Siège des Nations Unies à New York, le 26 septembre 2012. Ci-dessus, une photo comme çà , çà ne s'invente pas et çà ne se truque pas. Mais avant de poser pour la postérité, j'ai eu le temps de poser au Président Jacob Zuma, une question simple, en aparté, brusquement (il fallait le faire j'en conviens): "Quel est votre avis à propos de l'ancien président Marc Ravalomanana?". Il a été un peu désarçonné, sinon étonné par mon intrépidité mais a réussi à répondre de manière aussi simple et très limpide: "Le gouvernement d'Afrique du Sud ne fait jamais d'ingérence dans des décisions prises par la Justice, au nom de la séparation des pouvoirs". Tout compte fait alors, mon anglais est tout de même compréhensible. Et idem pour ma compréhension de la langue de Shakespeare. Car cette question et sa réponse se sont faites avant que le photo reporter, Victor G. Andriananjason, a appuyé sur son déclencheur. Comme s'il m'avait laissé le temps pour faire parler le Président Zuma. En tout cas, je reste persuadé qu'il aurait répondu de la même manière à un autre journaliste. Je vois déjà d'ici les "médiaboliques" qui vont écrire que je suis devenu le conseiller "politique" du président Rajoelina. Erreur: je suis et resterai journaliste. J'étais uniquement à la recherche de la vérité prise à une source on-ne-peut-plus fiable.
Jeannot Ramambazafy, envoyé spécial à New York