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La consigne était stricte : aucune photo à l’église ni au lieu de l’enterrement. Certes, Nicole Razakandisa Ramarofidy (1954-2012) était la belle-maman de l’actuel président de la transition, Andry Rajoelina qui, effectivement, ne sera jamais à l’abri d’un voyeurisme certain et de certaines interprétations dues à la présence d'untel, ou l’absence d’un autre; pas plus que de l’utilisation de certains clichés pris sous le coup de l’émotion à des fins très maléfiques et de manière « sans-gêne » pour ne pas dire plus. Certains pensaient sûrement y trouver le scoop photo de leur… vie. Croyez-moi sur parole. Sur ce point, je suis d’accord sur cette interdiction. Déjà que, sur un certain site, j’ai lu « Deuil national », à propos de ce décès. Mais jusqu’où iront les courtisans pour tenter de recevoir les faveurs d’un dirigeant qui ne fera jamais que passer ? Vraiment ! En tout cas, le pasteur Dina Razafimamonjy n’y est pas allé par quatre chemins en ayant rappelé que lorsqu’un roi a de mauvais conseillers, il finit par être aussi médiocre que ces derniers…

Mais ma démarche entre dans le cadre de laisser des archives sur une sœur, une tante, une mère, une grand-mère, une amie, à la fois. Je m’interdis de priver les descendants de Nicole Razakandisa Ramarofidy d’archives pour quelle que raison que ce soit. Ils ne le méritent pas. Je ne fais pas partie de la famille mais je fais partie des 30% des personnes présentes aux obsèques avec le cœur et l’esprit purs, sans devoir d’obligation que ce soit. Par ailleurs, la vie continue et, dans 50 ans, dans 100 ans, que leur restera-t-il lors que les paroles se seront définitivement évaporées dans l’éther ? Des photos jaunies, certes, mais le souvenir de ce samedi 27 octobre 2012 ? Plus rien. C’est ainsi que je me suis donné le devoir de combler cette future carence. Personne ne doit perdre de vue que la mort fait partie de la vie. Enfin, même moi, je ne me souviens plus de la date exacte de l’enterrement de ma propre mère, décédée, à 57 ans, en mai 1977. Il a 35 ans. Dans les mêmes circonstances que Mme Razakandisa Ramarofidy, je le rappelle ici.

SURVOL DU PROGRAMME RELIGIEUX DES OBSEQUES DE NICOLE RAZAKANDISA RAMAROFIDY

* Cathédrale Fjkm d’Analakely

Psaume 23 de David

L'Eternel est mon berger; je ne manquerai de rien. 2 II me fait reposer dans de verts pâturages, Il me mène prés des eaux rafraîchissantes; 3 Il restaure mon âme. Il me conduit dans les droits sentiers, à cause de son nom. 4 Même lorsque je marche dans une vallée d'ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi: Ta houlette et Ton bâton me rassurent. 5 Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis; Tu répands l'huile sur ma tête; ma coupe est débordante. 6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront, tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Eternel, pour de longs jours.

Développement

Chacun d’entre nous connaît ce Psaume 23 et pourrait sans doute le réciter sans aucune hésitation, du premier au dernier verset. Mais la Parole est un Livre infini et nous avons à peine effleuré la surface des pages que nous croyons le mieux connaître. Ce Psaume 23, si connu, si souvent médité, est une des portions les plus riches des Écritures. Demandons-nous cependant si nous connaissons le Psaume seulement ou la Personne qu’il nous présente. À quoi servirait-il de connaître le texte de ces six versets si nous ne connaissions, par le cœur, Celui dont ils nous parlent ? Car c’est Jésus qui est placé devant nous tout au long. Sa Personne remplit les Psaumes 22, 23 et 24 — Psaumes qui forment un tout, comme on l’a souvent remarqué. Tous trois nous occupent de Christ, chacun nous le présentant sous un caractère particulier : dans le Psaume 22, c’est le Sauveur ; dans le Psaume 23, le Berger et dans le Psaume 24, le Roi de gloire. Le Psaume 22, c’est hier ; le Psaume 23, aujourd’hui : le Psaume 24, demain.

Il faut d’abord connaître Jésus comme son Sauveur, pouvoir dire : c’est pour moi, pauvre pécheur, qu’Il a été abandonné de Dieu et qu’Il a enduré les souffrances dont me parle le Psaume 22. Ceux qui sont ainsi au bénéfice de son œuvre expiatoire sont appelés à le connaître ensuite, tout au long de leur sentier, comme le Berger, leur Berger. Entrer dans la connaissance de ce qu’Il est sous ce caractère, n’est-ce pas l’un des motifs pour lesquels nous sommes laissés ici-bas ? Dans le ciel nous comprendrons en perfection, connaissant à fond comme aussi nous avons été connus, mais le temps sera passé durant lequel nous pouvons, faisant l’expérience de ce qu’est le monde et de ce que nous sommes, goûter les soins de Celui qui demeure jusqu’au bout le puissant Berger des brebis. Bienheureux ceux qui peuvent répondre à la question du premier verset du Psaume 22 et apprécier toutes les joies du Psaume 23.

Pour la marche chrétienne, le Psaume 23 renferme de précieux encouragements ; c’est l’expression d’une âme qui vit près du Seigneur, qui jouit de sa bonté, de ses soins, mais qui, par-dessus tout, discerne le Donateur au travers de ses dons et apprend ainsi ce qu’Il est pour ses brebis.

Psaumes 103 : 1-6

1 Mon âme, bénis l'Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! 2 Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits! 3 C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités; qui guérit toutes tes infirmités; 4 Qui retire ta vie de la fosse; qui te couronne de bonté et de compassion; 5 Qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l'aigle.

Jean 14 : 1-6

1 Que votre cœur ne se trouble point; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père; si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi,5 Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; et comment pouvons-nous en savoir le chemin? 6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi.

I Corinthiens 15 : 54-58

54 Quand ce corps corruptible aura été revêtu de l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l'immortalité, alors cette parole de l'Écriture sera accomplie: La mort est engloutie en victoire.55 O mort ! Où est ton aiguillon? O enfer ! Où est ta victoire? 56 Or, l'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi. 57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. 58 C'est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur.

* Ce qu’il faut retenir d’Antsampandrano Ilafy, ce samedi 27 octobre 2012

Aza avela hahalala
Ny antony nanaovanao
Ny hariva mamanala
Na ireo maraina vao

Aza avela hanontany
Ny hafaliana atolotrao
Na ny antony tomany
Efa hitako hatrizao

Aza avelanao hanefy
Ny ampitso ‘zay Anao
Aza avelanao handrefy
‘Zay ho fitantananao

Réf:
Tsy ho takatry ny saiko
‘Zay rehetra lahatrao
Ny angatahako, ry Raiko!
Aoka aho hatoky Anao

Texte de Rado (Georges Andriamanantena)

Hommage de Jeannot Ramambazafy

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