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Nouvel an malagasy 2013: point de vue acéré de Jean Pierre Domenichini

Une vieille photo de Jean Pierre Domenichini et le couple Yvette et Jacques Sylla

Jean Pierre Domenichini ce n’est pas n’importe qui. S’il critique c’est pour faire bouger les choses dans le sens d’une amélioration qui se perd dans les dédales de considérations egocentriques et financières… Voici son point de vue à propos du Nouvel an malgache ou « Taom-baovao Malagasy ».

Jeannot Ramambazafy

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LE TAOM-BAOVAO MALAGASY DONT ON PARLE

Taombaovao malagasy 2009 à Ambohidrabiby

Les différents médias continuent de commenter le fumeux Taombaovao malagasy –je dis fumeux, parce qu’il fait beaucoup de fumée. C’est un plaisir d’y trouver le meilleur, c’est un supplice d’y trouver le pire dans ce qu’écrivent ou disent les griots de service. On y découvre qu’il ne font que répéter ce qu’on leur a dit de dire ou qu’ils manquent de culture générale. C’est à ceux-là que j’aimerais m’adresser, me doutant bien toutefois être incapable de corriger les effets de tous les felaka qu’ils ont coutume de recevoir et que m’interdit mon éthique. Et toc !

 

Tradition ou nouveauté ?

La question en effet doit être posée en ces termes : ce « Taom-baovao malagasy » (Nouvel an malgache) serait ancien. C’est ce que nous donne à penser le journal qui écrit que « Depuis des lustres, ceux qui se disent gardiens de la tradition Merina y vont chacun de leurs arguments concernant la vraie date » de sa célébration. On serait tenté de le suivre, surtout quand on sait que, même en droit français, ce qui existe depuis plus de trente ans est devenu traditionnel. Le conflit serait donc un conflit de préséance entre « clans » andriana, nous dit-on aussi. Entre les Zana-dRalambo d’Ambohidrabiby et les Zana-dRanavalona, Andriamasinavalona d’Anosimanjaka. Et l’on se demande si, thème à la mode, l’on ne supposerait pas une sorte d’ethnicisme local au niveau le plus bas de la compréhension des journaleux.

Or, le journal se met le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate inclusivement soit parce qu’il ne sait pas le sens des mots français qu’il emploie, soit parce qu’il ne connaît rien à l’histoire du pays, et sans doute aussi par la conjugaison de ces deux raisons. « Depuis des lustres ? » Sans doute pas, car le nouveau Nouvel an malgache n’est apparu qu’en 2004, ce qui ne fait même pas deux lustres, puisqu’un lustre ne dure que cinq ans. Il n’est pas apparu « depuis des lustres », ce qui signifierait depuis fort longtemps.

Ambohidrabiby, qui est dite « Hasin’Imerina » depuis Ralambo, serait une caution et un argument en faveur des « défenseurs de la culture malgache ». Je ne sais si ce sont des Zana-dRalambo, qui « ont sorti leur date avec le ‘Trano Koltoraly Malagasy’ ». Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’aucun d’entre eux n’a son fasan-drazana à Ambohidrabiby-Rova à l’intérieur des fossés qui la ceinture. Y résidaient autrefois des Zanakarivo au nord-est, des Andriandoria ou Zanadoria au nord et les angaralahy de Ralambo au sud-est. Le peuple était à l’ouest. C’était là que de leur vivant pouvaient résider les Zana-dRalambo. En fait, ils avaient leurs vohitra à Lazaina, à Ambatofotsy, à Manandriana et dans les environs. Il y en avait aussi dans la Vakinisisaony, l’Ambodirano et le Marovatana, soit qu’ils soient descendus de Ralambo, soit qu’ils leur aient été assimilés.

