors ? « Ny vola fitady ». L’argent se cherche. Je frapperai les esprits en proposant des accords financiers avec des pays de l’hémisphère sud qui ont la même culture que nous Malgaches. Il s’agira effectivement de « processus de longue haleine » mais Barack Obama, n’aurait jamais été élu président des USA si la lutte des Noirs n’avait pas débuté il y a plus d’un siècle. Les Malgaches sont-ils prêts à des sacrifices pour l’intérêt de leurs petits-enfants ? Là est le vrai noeud du problème. Pour le moment donc, les esprits sont pauvres car encore colonisés par la suprématie financière...
                                     Voilà ce que devraient revendiquer ces GTT au lieu d’attirer l’attention sur un dictateur qui entend faire appel à des mercenaires.
Le doute est donc encore permis avec ces pro-Ravalomanana qui veulent suspendre la marche du temps et surtout avec ces GTT qui ignorent les ¾ de l’histoire de leur propre pays d’origine, réagissant comme d’éternels colonisée et jouant le jeu des grandes puissances, en perpétuant la politique de Gallieni : diviser pour mieux régner. Il faudra attendre encore cent ans pour que tous les Malgaches comprennent. Ces GTT, au lieu de rédiger une pétition avilissante pour eux-mêmes, adressée à l’UE, devraient plutôt pondre une loi permettant aux ressortissants d’origine malgache de l’extérieur du pays d’avoir le droit de vote. En 7 ans de pouvoir, leur idole Ravalomanana n’y a même pas pensé une seconde. Aussi, ce régime de transition est-il une occasion en or qui risque de ne plus se présenter si les Malgaches persistent à rester pauvres d’esprit donc colonisés. Je ne suis pas Andry Rajoelina mais je sens qu’il va réagir comme moi. Qui ne risque rien n’a rien ; En descendant sur la place du 13 mai, il a réussi ce que tous les opposants à Ravalomanana réunis n’ont jamais réussi à faire, habitués à s’engager sur un front commun en ordre dispersé. Cette manie demeure aussi un énorme danger pour les élections à venir. Mais c’est une autre histoire que je vous raconterai en temps opportun.
                                                                                                                                 Le nombril du monde
Pour le moment, les yeux de tous les Malgaches sont tournés vers Bruxelles, le nombril du monde. Puissent ces GTT prendre conscience qu’il est temps qu’ils arrêtent de perpétuer le machiavélique système colonial dont ils ne seront jamais que les portefaix. Sinon ? Tant pis pour eux et leurs descendants. Dans quelques temps je quitterai à mon tour cet ici-bas truffé d’imbéciles même pas heureux. Mais mes écrits demeureront et ma lutte contre toutes les formes d’injustices sera indéniablement poursuivie par mes petits-enfants que j’ai eu le privilège de connaître ; Ayant vécu à cheval sur deux siècles (pour les tueurs à gage, je suis né le 6 août 1954), je n’ai qu’un constat à faire : L’ennemi du Malgache est le Malgache lui-même. Madagascar ne pourra jamais s’en sortir tant qu’il y aura des Malgaches qui persisteront à croire que le temps présent est éternel, donc qu’il appartient à un seul dictateur qui fait sa loi alors que cela doit être tout le contraire, que c’est la loi qui doit faire les hommes. Lisez l’Histoire de la Grande île avant d’agir aussi bêtement que méchamment. Les regrets ne viennent qu’après et un jour nous mourrons tous.
 Rencontre à la Maison blanche le 8 janvier 2009 entre tous les présidents des États-Unis encore vivants : de gauche à droite : George H. W. Bush, Barack H. Obama, George W. Bush, Bill Clinton et Jimmy Carter. Quand ce seront tous des présidents malgaches, le développement commencera réellement à Madagascar. Mais quand, justement ?