Index de l'article |
---|
Andry Rajoelina à Toamasina : un jeune parle aux jeunes |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Toutes les pages |
Â
Andry Rajoelina à Toamasina : un jeune parle aux jeunes
La Capitale du pays Betsimisaraka a accueilli le président de la HAT, Andry Nirina Rajoelina avec les honneurs d’un héros qui lui sont dus. Photos de cette descente dans la ville portuaire de Toamasina dont la majorité de la population est venue, a vu est a été totalement convaincu que le temps était au changement. Exit la dictature et place à la jeunesse malgache dont l’avenir est devant elle. C’était le samedi 17 avril 2009, à partir de midi pile.
L’aéroport de cette grande ville de l’Est de Madagascar, porte ouverte vers l’extérieur
Les personnalités militaires et des membres de la HAT
Hôtesses d’accueil
Folklore avec les couleurs du drapeau national
Les musiciens de la fanfare nationale au repos
Folklore encore
On accourt des quartiers avoisinant l’aéroport d’Ambalamanasy
Roland Ratsiraka, ancien maire de la ville de Toamasina, et son épouse
Des musulmans aux couleurs de la révolution orange
Le président de la HAT débarque d’un jet de location
Le look d’Andry Rajoelina fait penser à … quelqu’un, il y a quelques décennies…
Â
Accueil au grand port de Toamasina
Les collègues photo reporteurs d’images. Ce sont ces gars de terrain qui méritent un trophée, une récompense…
Le fameux complexe minotier Mana de l’empire Tiko, à l’écart mais expédiant directement sur des navires, sans aucun contrôle. Il a coûté 250 milliards d’anciens francs. Qui a payé ?
Ces produits n’ont jamais été distribués à la population
En route vers l’avenue de l’indépendance où une foule monstre attend déjÃ
Arrivée d’Alain Ramaroson
Trois membres de la HAT
Le couple Roland Ratsiraka et jean Théodore Ranjivason
*
Le grand V du Colonel Rajoelina et de son épouse
Alain Ramaroson et Sareraka
Â
Roland Ratsiraka et sa gestuelle… familiale
Une artiste locale
Andry Rajoelina va entamer son discours
Sans eux, aucun témoignage visuel possible
Le Président de la HAT en plein discours
Le discours d’Andry Rajoelina a été tourné vers l’avenir, dont les représentants sont les actuels jeunes qui forment la majorité de la population malgache. « C’en est fini de la dictature ! Jeunes, soyez prêts à prendre vos responsabilités, je suis là pour vous appuyer. Le clivage ethnique est à bannir, il faut se donner la main. La spécificité de Madagascar est notre riche diversité culturelle ». Plus pragmatique que prometteur, Andry Rajoelina a parlé sur le court terme. Ainsi, face à la cherté de la vie, le riz et l’huile à bas prix seront vendus incessamment dans la ville de Toamasina. « Il ne s’agit pas de l’huile de Tiko, comme veulent le faire entendre les forces des ténèbres, mais bel et bien des produits importés récemment ». Effectivement, en regard de toutes ses rumeurs émanant tout simplement d’esprits maléfiques, le seul moyen de s’en défaire consiste à marcher dans la lumière. Donc de pratiquer la transparence pour construire et non pas la désinformation pour détruire pour le plaisir de revenir sept ans en arrière.
En ce qui concerne les jeunes, les contrats des grands projets de cette région (Sheritt et compagnie) devraient être revus pour qu’il y ait des impacts directs et une création d’emplois effective pour les Malgaches et non pas temporaire en important de la main-d’œuvre. « Il s’agit de trouver le meilleur moyen de redistribuer équitablement les richesses de notre propre pays ».Concernant les carburants et l’énergie électrique, une baisse d’au moins 10% est en cours d’étude pour être pratiquée le plus vite possible. Puis le Président de la HAT d’annoncer l’octroi d’un milliard d’anciens francs à la Capitale de l’Est malgache. En fait, il s’agissait d’un discours d’un jeune destiné à d’autres jeunes, donc résolument tourné vers l’avenir, avec des solutions faisables et pérennes et non plus le genre de discours utopique pour « enrichir les pauvres ». Le destin des Malgaches est entre leurs propres mains. C’est toute une structure institutionnelle qu’il fait remettre à plat. A commencer par cette constitution qui est un passeport pour toues les abus de pouvoir possibles de la part des dirigeants passés.
