Le temps passe à une vitesse effrénée. Beaucoup d’être chers (membres de la famille, amis, connaissances) nous ont quittés depuis janvier 2014. Deux ans déjà !
Mais au niveau de la gestion de la nation malgache, que s’est-il passé réellement durant ce laps de temps? C’est pour répondre à cette grande question que j’ai décidé de donner une suite au livre «Hery Rajaonarimampianina, les 100 jours d’un homme de pouvoir», sorti en août 2014. Il y a exactement deux ans aussi.
Les écrits restent, c’est archi-prouvé. Sinon dans 20, 30, 60 ans, qui se rappellera de cette période assez douloureuse pour le peuple malgache actuel qui a le droit et le devoir de transmettre la vérité? Peu de gens. 1896, 1947, 1991, 2002. La génération malgache actuelle doit se contenter d’histoires plutôt que de faits exacts.
«Madagascar 2014-2016: sous le sceau de Lucifer» est donc un recueil d’informations sur des faits vécus et prouvés. C’est un livre d’Histoire pour personnes sérieuses qui veulent comprendre. Mais aussi des archives pour le tribunal de l’Histoire afin que vraiment le «plus jamais çà  !» devienne une réalité à Madagascar et que l'impunité n'y ait plus jamais droit de cité. En cette dernière semaine du mois d’août 2016, nous sommes encore loin de ce concept.
Depuis que j’ai achevé la rédaction de ce livre, beaucoup d’autres faits se sont encore passés. Ils seront relatés dans un troisième ouvrage. Si Dieu me prête vie. Pour l’heure, le monde entier a le droit de savoir et j’ai le devoir de les informer.
«Madagascar 2014-2016: sous le sceau de Lucifer» est de format A4 -largeur: 21cm; hauteur: 29,7 com- et comprend 421 pages, couvertures comprises. Pour des raisons de coûts évidents d’impression, toutes les photos (sauf celles des couvertures) sont en noir et blanc.
Pour les questions qui vous titillent déjà , je vous informerai bientôt comment vous le procurer et combien il coûte. Sachez, toutefois, qu’il ne sera pas disponible à Madagascar. Certes, le temps presse mais chaque chose en son temps… Pourquoi en français? Je l’ai utilisé en tant que moyen de communication plus répandue, tout de même que la langue malgache. Non? Charge aux historiens de traduire dans l’avenir.
A présent, en attendant, voici quelques pages pour vous donner une idée de cette œuvre historique inédite pour Madagascar et rédigé par un journaliste malgache. Je le laisserai en héritage à tous les Malgaches qui nous succèderont aux siècles des siècles. Savoir, pour les Malgaches, doit être un impératif pour éviter d'être considérés comme des éternels irresponsables malléables, corvéables et corrompus à souhait...
Jeannot RAMAMBAZAFY – 21 août 2016