« Il ne faut jamais, et surtout pas, profiter de la misère généralisée à Madagascar, de la misère du peuple malgache, pour s’accaparer de ce que ce peuple a hérité de ses ancêtres morts pour la Patrie! Pour tous les pays du monde, LA PATRIE EST SACREE ! MASINA NY TANINDRAZANA!
Si nous sommes ici, c’est pour honorer l’âme de tous ceux qui se sont battus pour ce pays, pour que le peuple bénéficie aussi des richesses. Et nous allons lutter jusqu’au fond puisque c’était vraiment une insulte à la Nation malagasy de déclarer à l’Hôtel de Ville de la Capitale de Madagascar que les îles malgaches reconnues par les Nations Unies appartiennent à la France.
On sait que l’Etat n’est pas fragile mais l’Etat a été fragilisé depuis l’Indépendance et jusqu’à nos jours. Nous allons nous battre grâce au ciel parce que nous avons aussi la Foi ».
René Rasolofo, Place du MDRM 1947
Ambohijatovo, Antananarivo, 12 décembre 2015
Ce même 12 décembre 2015, l'ambassade de France a été protégée comme si c'était un joyau de la souveraineté malagasy... Aucun citoyen malagasy n'aurait l'idée de s'attaquer à un ambassade étrangère, s'il est un authentique Malagasy. En fait donc, c'est l'Etat malgache lui-même qui crée la psychose au grand bonheur de l'ambassadrice Véronique Vouland-Aneini, la dame par qui le scandale est arrivé: elle a osé déclarer à l'Hôtel de ville de la Capitale de Madagascar que les îles "éparses" appartenaient à la France. Pour elle aussi, donc, l'ONU n'est qu'un "grand machin" (dixit Charles de Gaulle)