CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA VIDEO DE LA JOURNEE DE CE 21 JANVIER 2012 A IVATO
Malgré les manoeuvres invraisemblables des médias dits "internationaux", roulant pour le président démissionnaire fuyard, la majorité des Malgaches (il y en a des dizaines de millions hors de la Capitale) a poussé un ouf ! de soulagement. Mais, il faut dire que, 20.000 à 30.000 personnes photographiées, c'est impressionnant. A présent, selon les propos des conseillers étrangers de Ravalomanana, "La stratégie est désormais de faire plus de bruit possible à l'extérieur avec cette histoire". pour ce faire, au moins, deux journalistes vont s'acquitter de la tâche. D'abord, Sébastien Hervieu, journaliste français du prestigieux "Le Monde", qui a pondu un "récit d'un journaliste à bord de l'avion détourné de Ravalomanana", ce dimanche 22 janvier 2012. Et qui a subitement trouvé l'idée lumineuse de parler de "rival" de Ravalomanana, en parlant du président Andry Rajoelina. Il faut dire qu'il n'était sûrement pas né le 17 mars 2009 -et encore moins le 7 février 2009, jour du carnage devant le palais d'Ambohitsorohitra- et ignore tous les Malgaches qui ont fait la révolution orange. C'est d'ailleurs lui qui a recueilli la déclaration citée plus haut; ensuite Niren Tolsi, journaliste, journaliste sud-africain de "The Mail & Guardian", au service de Ravalomanana par l'entremise de l'incontournable Peter Mann. Ces deux étaient dans l'avion d'Air Link et ont déjà rédigé leurs... racontars.
Concernant les porte-parole étrangers qui viennent de monter au créneau, à part Peter Mann et Patrick Gearing, il y a Peter Sullivan. Exit Guy Rivo Randrianarisoa qui est rentré peinard à Antananarivo et qui se tient tout aussi peinard. Mais il y a là un manque à gagner pour lui. Actuellement, tout ce beau monde fait le tour des desks internationaux, surtout anglophones, pour vendre leurs salades à la gloire de Marc I et dernier. Mais ils ne parleront jamais du plan de destruction longtemps mûri si jamais leur riche idole avait posé le pied à Ivato: mettre sens dessus-dessous la ville d'Antananarivo, à commencer par les intérêts français. Ci-dessous la preuve en photo. Compte-rendu en malgache dans la vidéo.
Dans la vidéo est relaté l'attaque de l'immeuble d'Air France Cargo par une bande de désoeuvrés qui ont été payés pour tout casser. Même pas grassement comme les porte-parole de Ravalomanana. Ils veulent faire de ce dernier le sauveur de la nation malgache dont le retour a été empêché par "le gouvernement Rajoelina ne respecte pas la feuille de route".
Voici, par ailleurs,un article paru dans Midi Madagasikara, du même samedi 21 janvier 2012, qui confirme ce plan de ruines et désolation, préparé de longue date :
« Risque de mouvements de foule importants à Ivato samedi 21 janvier. Eviter les déplacements non nécessaires ». Tel est le contenu du SMS que le Consulat Général de France à Madagascar a envoyé hier aux citoyens français installés à Tana. En fait, le consulat de France est conscient des risques qu’encourent ses citoyens durant la journée d’aujourd’hui, date prévue pour le retour au pays de l’ancien président Marc Ravalomanana. Pour éviter les mêmes risques, des grands magasins de la Capitale, notamment ceux longeant la route d’Ivato seront obligés de fermer leurs portes. Car pour certains analystes avertis, les événements du 26 janvier 2009 risqueraient de se reproduire aujourd’hui.