Exemple-phare, dans cette ville de Toamasina, le complexe minotier Mana, branche de l’empire Tiko. Implanté dans l’enceinte même du port, bien à l’écart, sa construction a coûté 250 milliards d’anciens francs. Un pactole énorme dont nul ne connait la provenance. Cette minoterie importait et exportait des produits sans payer aucun droit de douanes ni aucune taxe. Chasse gardée de Marc Ravalomanana, alors président, gare à ceux qui voulaient y appliquer les lois en vigueur. Et c’est ce triste personnage avec ce genre de pratique, que les gens du jardin d’Ambohijatovo, à Antananarivo, veulent faire revenir au pouvoir, avec la bénédiction d’une communauté internationale complètement à côté de la plaque. Elle-même imbriguée dans cette crise qui n’est plus ni moins que capitaliste et que l’on veut affubler de l’adjectif « mondiale ». La vérité est qu’on veut empêcher des anciens pays colonisés comme Madagascar, qui dispose de richesses incommensurables, de
s’émanciper, d’être traité d’égal à égal. Mais il faut vivre avec son temps et accepter l’avancée des rouages d’un monde en marche. Colonisation ? Inquisition ? Prohibition ? Pogrom ? Ségrégation raciale ? Tsiranana ? De gaulle ? Apartheid ? Saddam Hussein ? Terminé, ce n’est plus que de l’Histoire. Seuls les égoïstes et les inconscients voudraient que le temps s’arrête au moment où Ravalomanana s’est procuré ce Boeing 73-700 à 60 millions de dollars. Les enfants de 1960 sont soit morts, soit devenus des grands-parents qui regrettent le temps passé. En fait, ce sont les premiers qui auront été les plus heureux. Nous, survivants, nous sommes obligés de subir la bêtise humaine d’individus qui n’ont qu’un seul but : rester éternellement au pouvoir en grugeant le peuple. Ce sera bientôt terminé et le temps perdu se rattrape jamais. Laissons-les faire leurs derniers soubresauts d’agonisants. C’est leur lot ici-bas que de se maudire soi-même jusqu’à leur septième génération. Actuellement, le slogan entendu depuis plus de 40 ans « Les jeunes, piliers de l’avenir » constitue une réalité vécue ; Il n’y a que les jaloux et les incapables qui trouveront toujours à redire. Quel que soit leur âge. Tant pis pour eux, car le temps ne s’arrêtera qu’au moment de la mort. Plaise à eux de rester dans le giron des forces du mal. C’est écrit. Je préfère marcher dans la lumière, dans la clarté et dormir du sommeil du juste.Â
Â
Un dernier salut avant de quitter à regret cette foule qui, désormais, a de grands espoirs pour une avenir meilleur et très vite
A présent, il faut attendre de voir comment va être accueilli le « Premier ministre » Manandafy Rakotonirina dans toutes ces villes visitées par Andry Rajoeiina. Car, au jour d’aujourd’hui, il y a une très grande différence entre le peuple malgache tout entier et une partie de la population d’Antananarivo qui s’entasse dans la place de la démocratie qu’elle doit à … Andry Rajoelina et non pas à (Idi Amin) « Dada » Ravavolamanana qui leur a encore menti ce samedi 17 avril 2009. Décidément, le chiffre « 7 » ne lui est plus bénéfique du tout. En passant, Sareraka, animateur infatigable des jours de lutte, sur la place du 13 mai, a lancé l’idée suivante : arrêter l’utilisation des billets de 10.000 ariary qui devront être retournés à la banque centrale durant un temps déterminé. Si cela se fait, on verra qui aura le plus de mauvaises surprises. J’en ris déjà si, déjà certains en risent… jaune. En tout cas, l’idée est bonne car, comme une personne qui dépassera un certain montant, devra justifier la provenance de cet argent. A moins que, comme il y a des années de cela, des gens avaient été recrutés spécialement pour aller échanger l’argent. Il y avait, à cette époque, des queues monstres devant la banque centrale. On verra.
Photos : Andry Rakotonirainy (ci-dessus)
Textes : Jeannot Ramambazafy