Décidément, il y a comme un appel urgent dans cet Au-delà d’où personne n’est revenu sauf Jésus. En effet, après Nicolas Ratsimandresy, le 20 avril 2017, voilà que la journaliste Sahondra Rakotorolahy nous quitte aussi, ce 25 avril 2017. Tous deux travaillait à la Tvm, «Televiziona malagasy», chaine publique malgache. En fait, Sahondra était malade depuis assez longtemps, bien avant sa retraite il y a deux ans.
Quel hommage puis-je lui faire? En face de la mort, qui fait partie de la vie, on ne peut rien: c’est l’Inéluctable. Elle était la sœur d'Elysé Rakotorolahy, batteur de jazz. Sur Internet, peu de trace de Sahondra Rakotoroalahy: un compte flick et facebook à son nom sans photo.
De Sahondra Rakotoroalahy, on se rappellera de la voix qui prononce les mots et les phrases à une vitesse peu usuelle. D’où venait cette «hâte»? Elle emmène son secret dans la tombe. Les générations de Malgaches du moment ne la connaissent que peu ou pas du tout. Mais elle était bien présente au siège social du CDJ (Club des journalistes doyens de Madagascar ou «Fikambanan’ny Mpanao gazety zokiolona») sis au restaurant «Bon Accueil», à Ambatonakanga, Antananarivo. C’était le 18 août 2015, dans le cadre des 20 ans du CJD.
Les photos illustrant cet article, constituent l’hommage que je lui rends, à elle et mais aussi sa famille. Sahondra Rakotoroalahy, 62 ans, a été inhumée au tombeau familial de Belanitra Ilafy, ce mercredi 26 avril 2017, après une messe pour le repos de son âme, en l’église catholique (EKAR) de Mahamasina. Repose en paix ma sœur, personne ne t’oubliera plus après cet article-hommage. Elle laisse une orpheline, Valisoa Francesca. Encore une fois, hélas, mon état de convalescence ne peut me permettre d’assister à tes obsèques.
Jeannot Ramambazafy - 26 avril 2017