RAJAOFERA Eugène
Tout ce beau monde (journalistique), grassement payé par Ravalomanana, a intérêt à lire la note explicative de l'article 20 de la feuille de route, que je remets en ligne ici :
NOTE EXPLICATIVE SUR LE PARAGRAPHE 20 DE LA FEUILLE DE ROUTE
Dans le cadre du mandat donné par le Sommet de la SADC tenu à Sandton et réitéré à Luanda, les 17-18 Août 2011, la Troïka de la SADC propose le texte suivant pour le paragraphe 20 de la feuille de route :
La Haute Autorité de la Transition (HAT) devra permettre à tous les Citoyens Malgaches en exil pour des raisons politiques de rentrer à Madagascar sans conditions, y compris Monsieur Marc Ravalomanana. La HAT devra fournir la sécurité à tous les exilés malgaches rapatriés. La HAT devra développer et promulguer d’urgence les instruments juridiques nécessaires, y compris une loi d’amnistie, afin d’assurer la liberté politique de tous les citoyens Malgaches dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d’élections libres, justes et crédibles.
La Troïka souhaite apporter l’interprétation suivante du terme « sans conditions » énoncé dans les décisions du Sommet de la SADC.
1. Les principes et valeurs de la SADC n’acceptent pas l’impunité. Le terme « sans condition » s’applique à la notion de liberté de rentrer à Madagascar pour tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques. Cela implique qu’aucune mesure administrative et politique ne devrait être appliquée pour restreindre ou empêcher leur liberté de rentrer au pays.
2. Ainsi, « sans conditions » ne suggère et n’implique pas les citoyens malgaches rapatriés une exonération de poursuites judiciaires ou pour des crimes allégués.
3. Les principes et les valeurs de la SADC reposent sur le respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté des Etats membres. La SADC reconnaît et respecte la compétence, la légitimité et l’indépendance des systèmes judiciaires de ses Etats membres. La SADC n’a pas le pouvoir de s’ingérer ou d’annuler quelque condamnation judiciaire par le tribunal national de tout Etat membre.
4. La SADC ne définit pas et ne détermine pas l’étendue et le contenu des lois d’amnistie des Etats membres. Il est du ressort des autorités compétentes de ses Etats membres de débattre et de s’accorder sur leurs lois d’amnistie en prenant compte des normes internationales applicables qui excluent de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les violations graves des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Facsimilé des signataires de cette note explicative claire comme de l’eau de roche. Sauf pour les fanatiques et gens de très mauvaise foi.
Ainsi, s'il a été demandé au pilote -qui a refusé- d'aller atterrir à Morondava (CLIQUEZ ICI POUR LE COMMUNIQUE OFFICIEL), c'était pour mettre en application cette note et pour sécuriser l'intégrité physique même de Marc Ravalomanana qui a, bien sûr, le droit de rentrer, mais... Au nom de l'indépendance de la Justice malgache, le mandat d'arrêt émis à l'encontre de Ravalomanana, depuis 2009, sera exécuté. Et n''en déplaise à tous les oiseaux de mauvaise augure, le samedi 21 janvier 2012 était une affaire strictement malgacho-malgache pour régler le cas Ravalomanana. Aucun pays, surtout pas les U.S.A, n'ont le droit de crier au scandale. A moins, bien sûr, de cautionner l'impunité totale. Qu'ils ressuscitent Saddam Hussein, Oussam Ben Laden et Muammar Kadhadi dans ce cas. En 2009, le peuple malgache s'est levé pour mettre Ravalomanana hors du pouvoir. Un Ravalomanana qui, le premier, a piétiné la constitution malgache, en remettant son pouvoir à un directoire militaire, inscrit nulle part, ni dans aucun loi malgache. C'est ce que retiendra l'Histoire. Comme en 1972, 1991 et 2002. Pour le moment, l'argent, le fric, le pèze rend aveugle, sourd mais pas muet du tout. Au contraire, dès ce lundi 23 janvier 2012, les serviteurs patentés du dictateur qui se pose actuellement en martyre, seront très bavards. Déformez, inventez, corrompez, il en restera toujours quelque chose.
Jeannot RAMAMBAZAFY