Me Hanitra Razafimanantsoa semble dire : "Heu, je m'en fous, je suis déjà millionnaire!". Oui mais cela ne signifiera jamais intouchable
Alors comme çà , pour dĂ©fendre celui qui lâa enrichie et engraissĂ©e (et non engrossĂ©e), Me Hanitra Razafimanantsoa, avocate « dâaffaires » de son Ă©tat (celui de la famille Ravalomanana) et vice-prĂ©sidente imbĂ©cile du Conseil supĂ©rieur de la Transition (quâelle hait mais qui la paie en millions dâariar) prĂ©tend que « le casier judiciaire de Marc Ravalomanana est vierge » ? Ce, pour le dĂ©fendre dans cette assignation Ă comparaĂźtre devant un tribunal de Pretoria (Afrique du Sud).
Je ne sais pas quâelle Ăąge a cette bougresse, mais il est certain quâen 1988 (il y a donc 22 ans), câĂ©tait une adolescente timide et timorĂ©e. Heureusement que les Ă©crits restent et que lâHistoire dâune Nation ne sâinvente jamais.
Ainsi, selon des informations recueillies au parquet dâAntananarivo, Sieur Marc Ravalomanana a Ă©tĂ© placĂ© sous mandat de dĂ©pĂŽt N° 230-RP/88/TSE/130FAME/JR par Madame la Substitut du Procureur de la RĂ©publique d'Antananarivo, Jacqueline RAKOTOMANGA, Ă la prison d'Antanimora Ă Antananarivo. CâĂ©tait le 1er Septembre 1988.
Chef dâaccusation : Alors qu'il Ă©tait Directeur gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© TIKO. Le chef dâaccusation est la corruption par une somme d'argent du Directeur Technique de la SociĂ©tĂ© LALASOA, Mr JĂ©rĂŽme RABOTOVAO, lors de la privatisation de cette sociĂ©tĂ© LALASOA, la laiterie de soja d'Ambatolampy. Madame RAKOTONDRABE RĂ©gine, Directeur GĂ©nĂ©ral de ladite sociĂ©tĂ© en Ă©tait le tĂ©moin. Marc RAVALOMANANA a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© provisoirement le 14 Octobre 1988 grĂące Ă l'intervention de l'ancien Ministre de l'Economie et du Plan, Jean ROBIARIVONY.
On peut inventer nâimporte quoi par la suite, le fait est lĂ Â : Marc Ravalomanana a Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ© durant un mois et quatorze jours. Il nâa sĂ»rement pas pu ĂȘtre dĂ©florĂ© pendant un emprisonnement si court mais, son casier judiciaire (bulletin N°3), lui, nâest pas vierge du tout, condamnĂ© ou pas. Comment a-t-il fait pour parvenir Ă ĂȘtre Ă©lu maire de la Capitale de Madagascar et ensuite, PrĂ©sident au forcing du mĂȘme pays ? Il y avait, Ă cette Ă©poque, dĂ©jĂ , de dizaines de Me Hanitra Ă sa botte. Bref, une histoire de⊠capitaux. Dans son propre intĂ©rĂȘt, Me Hanitra devrait la boucler pour Ă©viter, aprĂšs la transition, de recueillir les Ă©pines des lauriers quâelle croit lâembellir. Avocate, elle nâest pas censĂ©e ne pas savoir que le tribunal de lâHistoire est impitoyable et lui tombera dessus aussi vite que le manteau de la nuit sous les tropiques.
Pour en revenir Ă Marc Ravalomanana, il a fait de la corruption une vĂ©ritable institution, surtout dans le milieu des Forces armĂ©es malgaches. AprĂšs le Fign (20 mai 2010), la Bani (17 novembre 2010), voici donc le 1er Rfi dâIvato (22 juillet 2012. CinĂ©ma crie Mamy Rakotoarivelo, dernier vĂ©nĂ©rateur de Marc 1er. Il aurait Ă©tĂ© dans le vrai si, Ă chaque fois, il nây a avait pas eu mort dâhommes.
TrĂšs machiavĂ©lique, Ravalomanana, PrĂ©sident, a toujours utilisĂ© lâargent de lâEtat malgache via la Banque centrale -CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO DE SES FORFAITS-
Jeannot RAMAMBAZAFY