Quant aux Zana-dRanavalona, nous dit-on, ils célèbreraient « le ‘Taombaovao malgache’ depuis 100 ans ». Il est vrai que, malgré le christianisme ambiant et la lutte contre les « superstitions » de l’époque coloniale, ils ont continué à célébrer cette fête. Le croire, ce serait raccourcir l’origine de cette célébration. Les Zana-dRanavalona, descendants d’Andriamasinavalona par sa fille Ravalontsi-mitoviaminandriana, la célèbrent à Anosimanjaka depuis que leur ancêtre y fut installée. Peut-être même y était-elle célébrée auparavant, puisque les Antehiroka étaient dans l’Imerina depuis le règne d’Andrianjaka et qu’ils avaient précédé Ravalontsimitoviaminandriana en ce lieu.

On est obligé de constater qu’entre les deux positions, entre moins de deux lustres et plus de trois siècles, l’ancienneté accorderait sa faveur aux Zana-dRanavalona. Mais ils ne sont pas les seuls. Beaucoup d’autres vohitra d’Imerina dans l’Ambodirano et le Vakinisisaony célèbrent l’Alahamadibe à la même date qu’Anosimanjaka. Il s’agit bien d’un conflit entre tous les tenants de la tradition et les inventeurs d’une nouvelle fête dont ils prétendent qu’elle serait la tradition.

Calendrier, politique et économie

Pour Mamelomaso qui semble, à ce que l’on nous dit, s’être rallié aux koltoralistes, il s’agirait de continuer à célébrer « une fête traditionnelle qui remonte à plus de 2000 ans ou ce qu’on appelle ‘fandroana’ mais aussi une fête nationale »… « A l’arrivée des colons, les dates ont été changées et le 1er janvier devient le nouvel an et le 14 juillet comme fête nationale. Cependant les festivités, les rituels et le programme que les habitants font le 1er janvier sont les mêmes pendant le ‘fandroana’ ».

Je ne ferai pas à Nosy Rabejaona l’injure de croire qu’il s’agit de ses paroles. C’est donc le ou la journaliste qu’il me faut corriger et lui apprendre un peu d’histoire.

Le nouvel an à Madagascar serait-il « une fête traditionnelle qui remonte à plus de 2000 ans » ? Toutes les sociétés, à ce que je sache, ont célébré le Nouvel An. Les grands ancêtres (razandrazana) malgaches du temps où ils n’étaient pas encore arrivés dans la Grande Ile, du temps du faharazandrazanina, la célébraient en Asie du Sud-Est comme le faisait tout l’Extrême-Orient. C’était une fête à la fois agraire et politique. Agraire parce qu’elle inaugurait l’année agricole – qui est une année solaire de 365,25 jours – et le début d’un nouveau cycle de vie. Politique, parce qu’organisée par le pouvoir politique, c’était aussi une fête dynastique. A Madagascar, cette fête fut donc organisée en septembre-octobre, soit à la nouvelle lune (tsinambolana) comme elle fut maintenue en Imerina, soit à la pleine lune (fenomanana) comme dans le Menabe pour le Fitampoha. Si l’on prend la date de l’établissement des austronésiens dans les îles d’Insulinde, c’est donc une fête qui a au moins 6.000 d’âge.

Mais les calendriers furent aussi, du moins à leurs origines, le fait d’une décision politique et religieuse dans certaines circonstances historiques. Le calendrier international que nous utilisons tous aujourd’hui, est l’aboutissement d’une réforme de Jules César en 45 avant l’ère chrétienne, complétée par le Pape Grégoire XIII en 1582. Cette année-là, 10 jours furent supprimés et l’on passa du jeudi 4 octobre au vendredi 15 octobre. A Rome, le début de l’année était au 1er janvier l’an 152 avant l’ère chrétienne et avait été conservé par le calendrier julien. Mais il fut souvent modifié par certaines Eglises chrétiennes.

A Madagascar, les récents changements de calendrier ne sont pas à imputer totalement à la colonisation. Dès le 19e siècle, les missionnaires, qui étaient des colons temporaires, célébraient entre eux et avec leurs amis malgaches le Nouvel An au 1er janvier et, à partir de 1884, assistaient au Bain de la Reine le 22 novembre. Ce n’est qu’après l’exil de la Reine (1897) que les Français, qui étaient des colons permanents, ont transféré certaines pratiques du Fandroana au 14 juillet. Ce que maintint la République à l’Indépendance.

