Point Liberty/West Ambohidroa, présenté aux journalistes malgaches le 2 avril 2010 sous Niels Marquardt -Reportage ici-
C’est bien la question qui se pose lorsque ce monsieur qui a le titre de directeur des ressources humaines, au sein de l’ambassade américaine sise à Andraharo, Antananarivo, se permet de ne pas respecter les principes même des droits de l’homme. Tout individu à droit à la présomption d’innocence et peut user de son droit à la défense. Mais non, avec un interrogatoire digne de la gestapo allemande, Stephen G. Langley a décidé, d’une signature, de l’avenir d’un employé malgache qui a, derrière lui, douze (12) ans de service. Alors que lui, Stephen G. Langley, n’est à Antananarivo que depuis l’après Independence Day 2014. Que connaît-il exactement de la personnalité et de l’honneur d’une personne qu’il a traité, sans aucun discernement, comme un vaurien ? A-t-il oublié ce qu’est le « bill of rights » au lieu d’invoquer pompeusement la page 50 du LES Handbook ?
Une célérité vraiment très suspecte vis-à -vis d'un employé qui a 12 ans de service derrière lui. Non ?
L’accusation : « In August 2014, during an investigation conducted regarding theft at the embassy, by the Régional Security Office, you were implicated in the thefts ». Pour résumer, il s’agissait d’une série de vols de carburant transvasé à partir de véhicules de l’ambassade, en ce début de mois d’août 2014. L’accusé travaillait là depuis juillet 2002…
Un homme renommé dans le milieu du sport automobile irait-il hypothéqué 12 ans au service de l’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar pour un vulgaire bidon d’essence (seule et unique preuve indiquée) ? A-t-il vraiment eu besoin de voler de l’essence pour participer à des épreuves de course automobile ? Ou bien est-il devenu si pauvre qu’il lui aura fallu attendre 12 ans pour voler de « l’or  noir » ? Certes, personne ne peut être au-dessus de tout soupçon mais cette accusation et son dénouement ultra-rapide sont très suspectes. En tout cas, cette affaire me touche personnellement car c’est l’honneur de ma famille qui est sali par un obscure fonctionnaire américain fraîchement débarqué, et qui fait fi du respect des droits de l’homme. Lors d’un interrogatoire digne de la gestapo, comme je l’ai précisé plus haut, il a tout fait pour culpabiliser un homme à la nature et au caractère doux. Trop doux, le monde du sport automobile le confirmera.
C'est quoi ce chiffon indigne d'une grande nation ? C'est prendre un Malgache qui a travaillé 12 ans à l'ambassade américaine pour un sous-homme ?
Personne, ni ce Monsieur au nom de la C.I.A. (c’est à Langley que ce situe le siège de cette agence) n’a pu apporter une preuve irréfutable de ce vol de carburant. Mais une simple dénonciation d’un autre employé malgache a suffi à trancher sur l’avenir de ce père de famille qui n’a jamais eu de problème avec personne. Et je sais de qui et de quoi je parle… En un seul jour « d’enquête », Il a simplement reçu un avis de fin de contrat, sans aucune indemnité et un certificat de travail indigne d’une grande nation comme les Etats-Unis d’Amérique. Et le "final payement" c'est ici et maintenant, pas à Charleston.
Le mal ayant été fait -comme le président Hery Rajaonarimampianina avec les deux journalistes emprisonnés-, cette minable affaire ne peut pas en rester là . La question n’est pas de défendre pour défendre un membre de la famille. La question est de suivre les procédures liées aux principes des droits de l’homme cités plus hauts. Il est inconcevable qu’un fonctionnaire de l’administration américaine se contente d’une dénonciation et d’un bidon pour détruire l’intégrité d’un employé qui n’a jamais eu de problèmes en douze ans de service. A moins qu’il ne soit devenu fou ?
Un autre jour se lèvera... Pour l'heure, les enfants et petits-enfants sont en vacances
Pour le moment, Stephen G. Langley veut parler de confidentialité. De qui, de quoi ? En tout cas, l’affaire sera portée en justice et qu’importe le temps que çà prendra mais il n’y a qu’une seule et unique vérité et elle éclatera tôt ou tard. Ainsi, le dénonciateur devra d’abord rédiger une lettre comme quoi son accusation est vraie et les preuves intangibles qui vont avec. Ce qu’il n’a pas fait et qui ne lui a même pas été demandé. Pour la suite ? On verra si Stephen G. Langley va aussi utiliser la loi 2014-006 sur la cybercriminalité contre moi. Comme le notaire d’Antsiranana contre le collègue Glibert Rakotonirina. En tout cas, je préfère en rire car, dans ce cas, j'irai écrire au Président Obama, au vice-président Biden et au Secrétaire d'Etat Kerry. Parole de journaliste qui a 30 ans de métier derrière lui. Et que ce Stephen G. Langley se fasse traduire cet article dénonçant sa propre bêtise de nouveau débarqué, qui vient de s'embarquer dans une bataille touchant l'honneur de personnes qui font l'Histoire de leur pays depuis plusieurs générations
Jeannot Ramambazafy – 8 août 2014