Parce que le Président de la République a donné des ordres pour que l’affaire des 73,5 kg d’or en lingots artisanaux aboutisse à des résultats et que des coupables soient trouvés -« n’iza n’iza »-, l’espace carcéral des prisons de Tsiafahy et Antanimora s’est ouvert à une dizaine de personnes, jusqu’à présent, et ce nombre ne sera pas définitif. Car, avec un excès de zèle comme pas possible, étant sous pression d’un «Baikon’ny Filoham-pirenena», ce qui ne devrait être qu’une infraction douanière, infraction minière, faux et usage de faux, corruption active et passive et exportation clandestine d’or, est devenue une affaire criminelle pure et simple et durement punie déjà ... Mais que peut-on espérer lorsqu’on confie à des pyromanes le soin d’éteindre un incendie qu’ils ont eux-mêmes allumé? Ce n’est qu’une image et qui se sent morveux se mouche. Cependant, au milieu de tous les flagrants délires qui fusent çà et là , le flagrant délit a été établi à Johannesburg.
Cependant, cette précipitation à incarcérer provisoirement, au lieu de calmer les esprits, va au contraire soulever des tas de questions toutes aussi pertinentes les unes que les autres. Par exemple: pourquoi aucun élément des douanes ainsi que de la PAF (Police de l’air et de frontières) n’a été auditionné ? … Ce, que ce soit de la part des autorités que de celle des journalistes. En attendant la condamnation définitive de ceux qui ne seront que des boucs émissaires, voici, tout d’abord, les origines d’un mécanisme qui perdure depuis bien avant la colonisation et dans lequel les vrais coupables sont épargnés à tout prix. Allons-y.
A cette époque, seuls trois pays sont producteurs d’or : l’Afrique occidentale, la Guyane, l’Indochine. Puis vint Madagascar où le métal précieux avait été découvert pour la première fois en 1845. Mais l’exploitation a vraiment commencé en 1886, dans la concession Suberbie à proximité de Maevatanà na (Ranomangatsiaka, Ranomandry). Sachez que la compagnie coloniale des mines d’or de Suberbieville et du côté ouest de Madagascar, créée le 4 mai 1895, a pris le nom de compagnie occidentale de Madagascar le 27 juin 1902. Elle resta couramment appelée «La Suberbie» du nom de son fondateur. Léon Suberbie (1853-1907) était représentant d’une maison de commerce française, lié par un contrat d’exploitation des gisements d’or du Boina, avec le Premier ministre de l’époque, Rainilaiarivony.
Depuis, et de nos jours, ci-après les régions de Madagascar où il y a des gisements d’or, quelle que soit la forme, en remerciant chaleureusement, Razafindramaka Norolalaina Ony qui, en 2009, a présenté un mémoire de DEA, option Génie minéral, intitulé « Monographie des gisements aurifères de Madagascar ».
La région Diana constitue la région aurifère de Betsiaka-Andavakoera ; la région Sava est formée par la région aurifère, connue par Besairie comme la région d’Andrarona ; la région Betsiboka est connue pour quatre zones aurifères : Tsaratanana, Andriamena, Maevatanana et Andriba. En général, cette région constitue la plus large zone aurifère de Madagascar. Selon ses études de la KRAOMA (Kraomita Malagasy), Bekidao, Androfialava et Andriantoany constituent les cours d’eau enrichis en or, situés aux alentours de la colline de Tainangidina. La région Analanjirofo constituée par la région aurifère de Vavatenina dont le groupe aurifère est composé de sept postes : Mahanoro, Bongabe, Anivorano, Ambodisatrana, Vohibary, Angomoa, Nangy. L’orpaillage est seul pratiqué pour l’exploitation de ces gisements. La région Atsinanana est connue par la région aurifère de Beforona, dans la partie Nord et s’étend dans la région de Marolambo dans la partie Sud. Pour la région Analamanga, quelques gisements aurifères la caractérisent, qui se situent à Ankadivoribe, Ambohimanoa et Andranomavo.
