Sur Google depuis un an: son équipe de communication n'est même pas capable de faire changer le prénom de sa seconde épouse qui n'est pas Lalao mais Voahangy "X" (personne ne connaît son nom de jeune fille mais moi, si...)
Cette assertion n’est pas une élucubration issue d’un esprit dérangé mais provient de vérités historiques et de témoignages entendus et recueillis partout à travers la Grande île de l’océan Indien : en près d’un an au pouvoir, Hery Rajaonarimampianina a démontré ses limites dans la gestion de la Nation malgache et s’est lancé dans une fuite en avant éperdue qui finira par le perdre lui-même. Déjà, il fuit les journalistes comme la peste au goût du jour dans le pays… Rappel.
Les "représentants des Malgaches" chez le Pape François, en juin 2014. Tu parles ! C'est toute la famille protestante "recomposée" Rajaonarimampianina qui est allée au Vatican pour se faire voir
Les bases de compétence d’un authentique homme d’Etat reposent sur le trépied suivant : REFLEXION-DECISION-ACTION. Après avoir prêté serment urbi et orbi sur la Constitution de la IVème république de Madagascar, ce président élu (le suffrage universel est devenu sa seule et unique force), est tout de suite passé à des actions irréfléchies. Détournement par interprétation de l’article 54 de cette même constitution ; création d’une plateforme politique artificielle (Pmp). Démarche qui n’existe que dans les républiques bananières ; vote de membres d’un nouveau bureau permanent de l’Assemblée nationale un samedi et un dimanche, en utilisant des sommes d’argent venues d’on-ne-sait-où ; entêtement à parler pour ne rien dire, étant donné que toutes les réalisations qu’il a « inaugurées », ont débuté sous la transition ; voyages fréquents qui n’ont rien apporté de bien concret pour les 22 millions de Malgaches, à part des promesses qui ne feront vivre que les imbéciles qui ont payé et paieront encore ces virées extérieures devenues de plus en plus familiales; reniement total de la parole donnée et mensonges éhontés pour tenter de gagner du temps, en attendant les sous des bailleurs qui ont fini par bayer aux corneilles… Tout cela peut être prouvé à travers des vidéos et des archives écrites. Et ce sera couché noir sur blanc dans mon prochain livre…
Mais ce qu’il a fait dernièrement aura vraiment été l’action irréfléchie de trop. Il s’agit de sa volonté d’effacer délibérément la célébration des quatre ans de la IVème république dont il est le premier président.
Le 21 janvier 2014, le ministère de la fonction publique, du Travail et des Lois sociales, publie le décret N° 2014-042 fixant la liste des jours fériés, chômés et payés au titre de l’année 2014. Comme vous le constaterez ci-dessus, le 11 décembre avait été inscrit dans cette liste car Jour anniversaire de la proclamation de la IVème république.
Et hop ! Adieu la IVème république dont on est, pourtant, le premier président !
Certes, le Premier ministre, à l’époque, était Jean Omer Beriziky. Mais pourquoi avoir attendu l’approche du moment pour annuler ce décret ? Mais ce qui est le plus horripilant, c’est la manière d’avoir annoncé la mauvaise nouvelle à tous ceux qui se préparaient à se prélasser au lit, ce 11 décembre 2014, à défaut d’assister à une cérémonie organisée au niveau national. Demandez seulement au lycée français d’Antananarivo… Cela a été fait par un simple mail et personne ne saura jamais si cette énième bourde a été décrétée en conseil de gouvernement (sûrement pour un parfait paravent)) ou en conseil des ministres. Et vraiment à la veille du 11 décembre, à travers un prétendu projet de décret datant du 02 décembre 2014. Les diablotins du Hvm ont encore frappé, ternissant encore plus l’image de ce président malgache le plus haï dans l’Histoire politique de Madagascar et qui est devenu l’ennemi de son propre peuple.
L'image même de la déconfiture, en ce mois de décembre 2014. "Purée que va-t-on faire maintenant ?". Après avoir pris des décisions complètement farfelues, voilà les diablotins du parti Hvm qui se mettent à réfléchir. Henry Rabary-Njaka la main sur la bouche, Rivo Rakotovao la main sur la joue et Jaobarison Randrianarivony (au centre des deux) qui ne sait plus quoi faire de ses mains
Ce qui est, dès lors, certain, c’est qu’il ne pourra plus jamais sortir par la grande porte de cette Histoire, qu’il finisse ou non son mandat. Pour l’heure, alors que les politiciens, adeptes du culte de la personnalité, débitent les pires âneries comme au bon vieux temps de l’Arema de Didier Ratsiraka ; que le parti Hvm s’entête à organiser un je-ne-sais-quoi en forçant les gens à venir y participer, le peuple, lui, s’est donné une trêve. « Ny ankizy tsy mahalala ny tsy misy » (les enfants ignorent ce qu’être démunis signifie). Aussi, tous les Malgaches s’apprêtent à fêter Noël et le jour de l’an chacun à leur façon et selon leurs moyens, comme depuis plus d’un demi-siècle. Mais 2015 ne sera pas une année de tout repos, croyez-en l’Histoire des républiques de Madagascar. Les mêmes causes se sont répétées et se répètent, qui produiront forcément les mêmes effets.
Que va raconter Hery Rajaonarimampianina lors du traditionnel message à la Nation de la Saint Sylvestre ? En tout cas, plus personne ne croit au miracle de son changement. Car sa fameuse « rupture dans la continuité » c’est purement et simplement, dans la pratique, plus de continuité d’Etat du tout. Et quand on n’a aucun projet de société, on ne peut débiter que des sornettes.
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Enfin, pour ceux qui se prétendent Malgaches de chez Madagascar (et non de chez Madame Gascar) et qui passent leur vie à extérioriser leur propre carence intellectuelle et leur haine pour leurs compatriotes (l'ennemi du Malgache étant un Malgache comme lui), voici la question que je leur pose : quelle serait la réaction des Américains si, subitement, le successeur du président Barack Obama efface comme Hery Rajaonarimampianina la date du 4 juillet (Independence Day) ? Ou encore celle des Français si le prochain président après François Hollande, annonce que le 14 juillet (prise de la Bastille marquant fin de la monarchie) ne sera plus fêtée ? S’il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Prés, il y aura toujours un après Hery Rajaonarimampianina dont le passage à la tête du pays ne marquera pas l’Histoire d’une empreinte inoubliable. Surtout en ayant déjà « confondu » le moment de recueillement du 29 mars avec un anniversaire qu'il a fêté avec gâteau, champagne et chansonnette.
Jeannot Ramambazafy – 15 décembre 2014