Vincent Auriol, avec ses célèbres lunettes en écaille, qui devait pas être marrant du tout...
29 mars 1947-29 mars 2013. 66 ans après les massacres perpétrés par les forces de répression de l'administration française coloniale socialiste (le président était Vincent auriol, du 16 janvier 1947 au 16 janvier 1954), les dossiers concernant les évènements de 1947 à Madagascar ne sont toujours pas accessible. Or, la prescription de 50 ans est largement dépassée. Qui a peur de la découverte de la vérité? Les Français ou certains Malgaches eux-mêmes? Quoi qu'il en soit, le devoir de mémoire est respecté, ici, avec cette vidéo sur le train de Moramanga, de renommée sinistre mais peu connu des générations actuelles. Remercions ici Harlay Rama pour son travail d'archives historiques.
Ravalomanana, l'inconscient, au président Chirac: "1947 ? Je n'étais pas encore né à l'époque, çà ne me concerne pas". A se demander ce que faisait Bebe Razay (mère de Lalao Rakotonirainy) qui avait 20 ans à l'époque, justement... Le miracle de cette année 2005, c'est que Jacques Chirac a demandé pardon pour les crimes commis envers les Malgaches de cette époque -en dénonçant "le caractère inacceptable" des évènements de 1947-. C'est mieux que rien. Et le pécule des anciens combattants a été révisé à la hausse...
Un mot en passant, pour les «zanak'i Dada» (déjà une notion d'infantilisation d'une partie des Malgaches dépendant dont d'un «père» pour subvenir à leurs besoins) et autres pro-Ravalomanana. Faut-il leur jeter la première pierre pour leur ignorance ou leur stupidité? En effet, lorsque le président français Jacques Chirac était venu à Antananarivo en 2004 et en 2005, à la question sur les évènements de 1947, Marc Ravalomanana, alors président avait osé dire: «Cela ne me concerne pas, je n'étais pas né à l'époque».
Or, ses adorateurs du Magro entonnent l'hymne des patriotes de 1947. Comment voulez-vous que leur mouvement n'aille pas de travers ? Masina, Tompoko, ny Tany eto amin'ny Firenena Malagasy, ka tsy mahomby ary tsy hahomby na oviana na oviana rehefa manao zavatra fahatany, manitsaka ny hasin'ireo Malagasy namoy ny ainy ho an'ny Tanindrazana, fa tsy ho an'ny tombon-tsoan'olo-tokana. Mazava angamba izay. Hirahirao daholo na ny hiram-pirenena amerikana fa avelao ny hiran'ny tia Tanindrazana marina hipetraka ho an'ireo mpitolona, tena mpitolona. Il importe que les générations malgaches présentes et à venir connaissent l'histoire de leur propre pays afin de dissocier de manière pérenne et définitive, les vrais patriotes et ceux qui pratiquent le culte de la personnalité depuis Philibert Tsiranana.
Jeannot Ramambazafy – 28 mars 2013