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Normalement, c’est le 3 mai de chaque année qu’est célébrée la Journée mondiale de la liberté de la presse proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1993. Cela, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.
L’Unesco a remis, le dimanche 3 mai 2015, son Prix de la liberté de la presse à Yara Bader (au micro ci-dessus), épouse de Mazen Darwish. Celui-ci est le président du Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression en Syrie. Mazen Darwish est détenu par les services de sécurité syriens depuis le 16 février 2012.
Mais à Madagascar, à Antananarivo précisément, cette célébration a eu lieu le jour précédent. Ainsi le 2 mai 2015, deux évènements se rapportant au journalisme ont eu lieu en parallèle : l’un au Collège St Michel d’Amparibe, l’autre à l’hôtel de ville. Notre photographe ayant été mobilisé (immobilisé serait l’adjectif correct) au CCI Ivato, dans le show politique intitulé « Réconciliation nationale », j’ai donc été, à la fois, photographe, cameraman et animateur ce jour-là . Voici un reportage photographique exceptionnel sur ces deux évènements. Toutes les vidéos seront en ligne incessamment sur youtube.com/papizano100
Collège St Michel Amparibe
Sis à Amparibe, c’est sur l’avenir et la relève que s’est focalisé le sujet, à l’Hôtel de ville c’est le volet institutionnel qui a été mis en exergue. Pour la relève de l’Ecole supérieure de d’information et de la communication (Samis-Esic), le vétéran Rémi Rahajarizafy nous a plongé dans l’Histoire du Journalisme à Madagascar. Car, il est important de connaître le passé pour mieux aborder l’avenir. N’est-ce pas ?
Hôtel de ville d'Antananarivo
En tout cas, le constat est unanime : la liberté de presse, à Madagascar, est un combat de tous les jours. Et il est désolant que les dirigeants présents commettent les mêmes erreurs que les dirigeants passés. Prochainement, un code de la communication pas très clair va être soumis à l’Assemblée nationale. Mais laquelle, en regard de la résolution du CCI Ivato voulant mettre en place une Assemblée constituante ? Bref, au pays du « moramora », le peuple -dont les journalistes- peuvent attendre. Et il attend toujours on-ne-sait-plus quoi.
En tout cas, merci à toutes et à tous de se souvenir que sans les médias, point de vie en société.
Un reportage de Jeannot Ramambazafy – 02 mai 2015
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COLLEGE SAINT MICHEL. CONFERENCE DE REMI RAHAJARIZAFY : L'HISTOIRE DU JOURNALISME A MADAGASCAR
Rémi Rahajarizafy
Taitsy Gilbert et Daniel Rakotoseheno alias Dany Be
Jeannot Ramambazafy avec le look Hugh Jackman, le Wolverine de la saga X-Men
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COLLEGE SAINT MICHEL: EXPOSITION DE SAMIS-ESIC
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HOTEL DE VILLE, AVENUE DE L'INDEPENDANCE : LE VOLET FORMATION ET INSTITUTIONNEL DU JOURNALISME A MADAGASCAR
Gérard Rakotonirina, Président de l'Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM)
Sahondra Rabodonirina, coordinatrice de la filière des études judiciaires de l'Université de Madagascar
FOrmation COntinue en Journalisme - FOCOJ
"Appui à la création du dispositif de formation continue en journalisme à l’Université d’Antananarivo"
Il s'agit d'un projet qui vise à améliorer la qualité des pratiques journalistiques à Madagascar
Finalité et objectifs:
Intégration d'un dispositif de formation continue des journalistes dans le Département Interdisciplinaire de Formation Professionnelle visant à :
- Créer une plateforme d’échanges des acteurs œuvrant dans le domaine des médias
- Confectionner la base de données évolutive sur le journalisme
- Établir l’état des lieux du journalisme à Madagascar
- Proposer des scénarios de dispositifs de FOCOJ (stratégies, mécanismes, management, fonctionnement, etc.).
David Rajaon, Président-Fondateur de l'Institut d'études politique politiques (IEP) de Madagascar
Un reportage de Jeannot Ramambazafy – 02 mai 2015