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Justin VALI lauréat du Grand Prix de la musique traditionnelle 2006

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Justin VALI, est avant tout un ami proche des malgaches en
France. Il est un de nos ambassadeurs de la musique dans le monde, et grand défenseur de l’héritage culturel malgache, maître incontesté de la VALIHA. Désormais élevé au rang des Grandes Stars du ShowBiz, Justin Vali garde la tête sur ses épaules et remercie le Bon Dieu d’avoir lui confié ces immenses talents de créateurs et musiciens hors pairs qui lui permettaient de faire carrière dans la musique et de visiter les 33 Pys pour parler de Madagascar à travers sa musique.

 

 

 

 

 

Justin VALI lauréat du Grand Prix de la musique traditionnelle 2006

Justin VALI, est avant tout un ami proche des malgaches en France. Il est un de nos ambassadeurs de la musique dans le monde, et grand défenseur de l’héritage culturel malgache, maître incontesté de la VALIHA. Désormais élevé au rang des Grandes Stars du ShowBiz, Justin Vali garde la tête sur ses épaules et remercie le Bon Dieu d’avoir lui confié ces immenses talents de créateurs et musiciens hors pairs qui lui permettaient de faire carrière dans la musique et de visiter les 33 Pays pour parler de Madagascar à travers sa musique.

Carrière : c’est le terme qui pourrait regrouper, symboliser les lauréats des "Grands Prix 2006" de la Sacem : l’un des plus beaux mots et plus difficiles de la profession. Carrière comme les (presque) cinquante ans de chanson de Nana Mouskouri ou de théâtre de Roland Dubillard, les soixante ans de musique de Maurice Jarre, les quarante
d’Henri Texier ou de Rémy Grumbach, les (déjà) trente ans de route de Francis Cabrel et puis, un peu plus récemment, une autre génération, qui va de Franck Dubosc à Justin Vali, de Nicolas Bacri à l’éditeur Stéphane Berlow, pilier de la firme BMG Music Publishing France. Sans oublier, le remarquable et trop discret parcours de Franck Langolff, disparu soudainement en septembre dernier à cinquante-huit ans, et dont le studio regorge de succès et trésors inédits.


Carrière : si ces onze-là pouvaient parler ici, ils nous diraient les doutes, les émois, les montagnes russes et les rêves américains, la seconde de bonheur d’avoir trouvé les cinq premières notes - ou cinq premiers mots - de "La chanson de Lara", "Joe le taxi" ou de "Je l’aime à mourir", la vie d’artiste chantée par Léo. Le frisson de Maurice à son premier Oscar, celui de Franck à son cinq millionième spectateur de cinéma, de Francis à la sortie de "Sarbacane", de Nana en entendant au téléphone les voix de Quincy Jones et Michel Legrand lui souhaitant bienvenue chez Fontana (Mercury), le bonheur de Roland quand il jouait ses "Diablogues", l’oeil ravi de Rémy quand il "captait" le grand-petit Thierry (Le Luron), le premier set d’Henri avec Aldo ou Louis, et on en passe.

De son vrai nom Justin Rakotondrasoa, Justin Vali est originaire des hauts plateaux de Madagascar et descendant d’une famille de musiciens de cour des anciens rois malgaches et de fabricants de valiha, l’instrument à cordes national malgache. Cet instrument typique de Madagascar est d’une facture très simple puisqu’il s’agit au départ d’un morceau de bambou, le long duquel le musicien a détaché les fibres du bambou pour obtenir 16 cordes. Sa sonorité est proche de celle du clavecin.



