La queue, ce 05 janvier 2015, après cinq jours de black-out total concernant l'accès à Internet via Blueline
Code Erreur 286. Mauvais présage pour 2015 à Madagascar ?
J’aurai pu passer cela sous silence mais, ce 1er janvier 2015, premier jour d’une nouvelle année dont tous les Malgaches espèrent qu’elle effacera le vide laissé par 2014, Blueline, opérateur en connexion internet, n’a pas pu résoudre totalement un problème qui a débuté le 31 décembre 2014.
Ce dernier jour de l’an dernier, en effet, des dizaines de dizaines d’abonnés se sont rendus à Ankorondrano pour être redirigés vers Antanimena, lieu de doléances des problèmes techniques. Ce fut la queue. Je n’ai pris de photos à ce moment car l’heure n’était pas aux remontrances mais plutôt à l’espoir que le problème commun à tous ne serait plus qu’un mauvais souvenir passager.
CONNECTE...
DECONNECTE quelques secondes plus tard. Comme si quelqu'un s'amusait avec un interrupteur... C'était agaçant durant cinq jours les gars !
De quel problème s’agit-il ? Comme la capture d’écran nous le montre ici-dessus : un code d’erreur 286. Après avoir décliné son identité, chaque abonné a été prié d’attendre un moment. Peu de temps après, la préposée, totalement abordée, a annoncé : « Celles et ceux qui ont donné leur nom peuvent rentrer chez eux. Mais surtout ne touchez à rien. La connexion reviendra d’ici peu ».
Effectivement, elle est revenue mais vers le milieu de l’après-midi (31 décembre 2014), pour être interrompue vers une heure du matin (le premier jour de l'an 2015), remise en marche jusqu’à sept heures pour cesser totalement à l’heure où je rédige cet article malgré moi. Plus le temps passe, plus l’espoir s’amenuise étant donné que le 1er janvier est universellement un jour férié pour la majorité des travailleurs.
code erreur 514
CODE ERREUR 3254
Mais qu’est-ce que ce foutu code 286 ? L’agacement vient du fait de constater que des fois çà connecte mais quelques fractions de seconde seulement : déconnecté, connecté... Comme si quelqu’un s’amusait à allumer et éteindre un interrupteur, style Jirama dans la matinée du 31 décembre 2014. Et il y avait d'autres codes d'erreur (voir ci-dessus). Le plus étrange c’est que certaines de mes connaissances utilisant Blueline n’ont pas eu ce genre de problème. 4G ? 3G. Que la Wi-Fi soit en parfait état de marche ne sert à rien, car il faut absolument être connecté au réseau. « Tout a été chamboulé », parait-il. Quand, comment et par qui ? J’ai un enregistrement audio au cas où…
Quoi qu’il en soit, avec cette « panne » de Blueline, l’année commence mal pour Madagascar. Car c’est vraiment le moment où il ne fallait pas. Autre chose : le numéro inscrit sur la boîte ((020) 30 82 000
(020) 30 82 000) est hors de portée depuis l’après-midi du 31 décembre 2014. Mais miracle, mon ami : celui que j’ai relevé sur une affiche à Antanimena ((020) 30 85 085(020) 30 85 085) a répondu, ce matin du 01 janvier 2015, vers 11h. Je suis tombé sur un technicien très serviable, très professionnel : T… Puis H… le 02 janvier. Mais cela n’a pas suffit. Il aura finalement attendu le lundi 05 janvier 2014 pour que le problème soit enfin réglé. Mais après trois heures d’attente, pour dix minutes d’intégration linéaire à un nouveau serveur : iblueline et non plus blueline. Cependant, il faut bien qu’il y ait des responsables de cette « panne » qui s’est produite au très mauvais moment. Non ? Car ce n’est plus dans les normes. En plus, pas un mot d’excuses pour les usagers qui paient, ne serait qu’un encart dans les médias. A Madagascar donc, le client ne sera jamais roi et les Malgaches devront toujours attendre et subir ? (« Miandry fa Gasy e ! »).
En tout cas, est-ce un présage que les Malgaches vont en voir de toutes les couleurs du point de vue social, politique et économique ? Croisons les doigts, car on a la sale impression que « gouverner c’est prévoir » ne se pratique pas dans la Grande île de l’océan Indien. Re-bonne année 2015 à tous, quand même…
BLACKLINE !
Même si, du 01 au 05 janvier 2014, blueline est devenu… blackline. D'où mon absence involontaire concernant votre droit à l'information. Beaucoup d’abonnés songent déjà à changer d’opérateur.
Jeannot Ramambazafy – 05 janvier 2015