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Du 29 au 31 octobre 2012, une délégation de parlementaires de l’Union européenne, dirigée par l’Eurodéputé, Philippe Boulland, était à Madagascar. Propos de celui-ci peut avant de quitter la Grand île de l’océan Indien.
« Concernant le problème politique, il y a, effectivement, dans ce gouvernement de transition, parfois, des rapports de forces qui font qu’on ressent plutôt des positionnements comme dans un gouvernement où il y aurait une position de majorité alors, qu’en théorie, ce doit être du consensus.
Nous avons aussi, sur le champ politique, pas du tout perçu de perspectives de programmes de la part des autres candidats sur le devenir et l’avenir de Madagascar, après les élections du 8 mai et du mois de juillet (Ndlr : 2013).
On parle beaucoup de la situation actuelle, on ne parle pas beaucoup des politiques à mener à Madagascar, une fois les élections passées. Vous allez me répondre que ç'est peut-être abordé en période pré-électorale, mais, pour autant, on n’a pas eu ce discours là non plus. Alors, on comprend aussi qu’en période de crise on parle plus du présent que de l’avenir et que le champ de travail est tellement immense qu’il y aurait tellement de sujet à aborder, mais, pour autant, c’est quelque chose que l’on a pas bien perçu au travers de toutes les mouvances que nous avons rencontré.
Ensuite, il nous semble que le problème humain et le problème du positionnement des principaux protagonistes de la crise à Madagascar, est vraiment à résoudre de façon la plus urgente qui soit… ».
Vidéo et transcription : Jeannot Ramambazafy – 31 octobre 201