Les changements anciens dépendirent du pouvoir politique. Quand des Arabes s’installèrent en Imerina à partir du 13ème siècle – il y eut parmi eux Andriambazaha, le grand ancêtre des Zafimbazaha –, ils firent adopter leur calendrier qui suivait l’année lunaire – qui dure environ 354 jours – et la semaine de sept jours. Les rois de l’époque dite vazimba fixèrent le début de l’année à la lune d’Alakaosy ou du Sagittaire. Le début de l’année et le Fandroana commencèrent donc à migrer au sein de l’année solaire, ne revenant en septembre que tous les 33 ans. Ralambo au 16ème siècle le transféra au début du mois d’Alahamady ou du Bélier. Autre décision du pouvoir politique : suivant le modèle anglais, Ranavalona II puis Ranavalona III, quant à elles, fixèrent le Fandroana à leur date de naissance en suivant le calendrier grégorien.

Autre caution, nous dit-on, celle d’un professeur de médecine, selon lequel le choix de la date serait « une identification de manière scientifique ». Elle proviendrait de l’ouvrage de Rokl Brahle, illustre inconnu qu’ignore la Toile, alors que l’on trouve les phases de la lune sur un site de l’U.S. Navy. Je suppose que ce n’est pas dans le Vidal que le professeur a trouvé ses références.

« Les festivités, nous dit-on encore, les rituels et le programme que les habitants font le 1er janvier sont les mêmes pendant le ‘fandroana’ ». Le programme du 1er janvier est d’une grande simplicité : un réveillon avec une grande bouffe, et une nuit passée à danser. Je n’y vois aucun rituel. Je n’y vois personne prendre un bain à une source, sacrée ou pas, pour se laver des impuretés de l’année écoulée. Je n’y vois pas non plus la procession des flambeaux (harendrina) qui parcourait la campagne pour en chasser les esprits des morts, ni ce moment où, pour la dernière fois, on était autorisé à pleurer les morts avant de les abandonner dans leur nouveau monde (famoizana). Etc., etc.

La journaliste a sans doute mal compris ce que disait Nosy Rabejaona dont le projet n’est pas de reprendre la tradition, mais, en association avec l’Ortana, d’utiliser la marque rebaptisée en « Taombaovaon’ny Ambanilanitra », pour créer un produit touristique. Avec cette nécessité d’avoir une date fixe pour l’organisation des circuits vendus chez les Tour Operators d’Europe. Et une date fériée pour attirer les touristes indigènes ou résidents du pays.

Le Nouvel an des koltoralistes

Pour comprendre ce qu’est le « Taombaovao malagasy » des koltoralistes, je dispose aussi du flyers donnant le programme de la manifestation des 11 et 12 mars à Ambohidrabiby ainsi que d’une invitation à une conférence le 13 mars au Centre International des Conférences d’Ivato. Prix d’entrée : 10.000 ariary pour le tout-venant et 40.000 ariary pour les VIP avec des places réservées (Toerana voafantina).

Sans admettre que le 27 mars ait été le début de l’année lunaire malgache, nous avions assisté à cette manifestation à Ambohidrabiby en 2009, simplement parce que nous avons des liens particuliers avec Rasendrasoa et ses descendants qui y demeurent dans le fasan’Andriana. Nouveauté, j’y vois pour le 11 mars de cette année l’apparition d’un « Afo tsy maty » que je crois pouvoir comprendre à partir de ce que j’ai vu lors de l’enterrement dans le Vonizongo d’Yvonne que l’on m’a toujours présentée comme une vraie princesse. Ce jour-là, avant l’introduction du razana dans le tombeau, sept (isa masina ?) hommes (peut-être des zanadrano), chacun représentant les différents niveaux andriana, se tinrent près de la bière. L’un d’eux fit une longue déclaration qui n’était pas assez forte pour que je l’entende bien. Il tenait un flambeau dans la main droite. Ce geste m’a semblé fort bizarre, car, pour assurer la pérennité andriana, c’est le feu qui était utilisé, alors que, comme chacun le sait, le feu permet de chasser les esprits des défunts.

