Atelier de préparation du Sommet national des citoyens organisé à l’Hôtel Ibis Ankorondrano, le 21 mars 2015.
Résumé de la première intervention : « Reconnaissance internationale et les enjeux des intérêts internationaux et de développement à Madagascar » par RANIRIHARINOSY Harimanana, Maitre de Conférences, Professeur de Relations internationales. Les Etats qui se partagent le monde s’apprécient entre eux. La preuve, les Etats tiers manifestent leur adhésion aux nouveaux gouvernements qui se créent. Ainsi, bien que les principes de bonne gouvernance et d’Etat de droit ne soient pas respectés, les puissances externes manifestent tout de même leur reconnaissance de ces gouvernements en vue de préserver leurs intérêts.
Les préoccupations des responsables diplomatiques concernent :
1- la sécurité de leur pays et
2- sa prospérité, c’est-à-dire son développement
Situation géographique de Madagascar :
1- Grande île et îles éparses d’un côté
2- et zone convoitée de l’autre côté
A qui incombe la responsabilité du développement de Madagascar ?
1- Aux Malgaches et
2- à la Communauté internationale, étant donné le contexte de mondialisation qui suppose la solidarité internationale
Y a-t-il de la place pour la réconciliation nationale dans le contexte de la mondialisation ? Il n’y a pas de place pour les pays pauvres car ce sont les pays riches qui animent la vie de la communauté internationale. Ainsi, la réconciliation nationale ne concerne pas uniquement les nationaux, car les bailleurs de fonds veulent aussi préserver leurs intérêts.
La mondialisation économique et la prolifération des réseaux de grandes puissances engendrent la corruption des dirigeants des pays pauvres.
Quel est donc le sens de la reconnaissance ? Ce sont les intérêts économiques et stratégiques qui dictent l’acte de reconnaissance. La reconnaissance est appréciée de manière subjective étant donné qu’on parle actuellement de dérive de la gouvernance, de droit à la révolution, de droit à la rébellion, de droit à l’anarchie. Autrement dit, l’Etat n’a plus sa raison d’être quand le peuple arrive à se gouverner par lui-même.
Les deux piliers de la politique étrangère malgache :
1- Résolution 2832 consacrant la zone de paix dans l’Océan indien. Cette résolution des Nations Unies invite les grandes puissances à éliminer leur présence militaire dans la zone.
2- Résolution 3491 sur la question des îles malgaches.
è Conviction personnelle du Professeur : si nos dirigeants sont intègres, il faut militer pour ces deux résolutions.
Résumé de la seconde intervention : « A l’époque de la mondialisation, la souveraineté nationale est-elle possible et/ou nécessaire pour un pays sous-développé comme Madagascar ? », par RABEARIMANANA Gabriel, Maitres de Conférences, Professeurs à l’Université de Madagascar.
RESOLUTIONS
- Les parties prenantes à l’atelier se sont entendues sur la nécessité de mettre en place le comité préparatoire dirigé par l'ancien Premier Ministre, Monja Roindefo, tel qu’il a été proposé par toutes les parties prenantes. Toutes les entités seront les futurs membres du comité préparatoire et y seront représentés. Il leur est prié de mandater chacun le nom de leur représentant respectif.
- Il a été convenu la création d’une direction collégiale par entité. La liste des entités membres du collège n’est pas exhaustive, mais représentative tout de même.
- Chaque collège doit nommer son représentant.
- 20 entités sont membres du comité préparatoire à ce jour. La liste des membres est toujours ouverte puisqu’elle n’est pas exhaustive.
- Le SDE est partie prenante en tant qu’ONG dans le comité préparatoire, mais joue surtout le rôle de comité technique et d’organisateur, tel un organe d’appui à la réalisation du Sommet national des citoyens.
- Les intérêts du peuple malgache doivent être protégés en termes de souveraineté nationale pour que le pays ne s’achemine pas vers un Etat fragile.
- Le taux de résilience des Malgaches semble avoir dépassé ses limites et il est du devoir des citoyens de s’exprimer sur les points essentiels qui doivent être pris en compte en termes de développement du pays.
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FIANDRIANAM-PIRENENA
1- FAMARIPARITANA ANKAPOBENY :
· Fananana sisin-tany;
· Fananana saina;
· Fananana tafika;
· Fahafahana manonta vola: mampiseho ny maha masi-mandidy ny firenena iray;
· Fananana toerana eo anivon’ny sehatra iraisam-pirenena.
-06-1960: ananantsika avokoa ireo, ary tombony ho antsika ny fanana velaran-tany sy harena maro samihafa. Manana kolontsaina maro samihafa saingy iray fototra.
2- ILAINA ARY ATAO INONA NY FIANDRIANAM-PIRENENA ?
ILAINA: ady sy tolona nataon’ireo tia tanindrazana maro samihafa
Lasa zanatany ny fanjakana Malagasy ary lasa zanatany i Madagasikara iray manontolo.
Nitsangana ny karazana antoko maro samihafa hitaky ny fahaleovantena sy fiandrianam-pirenena.
3 - TSY LANY ANDRO NY FIKATSAHANA NY FIANDRIANAMPIRENENA ARY ILAINA SATRIA:
Tany tratra aoriana ("sous-développé") ahiana ho tonga tany marefo isika ("pays fragile") tany mora potika.
8-12-1948 afaka mamonjy ny firenena iharan’ny "catastrophe naturel" ("droit d’ingérence humanitaire") ny ONG. Nohararaotin’ny firenen-dehibe izy io ka nadikany ho “droit d’ingérence” fotsiny.
Fanatontoloana liberaly no misy ankehitriny, fanohintohinana ny fanaja ny sisin-tany izany hoe fivezivezena malalalaka tsy misy fetra izay manalefaka na manala ny sisin-tanin’ny firenena tsirairay avy.
Nampian’ny tekniolojia avo lenta izany ka afaka mivezivezy malalaka sady haingana ny vola ny entana sns izany hoe manafona ny sisin-tany ka manala ny fitandroana fiandrianam-pirenena.
4 - FIANDRIANAM-PIRENENA TSY VOATANA
Tsy nahavita niaro ny fiandrianam-pirenena ny mpitondra nifandimby teto hatramin’izay ka nampijanona an’I Madagasikara ho tratra aoriana.
Porofon’izany ny tranga tao amin’ny QMM (2.5% no an’ny Malagasy/tsy ampy fitaovana isika ary tsy manana teknisisanina).
Raharaha fodian’i Marc RAVALOMANANA, volaza fa atsokosoko no nidirany teto satria tsy voaaro ny sisin-tanin’i Madagasikara.
Fanondranana antsokosoko ny andramena mivoaka ny sisin-tanin’i Madagasikara.
Nosy kely ao amin’ny lakandranon’i Mozambika izay raha ny tokony ho izy dia antsika saingy tsy voaarontsika ka lasan’ny olona. Efa nanaiky ny ONU fa an’ny Malagasy ireo ny taona 1979, ary nilaza tamin’ny Frantsay fa tokony hanao fifampiraharahana amin’ny Malagasy.
Septembre 2014: nisokatra ny fifampiraharahana amin’i Frantsa mahakasika ireo nosy kely ireo.
5 - FEHINY :
Tsy mora ny fampijoroana ny fiandrianam-pirenena
Ny fanjakana nisy teto dia tsy ampy hery satria tsy atokisan’ny vahoaka ary tsy matoky ny vahoaka.
Recueillis par Jeannot Ramambazafy - Photos : Harilala Randrianarison