Pour la région Itasy, il y a les gisements de Vohinambo, Antanifotsy, Antsolabato, Soamahanamina et Amboalefoka. Les gisements de la région Bongolava, quant à eux, se situent à Ankafotra, Ambohitsivalana, Tsimbolovolo et Fenoarivobe. Pour la région Vakinankaratra, déjà en 1888, Rigaud avait mentionné les exploitations dans les secteurs suivantes: Ambatolampy, Sarobaratra, Sahabe, Ialatsara, Andranofito, Soavinarivo, Andraikiba, Vohitrakanga, Androka. Mais il en existe, actuellement, à Antsofimbato, Fisoronana, Behenjy, Alakamisy-Ambatolampy, Ambondrona. Dans cette même région Vakinankatra figure des gisements individuels à Antakasina, Ialatsara, Andravoravo, Tongarivo et Kisambo près de Faratsiho.
Pour la région Amoron’Imania, les gisements d’or se situent à Antetezambato, Itea, Miarinavatra et Antandrokazo. Ils appartiennent aux gisements de la région d’Ambositra (Besairie et Prémoli). En ce qui la région Haute Matsiatra, dans le Nord, on trouve l’or dans les affluents de la haute vallée de la Matsiatra, région de l’Ivodizandrana-Tsinjovina et des affluents, la Fanindrona, et dans les marais Ambatosoa. L’or apparaît aussi à Sahamadio, Ampanonitra (région d’Ankafina), Sahabekinana, Manantanana et son affluent Manambovo et Ambatofotsiloha. Mais il y a également de l’or à Ikalamavony, Anjiva, Imaina-Anosivolo, Ambatofotsiloha et Voatovolana. Pour la région Vatovavy Fitovinany, le gisement de Vohilava-Ampasary est renommé. Mais il y a de l’or dans le fleuve Sakaleona, à Sahandriambo, Bebasy, Andrambo-Maroantovo, dans les rivières Maha et Saka.
Concernant la région du Menabe, les gisements se situent entre le Mahajilo et la Mania, en amont du point où ces deux rivières se réunissent pour former le fleuve Tsiribihina. Quelques-uns d’entre eux se trouvent dans la région de Manandaza sur le bord de Bongolava. Les exploitations de la région de Miandrivazo sont les plus nombreuses. Ce sont les alluvions et gîtes en place : Antsaily, rivière Ambararatakely, Kiranomena, Andimaka, Analabe, Ankotrofotsy, Dabolava, Ankarongana. Il y a aussi la zone aurifère de Dabolava, située à 30 km au Sud de Miandrivazo et l’or alluvionnaire d’Ankavandra-Rafiatokana.
Après cette revue pour vous prouver, déjà , que mes recherches sont tout ce qu’il y a de plus sérieux, il est clair que Madagascar est riche. Et il ne s’agit que de l’or… Alors?... Il faudrait vraiment être un idiot fini pour oser prétendre maîtriser le domaine… Je ne parlerai pas de chiffres concernant la production, seulement, sachez que les colons français ont pillé le pays avec plus de 51 tonnes d’or produites à Madagascar depuis 1897 jusqu’à 1960… Et que pour l’année 2019, l’ANOR (Agence nationale de l’Or) a fait état de 2,5 tonnes d’or légalement exporté.
Voici la liste des sociétés et compagnies d’aviation privées existant à Madagascar. La majorité des propriétaires est «vazaha» : ASSIST AVIATION, MTA (Madagascar Trans Air), TOA (Trans Ocean Airway), GS (Groupe Sipromad) AIRLINES, SMAPI-CAM SA SKY SERVICES, STA (Services et Transports Aériens) AVIATION, TSARADIA.