Cette année, le 11 mars entre 8 et 10 heures est consacré à « célébrer l’afo tsy maty et l’andro tsy maty ». L’andro tsy maty en Imerina était le jour où toutes les relations sexuelles étaient autorisées, comme dans le valabe du Fitampoha et le fiandravanana du Betsileo. D’un musicologue, j’avais bien appris en 1968 qu’il y avait « encore » à Alasora des rites lunaires avec des « orgies sexuelles ». Mais je n’en ai jamais rien su de plus. Dans le programme d’Ambohidrabiby, c’est à une heure de l’après-midi que sera allumé le « feu qui ne meurt pas ». Il sera suivi d’un spectacle de hira gasy et, sans doute le soir, d’une retraite aux flambeaux (harendrina). Le « jour qui ne meurt pas » se situerait donc pendant la nuit.

Une identité chrétienne malgache ?

Au milieu de ce méli-mélo de pseudo-rituels malgaches anciens, la présence d’un culte protestant le matin à 10 heures est d’autant plus intéressant que le flyers annonçant la manifestation est explicite. « Le Pasteur du Temple Fjkm d’Ambohidrabiby n’a pas cessé d’enseigner et de développer l’idée que le Taom-baovao Malagasy […] n’est pas du paganisme, mais plutôt une coutume que l’on suit pour remercier Dieu pour tout le bien qu’il nous a donné pendant l’année écoulée, et surtout pour lui demander Sa bénédiction pour l’année qui débute ». Il précise également que « le Taom-baovao Malagasy est une coutume venues de nos ancêtres d’autrefois, qui marquait la fin de l’année écoulée et le début dans les réjouissances de l’année nouvelle ».

S’agirait-il donc de christianiser une fête païenne ? Les premiers chrétiens ne firent pas autrement lorsqu’ils installèrent la fête de la Nativité au moment du solstice de décembre dans les fêtes du Soleil invaincu, Sol invictus disaient les Latins. Elle débutait quand la durée du jour commençait à augmenter « du saut d’une puce » visiblement à la Sainte-Luce au 23 décembre avant la réforme grégorienne, et « du saut d’un bœuf » à l’An Neuf, et se terminaient avec l’Epiphanie, dont ils firent la Journée des Rois. Mais il est difficile de christianiser un Alahamadibe, qui se déplace dans l’année, dans le calendrier liturgique chrétien qui, même la fête de Pâques, se déroule à l’intérieur d’une année solaire régulière.

Mais il ne s’agirait pas d’une christianisation pensée et réfléchie, tout au plus d’une forme de syncrétisme obligé, étant donné que beaucoup de gens ont été baptisés et sont allés à l’école du dimanche. L’invitation pour la conférence du 13 mars à Ivato nous révèle le but caché du projet des koltoralistes. Elle veut nous prouver que ce Taom-baovao Malagasy est constituant de l’identité malgache. En nous expliquant et nous éclairant sur « l’histoire de notre peuple et de notre nation (tantaran’ny vahoakantsika sy ny firenentsika) qui a commencé en l’an 2156 avant l’ère chrétienne jusqu’à la présente année 2013 ».

Joint à l’invitation, un petit coupon donne une précision que je dois recopier ici :

« Rehefa nopotehin’YHWH Andriamanitr’Israel ireo Andriamanitry ny Egyptiana tamin’ny taona BC 1445 dia nilaza tamin’ny taranak’Israel tany Egypta hoe :

« Eksodosy 12, 1 : “ty volana ity no voaloham-bolana ho anareo, dia ho voaloham-bolana amin’ny taona ho anareo izy”.

« Io no taom-baovao Malagasy ».

