COMMUNIQUE DE PRESSE
Tananarive, le 19 septembre 2013
Objet : La France verse 2,7 millions d’euros pour l’alimentation à Madagascar
La France a souhaité répondre favorablement aux demandes formulées par le Groupe de contact international qui, le 6 septembre dernier, à Addis-Abeba, a invité les partenaires de Madagascar à se mobiliser fortement contre l’insécurité alimentaire à Madagascar.
L’aide de la France se répartit en deux versements.
1°) Un versement de 1,7 million d’euros au profit des actions du Programme Alimentaire Mondial à Madagascar.
Ces actions visent à renforcer les moyens de subsistance des communautés les plus touchées par l’insécurité alimentaire ainsi qu’à apporter un soutien nutritionnel et alimentaire aux personnes les plus vulnérables, notamment dans le sud et le sud-est de Madagascar :
- Approvisionnement de cantines scolaires, bénéficiant à plus de 30.000 enfants et orphelins,
- appui aux malades de la tuberculose et à leurs familles (93.000 personnes concernées),
- travaux de protection des moyens de subsistance dans les zones fragilisées par les cyclones et la sécheresse, réalisés via des activités d’argent ou de vivres contre travail (plus de 100.000 personnes ciblées). Toutes ces actions contribuent à soutenir les populations affectées par la conjoncture économique et les catastrophes naturelles.
L’appui de la France contribue en particulier à ce que le PAM soit en mesure de mettre en oeuvre ses programmes spécifiques à Madagascar :
- le programme PRRO 200065 « réponses aux catastrophes naturelles récurrentes et à l’insécurité alimentaire saisonnière »,
- programme CP 103400 « appui nutritionnel aux groupes vulnérables et amélioration de la résilience des communautés du sud ».
2°) Un versement de 1 million d’euros à la FAO au titre de la lutte anti-acridienne afin de lutter contre ce fléau qui menace la sécurité alimentaire de 60 % de la population malgache.
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A travers ces contributions, la France exprime à nouveau son intention de rester, comme les années passées, aux côtés des populations malgaches les plus fragiles et réaffirme son souhait que les difficultés du contexte économique et social actuel ne viennent pas troubler le processus électoral en cours, dont la réussite est décisive pour l’avenir et le développement de Madagascar./.