Qui peut nous démontrer qu’à un moment donné, des passagers (ou des membres d’équipage) n’ont pas emporté avec eux de l’or sur des jets de ces sociétés ? Seulement, il y a or et or. Je vous garantis que même l’ancien président, Didier Ratsiraka, en exporte. Ou, du moins, en exportait jusqu’à la suspension (octobre 2020) pour, selon le ministre Fidiniavo Ravokatra ; « assainir le secteur dominé par l’exploitation illégale ». Du coup, sans le savoir, il est, lui aussi, devenu un bouc émissaire, empêcheur de trafiquer en rond, et considéré comme complice d’un trafic d’or qui s’est intensifié depuis cette suspension. Et il ne faut pas perdre de vue, que dans le nouveau code minier, bloqué par une personne censée être au-dessus de tout soupçon, l’exportation d’or serait définitivement interdite. Du côté d’Ivato, des personnes affirment que ce Piper Cheyenne immatriculé 5R-ASB de la STA Aviation a fait pas moins d’une demi-douzaine de vols vers l’Afrique du Sud, depuis la fin du confinement. Il est plus que probable que c’est ce va-et-vient qui a attiré l’attention des douaniers de l’aéroport Oliver Reginald Tambo de Johannesburg.
Le drame du ministre Ravokatra est qu’il a une personnalité craintive ; il n’a pas l’étoffe d’un leader, n’a pas le sens de la communication et semble toujours attendre des ordres de plus haut que lui pour démontrer qu’il a bien suivi des études d’ingéniorat au Canada, en Suisse et au Burkina Faso, dans les domaines de l’environnement, la géologie et l’eau. C’est formidable, mais il n’a pas de répondant à donner à l’opinion publique lorsqu’on parle de la mise en faillite programmée de la Kraoma (Kraomita Malagasy) et du copinage dans les nominations à l’Omnis (Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques). Si cela le dépasse, pourquoi insister? La démission est le meilleur moyen de montrer qu’on n’est pas d’accord. Mais d’un autre côté, un proverbe dit: « Devant mules chargées d’or, tout château ouvre ses portes ». Vous suivez?
Que cet or vienne du Mali ou du Pôle Nord, je n’en ai rien à cirer, vous non plus d’ailleurs. C’est de la diversion, comme l’idée de politiser l’affaire en véhiculant que « le fils d’un politicien du RMDM » est impliqué dans cette affaire de 73,5 kg d’or. Devinez de quel côté vient cette connerie à 24 carats !... Qu’importe aussi ce que sera la suite d’une énième pièce un peu trop théâtralement «aurifère» dans laquelle « izay nitady tombony dia natombony ». Vous connaissez sans doute l’expression l’arroseur arrosé ? Non ? Elle signifie : Avoir ses actes qui se retournent contre soi. Ces inculpés ne sont pas innocents à 100%, mais pour l’instant, selon les fameux pyromanes du début, ils seront conformes à l’ordre présidentiel et tant pis pour les familles au nom du « n’iza n’iza ».
Plutôt que vous entraîner dans des spéculations à la mords-moi le nœud (expression populaire signifiant mauvais, mal fait, nul, qui ne ressemble à rien) lu et/ou ici et là , je vous embarque dans des perspectives positives pour le développement de Madagascar. Mais à condition que…
Il est clair comme de l’eau de roche, que les trafics en tous genres, dont seule une infime partie sont découverts, constituent la réponse à la politique de l’Etat, concernant les mesures d’assainissement du secteur minier en général, de la filière or en particulier. Il est clair aussi, que le ministre Ravokatra a pris des mesures et réalisé des actions relatives à la vision présidentielle sur la protection des ressources minières du pays. Mais son manque de sens de la communication et son comportement effacé qui explose subitement, ont fait de lui la bête noire de la famille gouvernementale, l’homme à abattre car «tuant un business florissant» pour ceux qui ne vont pas tarder à réagir bêtement.
Saviez-vous que le ministère des Mines et des Ressources stratégiques sous Fidiniavo Ravokatra n’a même pas de site Internet officiel digne de ce nom, mais se rabat sur un compte Facebook? Est-ce bien sérieux pour un secteur aussi stratégique?
