Entretien avec Philippe Aimar : Le Photographe Philippe AIMAR viens d'inscrire son Site perso www.madafoto.com sur l'annuaire de madagate.com dans la catégorie Art et Culture.
Journaliste de carrière, Philippe Aimar débute en 1986, chez Sipa Press. En 1991, une opportunité lui permet d'être correspondant permanent à Los Angeles. Il y restera une dizaine d'années.
A son retour des USA, il sera rédacteur en chef du service «News» et «Magazine» de l'agence Corbis. En juin 2003, il quitte Corbis pour travailler en free-lance avec le magazine Paris Match.
En 2004, il démarre son projet d'ouvrage sur Madagascar. Trois voyages, plusieurs milliers de kilomètres, et une collection de plus de dix milles images auront été nécessaire à la réalisation du livre «Fenêtre sur un peuple». Il préside actuellement l'association « La route du riz » qui a pour objectif d'aider les écoles dans le Sud de Madagascar par des actions concrètes.
A travers une interview qu'il nous a accordée, à la sortie de son livre, en vente sur ce Site MADAGATE.com
Philippe AIMAR nous partage ses passions pour Madagascar et son engagement pour la solidarité avec les enfants de Madagascar.
INTERVIEW :
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MADAGATE : Philippe AIMAR bonjour, et merci d'avoir accepté cette interview pour les Internautes de MADAGATE.com
P A : Bonjour et tout d'abord merci Ă Madagate de l'accueil chaleureux que vous avez fait pour le livre sur Madagascar.
MADAGATE : Nous sommes assez curieux de savoir, car après avoir fait carrière aux USA et travaillé dans des prestigieux Magazine pourquoi votre choix et votre engagement se sont orientés sur Madagascar ?
Un petit peu par chance. Aprés les évenements de 2002, Madagascar à repris de l'intérêt auprés des médias français mais aussi internationaux. En tant que rédacteur en chef d'une grande agence photographique, il m'avait semblé important de trouvé sur place un correspondant. J'ai donc approché le journal Midi avec lequel nous avons signé un contrat de partenariat. Sa directrice était tellement enthousiaste pour son pays, que lorsque j'ai quitté Sygma Corbis, j'ai eu envie de le visité. C'est en vacances que m'est venu l'idée de faire un livre.
MADAGATE : Combien de temps il vous a fallu pour concrétiser ce projet, et parlez nous de vos expériences terrains pendant votre séjour à Madagascar ?
J'ai démarré ce projet en Mars 2004 alors que j'étais en vacances avec Susanne ma femme et mes deux enfants en bas age Maude et Antoine, juste avant le passage du cyclone Gaffilo. J'ai tout d'abord travaillé sur Antananarivo puis sur Nosy Be et ses îles voisines. J'ai tout de suite eu le coup de foudre pour les habitants de Madagascar. Je suis ensuite revenu trois fois pour des séjours variant entre 30 et 60 jours à chaque fois. Vous savez, sortir du pays et revenir évite que votre oeil de photographe s'habitue aux choses, aux gens. Pour résumé j'ai photographié plus de 10.000 clichés et parcouru des milliers de kilomètres du gros 4x4 jusqu'en charette à zébu...!
MADAGATE : Le livre est écris en bilingue, français et malgache. Comment cela a été ressenti par les lecteurs ? et qui vous a aidé à faire ces textes en version malagasy ?
Pour ce livre, j'ai choisi de travaillé avec un grand Monsieur de la poèsie: François-Xavier Razafimahatratra. C'est un poète d'un grande sensibilité. Il a travaillé à partir d'un prototype où il n'y avait que des photos. Il a écrit, choisit des textes en fonction du regard qu'il portait sur mes images. Ecrire aujourd'hui en 2 langues n'est certainement pas une chose facile, mais je voulais rendre homage au peuple malgache.
MADAGATE : Vous êtes également le vice président de l'Association « Route du riz » peut-on parler de vos actions sur Madagascar ?
Nous avons créer avec Yves Diukhan notre président une petite association "la route du riz" afin d'aidé les zones enclavées du grand sud. Nous avons fait un accord de partenariat avec une ONG locale qui s'occupe de scolariser les enfants les plus démunis. Pour palier à l'absentéisme, nous échangeons des rations de riz contre journée d'école. Grace à ce système même les enfants les plus pauvres reste à l'école et ne vont pas travailler ou mendier car ils sont sur de ramener à la maison de quoi se nourrir ainsi que leur famille . Aujourd'hui, 25% des ventes de ce livre sur Madagascar sont reversés intégralement à l'association. Un petit scoop pour vous, j'ai eu hier la confirmation que le chanteur Hughes Auffray devenait officiellement le parrain de l'association "la route du riz". Je connais plein d'enfants qui vont être contents..
MADAGATE : Comment se procurer d'un exemplaire de votre livre, et quel il faut attendre pour une livraison ?
Le livre est disponible Ă la vente uniquement par subvention. Il vous suffit d'envoyer un chèque de 40 euros et vortre livre sera envoyĂ© sous 24 heures suivant le paiement. Pour cela envoyĂ© un email Ă
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