Le gouvernement de Madagascar et le système des Nations Unies (SNU) ont conjointement conduit le processus d’élaboration du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (UNDAF) 2015-2019.
Les priorités de l’UNDAF 2015-2019 sont définies sur la base des avantages comparatifs du SNU à Madagascar dans une perspective de l’agenda de développement de l’après 2015 et les défis de développement émergents du pays. Les domaines d’interventions stratégiques et les résultats définis de l’UNDAF 2015-2019 sont alignés sur les orientations de la Politique Générale de l’Etat malgache (PGE).
Les résultats majeurs dégagés à l’issue du processus participatif de formulation de l’UNDAF sont les suivants :
1) Les populations vulnérables, dans les zones d’intervention, accèdent aux opportunités de revenus et d’emplois, améliorent leurs capacités de résilience et contribuent à une croissance inclusive et équitable pour un développement durable. L’objectif visé est de ramener le taux d’extrême pauvreté de 52,7% (2012) à 40% d’ici 2019 ;
2) Les institutions publiques, la société civile et les médias, au niveau central et décentralisé, exercent efficacement leurs rôles et sont redevables pour une gouvernance apaisée, protectrice des droits humains. L’objectif visé est d’augmenter le pourcentage de dépenses publiques sous la responsabilité des structures territoriales décentralisées et déconcentrées de 5% (2010) à 15% d’ici 2019, de manière à renforcer les capacités des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) à contribuer significativement au développement régional ;
3) Les populations des zones d’intervention, particulièrement les groupes vulnérables, accèdent et utilisent des services sociaux de base pérennes et de qualité. Le changement attendu d’ici 2019 est la réduction du taux de prévalence de la malnutrition chronique parmi les enfants de moins de cinq ans à 37%, contre 47% en 2012. Par ailleurs, le SNU visera à réduire à 47 le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans pour 1 000 naissances vivantes, contre 62 en 2012 et à 400 le nombre de décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, contre 478 en 2012. Toujours dans le domaine de la santé, il est prévu de réduire le taux d’incidence du VIH et du paludisme, respectivement à 0,02%, et 10 pour 1000 habitants/an. De même, l’UNDAF contribuera à augmenter le taux net de scolarisation dans le primaire à 90%, contre 69,4% en 2012 et la proportion de la population utilisant respectivement des infrastructures d’assainissement de base améliorées à 18,5%, contre 14% en 2011 et des infrastructures d’eau améliorées à 52%, contre 48% en 2011.
Le coût total des programmes de l’UNDAF pour la période 2015-2019 est estimé à 523,4 millions USD dont 53,1% sont à mobiliser.
Fatma Samoura, coordinatrice résidente du Système des Nations Unies et représentante résidente du Pnud à Madagascar et le GénéÂral Herilanto Raveloharison, ministre de l’Economie et de la Planification
Le 24 février 2015, Les Nations-Unies, à travers le Pnud à Madagascar, ont octroyé une enveloppe de 73 millions USD destinée à la gouvernance et au développement. Soit 6,8% du coût total des programmes de l’UNDAF 2015-2019.
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Dossier préparé par Jeannot Ramambazafy
Source : PNUD MADAGASCAR