Je n’ai pas de données ni d’éléments officiels -et pour cause!-, mais mon vaste réseau m’a informé que des lieux d’exploitation minière illicite ont été scellés à travers l’île. L’objectif du Président Andry Rajoelina que le ministre Ravokatra ne sait pas expliquer à l’opinion publique est limpide aussi : asseoir les prérogatives de puissance publique de l’administration minière et illustrer la bonne gouvernance.
Rappelons-nous qu’il n’a sorti, en rappel, la décision de suspension de l’exportation de l’or, prise en conseil des ministres, qu’après la découverte, le 21 novembre 2020, de 15,245 kg d'or, sous forme de 257 feuillards repeints pour ressembler à de l'aluminium. C’était lors du contrôle des marchandises, à l’aéroport d’Ivato, d’un vol en fret à destination de Dubaï, d'une valeur d'à peu près un million USD. Pour lui, donc, cette suspension ne doit être rappelée qu’occasionnellement alors que nul n’est censé ignoré la loi… Ainsi, ce n’est encore qu’après la découverte des 73,5 kg d’or, sous forme de lingots artisanaux, à Johannesburg que le ministre Ravokatra a remis le couvert dans un communiqué en date du 5 janvier 2021. Qui prête vraiment à confusion: «(...) Aucune autorisation d’exportation n’a été délivrée par le ministère, étant donné que toutes les opérations d’exportation de l’or ont été suspendues depuis le mois d’octobre 2020. Des enquêtes sont déjà ouvertes afin d’identifier et de sanctionner toutes les personnes liées à ce trafic illicite d’or. Le ministère demeurera intransigeant devant les infractions concernant cette affaire et manifeste sa volonté de collaborer avec toutes les entités, pour prendre toutes les dispositions nécessaires pour le rapatriement de ces richesses nationales».
Restons positifs… A moi de compléter l’information, pas pour sauver le soldat Ravokatra de lui-même, mais pour faire comprendre aux lecteurs le pourquoi de cette décision : Cette décision de suspension temporaire d’exportation d’or à Madagascar a été prise en Conseil des Ministres pour freiner la recrudescence des trafics illicites, et améliorer la stratégie pour l’exportation formelle d’or en assurant une augmentation du taux de rapatriement des devises. Car, une démarche inédite est en cours : la constitution effective de réserves nationales d’or. Cela, avec une étroite collaboration entre le Ministère des Mines et des Ressources Stratégiques et Banky Foiben’i Madagasikara. D’où, déjà , la mise sur pied de l’ANOR que le commun des Malagasy ignore. Cette suspension d’exportation a pris au dépourvu les «business men» pour ne pas être trivial et a fait l’effet d’une douche glacée sur d’autres personnages haut placés, enfin qui se prennent pour tels. J’ai des noms mais ce n’est pas le moment de les révéler, ni le sujet de ce dossier. Ainsi, comme toute prohibition de par le monde, et le goût du fruit défendu étant très tentant, trafiquants et contrebandiers se triturent les méninges pour trouver des « manœuvres alternatives ». Ils ont trouvé un vrai boulevard à cause des failles constatées au niveau de la sécurisation des frontières de Madagascar. Grâce à une corruption généralisée, hélas.
