Rinah Rakotomanga, le 25 janvier 2014, jour de l'investiture du président "vaovao", où l'organisation a quelque peu foirée, en partie à cause de son comportement hystérique à vouloir tout régenter
Un jour, le colonel Richard Ratsimandrava (Chef d’état assassiné le 11 février 1975) avait dit aux journalistes, lors d’un point de presse : « Insultez-moi, dites tout ce qui vous passe par la tête à mon sujet, mais ne mentez pas ! (« aza mandainga ! »).
Ainsi en tant que journaliste, avant d’informer les autres, il faut s’informer soi-même. Aussi, concernant la prétendue rencontre entre Hery Rajaonarimampianina et Andry Rajoelina à Paris, il s’agit d’une intox pure, sans rime ni raison, qui a été pourtant reprise par des journaux de la place, induits dans l’erreur. Et devinez d’où vient cette désinformation ? De Rinah Rakotomanga, celle qui a été jetée dehors comme une malpropre par les proches du nouveau président, de son poste de responsable de la communication présidentielle.
Certes, la famille Rajoelina est bien en France. Mais dans le cadre des vacances scolaires annuelles des enfants. Par ailleurs, étant donné que l’ancien président de la transition a lu « l’Art de la guerre » de Sun Tzu, il faudrait aussi savoir qui a approché qui de l’actuel président et de l’ancien ? Il n’y a pas de mal à se concerter mais, dans ce domaine, cela ne peut se faire au pied levé, à l’improviste, comme le régime actuel adore procéder. Et surtout que l'actuel contexte des grandes vacances ne s’y prête guère. Chez les gens sensés, la famille est sacrée. Enfin, ici, à Madagascar, le peuple qui a élu Hery Rajaonarimampianina se demande où est-ce qu’il est et que fait-il ?
La grande question qui demeure, dès lors, est : quel est l’intérêt de Rinah Rakotomanga dans sa démarche ? Excuser le séjour imprévu (pour le peuple malgache) parisien de la famille du nouveau président, qui fait sûrement de grandes emplettes d’été ? Certes, Rinah Rakotomanga est connue pour son excès de zèle dans tout ce qu’elle fait et son art consommé de la manipulation, mais là , il faudrait vraiment qu’elle apporte une preuve consistante. Une photo, même une seule, par exemple, de cette fameuse rencontre et datée de ce début du mois de juillet 2014. Comme il se peut qu’elle me contacte, après avoir lu cet article, qu’elle n’oublie pas de m’envoyer cette preuve. Mais qu’elle n’ose pas me dire que cela ne vient pas d’elle. Car j’ai des sources, à Paris même, qui ne souffrent d’aucune contestation possible. Pour en revenir au Colonel Ratsimandrava, j'ajouterai : "Atsaharo ity fitiavana hampiady olona ity e !". Faites-vous traduire. Enfin, que chacun de nous soit responsable de ses actes. Bons ou mauvais. Il faut cesser cette manie de dire que tout n'arrive qu'à cause des autres.
Jeannot Ramambazafy – 2 juillet 2014