Justin apprend à jouer de la valiha dès l’âge de cinq ans, initié par son père, grand maître fabricant de valiha et va acquérir un vaste répertoire. Il maîtrise parfaitement toutes les techniques de jeux et de fabrication de la valiha. Se révélant être un exceptionnel instrumentiste, Justin va développer très vite son propre style musical tout en finesse et en virtuosité. Sur scène, concentré, tout son être fait corps avec l’instrument dont il tire mille sonorités avec une dextérité fascinante.
C’est en 1991 que cet ambassadeur de la musique malgache enregistre son premier album "Rambala", dans lequel il démontre, outre ses qualités de musicien, un réel talent de compositeur. Avec son disque suivant "Malgache connexion", il se livre à une relecture des thèmes traditionnels malgaches et de sa nostalgie des hautes terres.
Ensuite, tout s’enchaîne, et 1994 est une année faste pour Justin Vali qui est invité au Festival Womad en Australie, au Japon et au Etats-Unis où il triomphe. Le point d’orgue de cette fabuleuse tournée sera sa prestation dans le cadre du 25e anniversaire de Woodstock aux côtés de Peter Gabriel lui-même, excusez du peu ! Avec ce dernier, il enregistrera sur le prestigieux label Real World un album non moins inspiré: "Ny Marina".
L’aventure continue sur sa lancée puisqu’il met ensuite en boîte "The sunshine within" avec le producteur Paddy Bush. Musicien apprécié, Justin Vali est aussi invité sur "Red shoes" l’un des albums de Kate Bush. En 1995, à travers un film documentaire qui reprend le titre de son premier opus "Rambala", son itinéraire est retracé, et ce pour le plus grand plaisir de ses déjà nombreux fans. En 1997, arrive dans les bacs "The genius of valiha", enregistré à Tokyo, ce qui prouve bien que notre homme est apprécié aux quatre coins de la planète. Le disque est un véritable hommage rendu à cet instrument dont il explore les potentialités harmoniques, rythmiques et mélodiques. Il s’y livre à une véritable méditation musicale.

En 1999, Justin Vali tient enfin son titre - "le" titre ! - avec "He baobab". Tout Madagascar semble alors envoûté par les sonorités de la valiha. Il partage ce succès avec l’accordéoniste basque Kepa Junkera et Régis Gisavo, un compatriote.
En 2001, Justin Vali sillonne la Suède durant plusieurs semaines, jouant dans des écoles, des milliers de jeunes scandinaves découvrent ainsi la valiha. En 2002, il participe à de nombreuses scènes au Pays de Galles et en Autriche. Le passage de 2004 à 2005 se fait de manière studieuse puisqu’il consacre l’automne à enregistrer un double CD en solo, qui sort sur le label Cinq Planètes. L’année suivante, il tourne cinq semaines au Canada, trois en Grande-Bretagne, ce qui lui vaut un bel article dans la revue world music anglo-saxonne "Songlines". Enfin, en 2006, Justin Vali écrit pour l’Ensemble Orchestral de Haute-Normandie (Jean-Pierre Berlingen) : sa partition est à la croisée du patrimoine malgache et de l’héritage symphonique occidental.
En septembre dernier, Justin Vali était l’invité de la Sacem à Madagascar à l’occasion des "Premières Rencontres pour les artistes et les professionnels des musiques de l’Océan Indien". Un retour aux sources, riche en émotion et en rencontres, pour ce musicien expatrié, arrivé en France à l’âge de 18 ans, et qui s’est imposé depuis comme le représentant légitime de l’instrument national de Madagascar, la valiha.



Son excellence Monsieur l’Ambassadeur de Madagascar en France Jean Pierre Razafy Andriamihaingo a tenu à honorer par sa présence cette remise de Grand Prix Musique Traditionnelle 2006 à Justin Vali . Justin Rakotondrasoa est le premier Artiste Malgache recipiandaire de ce type de lauréat. Il éprouve le bonheur d’être saltimbanques, de vivre de ses rêves. Comme toutes ces stars, il nous diraient le plaisir éphémère et unique de s’être exprimés, et d’avoir en outre été entendus. L’honneur d’être un créateur et d’avoir fait rêver les gens au grand jour, de leur avoir rendu pour une minute ou une vie des yeux d’enfants…

Reportage Photos et propos recueillis par Augustin ANDRIAMANANORO
www.madagate.com.

Mis à jour ( Mardi, 05 Août 2008 14:34 )  
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