Que doit faire l’État, représenté en premier lieu par le Président de la République ? Il importe qu’il puisse mettre en action des décisions réfléchies, concertées et synchronisées avec les personnes qu’il faut. Mais existe-t-il un Eliott Ness Malagasy ? Par ailleurs, quelle que soit la tournure que prendra l’affaire, il est tout aussi important de rappeler le côté multisectoriel de cette affaire. En effet, plusieurs entités, et à tous les niveaux (diplomatique, technique, juridique, investigation,…) sont concernés et ont des responsabilités bien distinctes. Un proverbe français dit : «A chacun son métier et les vaches seront bien gardées». Ce n’est pas de cela dont il s’agit. Il s’agit, au contraire, de mettre en pratique la phrase « ny firaisan-kina no hery » (l’union fait la force), avec l’apport de chaque responsable de son propre savoir-faire, de ses propres connaissances pour venir à bout d’un problème précis. Je n’ai pas choisi par hasard le cas d’Eliott Ness, le chef des incorruptibles, qui a mis en prison le célèbre gangster Al Capone. Il avait mis en place une équipe soudée (Les Incorruptibles, en anglais «The Untouchables») mais avec une spécificité personnelle chacun. Al Capone n’a pas été arrêté pour ses crimes de sang ni pour ces actes de contrebande. Non. Il a été arrêté pour fraude fiscale, tout bêtement.
Pour le moment, à Madagascar, beaucoup de responsables ne sont pas à la place qu’il faut et, le pouvoir corrompant, ils dérivent au fil du temps, sans coup férir. Malheureusement, ils ne sont jamais punis. Enfin, jusqu’à ce jour… Aussi, le constat d’aujourd’hui n’est pas réjouissant, surtout en début d’une année nouvelle. En effet, l’État malagasy court après deux lièvres à la fois. Car il est interdit d’être amnésiques les gars! Le 10 janvier 2019, 25,5 kg d’or sous diverses formes, ont été saisis sur trois ressortissants de Madagascar à l’aéroport Sir Seewoosagar Ramgoolam (SSR) de l’île Maurice. Des négociations ont alors eu lieu et une démarche pour la restitution de cet or a même été officialisée par une décision prise en conseil des ministres malagasy. Nous sommes le 13 janvier 2021 et il semble que plus personne ne sait plus rien au sujet de cet or saisi à Maurice il y a bien deux ans de cela.
Au moment où j’ai bouclé ce dossier, je suis tombé sur une dépêche déjà traduite dont la source est BBC Africa – Johannesburg. « La justice sud-africaine a rejeté la demande d’extradition des 3 prévenus malgaches de l’affaire relative à la saisie des lingots d’or à l’aéroport international de Jo’Burg. Les prévenus sont jugés conformément aux lois en vigueur dans ce pays (Ndlr : l'audience préliminaire, d'hier 12 janvier, au Tribunal de Kempton Park, près de Johannesburg a été renvoyée au 1er février). Au cas échéant, dans le but d’approfondir l’investigation, des enquêteurs Sud’Af et de l’Interpol pourront se déplacer à Madagascar ». C’est le droit des autorités de la Nation arc-en-ciel étant donné qu’il n’existe aucun accord de coopération et/ou d’entr’aide judiciaire entre les deux pays. Mais…
En bon professionnel de l’information, j’ai effectué des vérifications et des recoupements. Et je suis tombé (non pas malade ni des nues) mais sur ce cher Anthelme Ramparany, ancien ministre de l’Environnement puis de l’Élevage sous le président Rajaonarimampianina. Encore un «opposant» qui se croit intouchable. Mais alors là , avec ses conneries, il mérite d’être poursuivi pour publication publique, le 12 janvier 2021, de fakenews, punie par la loi. Que le ministre de la Justice, Johnny devienne be good et donne l’ordre direct ! Même si cet Anthelme va hurler qu’on a piraté son compte Facebook. Dire que certains gogos croient à ses publications.
Rappelons que l’État malagasy a porté plainte et a même envoyé, par avion spécial, des… émissaires tout court. Qui diable vont encore être les boucs émissaires dans ce revers somme toute prévisible. Et je reviens à ce que j’ai écrit plus haut noir sur blanc: mais que peut-on espérer lorsqu’on confie à des pyromanes le soin d’éteindre un incendie qu’ils ont eux-mêmes allumé ? Le nouvel an 2021 est très mal parti avec ces sales profiteurs de la république.
Jeannot Ramambazafy - Egalement publié dans "La Gazette de la Grande île" du 13 janvier 2021