Son vrai nom est Ramanoelina Henry Marosalama. Dans sa jeunesse -qui doit passer-, il avait choisi le rock pour se forger une personnalité. Avec ce que çà comporte de comme paradis artificiels... Il monta même sur scène, non sans avoir bu un verre de rhum. Etait-ce pour se réchauffer ou pour se donner du courage face au trac ? Son premier concert de rocker tout court était un hommage à Elvis Presley.
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Mais avant la fin des années 1990, un terrible accident survint dans lequel il perd son frère. Frappé par la grâce divine, il se métamorphose partiellement pour devenir Stenny. En effet, il loue le Seigneur mais sur le rythme sur rock and roll teinté de blues. Il devient, dès lors un « rocker évangélique ». Ses icônes sont Elvis Presley et bien entendu Jean Philippe Smet alias Johnny Halliday. Ecoutez Stenny les yeux fermés et vous ne sentirez aucune différence. Son premier concert « évangélique », portait le nom générique « Stenny va ressusciter les morts ». Tout un programme qui dure donc depuis onze ans. Il ne chante pas pour tenter de devenir riche et ne fait pas de « concerts alimentaires ». Il chante pour faire passer des messages d’amour. Au début, il n’attire pas la foule. Mais, peu à peu, les gens accourent, devenus plus réceptifs.
En 2007, il décide d’aller dans l’Hexagone prêcher la bonne nouvelle à la communauté malgache y vivant. Les étapes de ce véritable tour de France étaient : Paris, Orléans, Poitiers, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Nîmes, Montpellier, Nice, Monaco. On l’a surnommé le « Johnny évangélique »…
Plus tard, à son retour, son premier album officiel sortira, intitulé « Notre père qui êtes aux Cieux ».
Lors du décès du Georges Andriamanantena alias Rado, il lui a rendu hommage en chantant une des compositions de ce regretté journaliste-poète-écrivain, qui fait partie du répertoire des cantiques chrétiens à Madagascar : « N’inona n’inona hitranga Jesoa ». Tous les concerts de Stenny portent des noms génériques percutants. Comme " Allumez le Feu de l'Esprit ", ci-dessus.
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Lors du décès de mon neveu, Alain Daniel Rakotoarivony, en avril 2011, il a lui a rendu hommage à l’église catholique François Xavier à Antanimena. Ecoutez-le et vous constaterez qu’il n’usurpe pas son surnom.
Le 10 septembre 2011, il a choisi « Concert en force ». Comment ne peut-on pas aimer un « artiste » qui prêche lui-même l’Amour divin ?
Jeannot Ramambazafy