Leonardo Simao
Il existe à Madagascar, ne parlons pas de certains sites sur Internet, des médias qui passent leur temps à mentir, mentir, mentir, salissant ainsi le métier de journaliste. Bientôt, certains rédacteurs ne sauront plus très bien pourquoi. Laissons-les mentir, il en restera toujours quelque chose…
Une délégation de la SADC est arrivée à Madagascar, ce mardi 29 janvier 2013 à 14h10, en provenance de Johannesburg, Afrique du sud. Composée de deux personnes, la délégation est conduite par le Dr Leonardo Simao, accompagné de M. Nino Tomaz. A son arrivée à Ivato, le Dr Leonardo Simao a accordé une interview aux journalistes présents, en répondant aux différentes questions que ces derniers lui ont posées.
Ainsi, concernant le processus de sortie de crise, il a expliqué qu’il y avait déjà un parcours fait qui est important, ainsi que l’approbation du calendrier électoral. Il a également constaté que des efforts sont en cours pour les préparatifs électoraux. « Nous sommes là pour accompagner les efforts allant vers les élections, sans parler de renouveler le plaisir d’être avec vous », a-t-il déclaré.
Pour ce qui est du retour de l’ancien Président Marc Ravalomanana, il a annoncé qu’il allait écouter les uns et les autres, voir les arguments, les présenter aux responsables de la SADC qui vont prendre la décision finale. Il a ajouté qu’il allait rencontrer les différentes parties prenantes, parce qu’il faut faire les choses et écouter parce qu’il s’agit d’un processus politique, et qu’il y a un schéma à parcourir pour la sortie de crise.
En réponse à une question sur la réconciliation nationale initiée par la FFKM, le Dr Leonardo Simao a déclaré que la réconciliation est importante, ainsi que la médiation, et qu’il faut écouter les membres de la FFKM d’abord pour aider le pays à revenir à la normalité constitutionnelle.
Pour toutes les spéculations autour de la situation d’Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana, le Dr Leonardo Simao a déclaré qu’il fallait écouter leurs auteurs pour comprendre les raisons derrière les positions politiques.
Comme il y a également des inquiétudes sur le maintien du calendrier électoral, le Dr Simao a expliqué qu’il allait écouter les membres de la CENIT et les aider éventuellement à surmonter les difficultés.
Concernant spécifiquement le cas de Madagascar, il a déclaré qu’il y a beaucoup d’autres conflits en Afrique, mais qu’il faut continuer à mobiliser les efforts pour la sortie de crise à Madagascar, et que le processus malgache ne soit pas secondarisé.
Enfin, il a souligné que 11 forces politiques ont signé la feuille de route, et qu’il faut les écouter dans leur ensemble pour toute décision à prendre.
Source : Communication MAE – 29 janvier 2013