Quand Yahvé, Dieu d’Israël, eut détruit les Dieux des Egyptiens en l’an 1445 avant J.-C., il dit aux descendants d’Israël en Egypte : « Ce mois sera pour vous en tête des autres mois, il sera pour vous le premier mois de l’année » (Exode 12, 1). Voilà ce qu’est le nouvel an Malgache ».

Dans le texte biblique au verset 2 du chapitre 12, ce mois était le premier mois du printemps correspondant à notre mars-avril. On comprend alors le postulat posé par les koltoralistes. Il leur faut donc une nouvelle lune au mois de mars-avril, d’où cette date changeante chaque année dans le temps d’un seul mois.

L’idée n’est pas nouvelle. Un missionnaire lazariste, Joseph Briant voulut établir que la langue malgache était issue de l’hébreu. Il créa toute une histoire de Madagascar avec une série de migrations juives dont la première daterait de Salomon en 900 ans avant J.-C. Cette thèse est reprise et défendue par Tolotra Ratefy et maintenant amplifiée par Ndriana Rabarioelina dans une fouthèse de théologie soutenue sur internet. Les koltoralistes rêvent-ils eux aussi de nous donner une identité juive ? Et, avec Ndriana, de construire la théocratie exemplaire dont il serait le guide ou le grand-prêtre ? Dans cette théocratie, le taom-baovao malgache sera le début de l’année et la fête nationale. Ce beau programme aura-t-il un représentant à la prochaine présidentielle ?

Je commence à penser que nous aurions besoin d’un bon psychiatre comme ministre de la santé mentale, qui nous expliquerait la difficulté de quelques-uns d’être et malgache et chrétien. Vous aurez compris pourquoi je ne suis pas imposé le supplice d’aller à Ambohidrabiby malgré ma curiosité d’anthropologue, ni d’aller à la conférence d’Ivato malgré ma curiosité d’historien.

13 mars 2013,

Jean-Pierre Domenichini

Historien

Membre  de l’Académie Malgache

Grand-Officier de l’Ordre National

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BIOGRAPHIE de Jean-Pierre DOMENICHINI

État civil :

Né le 27 mai 1937 à Nancy (Meurthe et Moselle, France), époux de feue Monique Dorothée Bakoly Ramiaramanana, trois enfants, dix petits-enfants

Etudes :

  • Licence ès lettres libre (1960) et Diplôme d’Études supérieures d’histoire (1961) à la Sorbonne – Paris,
  • Diplôme de langue et civilisation malgaches à l’École Nationale des Langues Orientales Vivantes (1961) - Paris,
  • Licence ès lettres d’enseignement Histoire et géographie (1963) à la Sorbonne – Paris,
  • Concours théorique (1964) et pratique (1965) pour le certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire - Académie de Paris,
  • Doctorat d’Ethnologie à l’École Pratique des Hautes Études et à l’Université de Paris X – Nanterre (1971),

Fonctions au service de la fonction publique malgache :

  • Fonctionnaire de l’Etat malgache sous le n° d’immatriculation 106.856
  • Professeur au Lycée Raherivelo-Ramamonjy à Fianarantsoa (1965-1967),
  • Inspecteur conseiller pédagogique au ministère des Affaires culturelles et professeur à l’Institut National de Recherche et de Formation Pédagogiques à Antananarivo (1967-1973),
  • Assistant (1973), puis Maître de conférences (1978-1992) à l’Université d’Antananarivo, Madagascar,
  • Directeur du Centre d’Art et d’Archéologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’université de Madagascar (1973-1982).
  • Missions d’enseignement de quatre mois, tous les ans, auprès de l’Université d’Antananarivo (1992-1999).
  • Chargé d’enseignement vacataire depuis son admission à la retraite (1999),
  • Membre de l’Académie Malgache : membre titulaire depuis 1984 (membre correspondant en 1974, associé en 1978).
Mis à jour ( Dimanche, 17 Mars 2013 08:14 )  
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