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RESUME EN FRANCAIS
64è Assemblée générale de l’ONU
J’ai été invité en tant que Président de la Haute Autorité de la Transition Malgache, accueilli et traité comme tel pendant mon séjour à New York, et surtout, le siège de Madagascar n’a pas été vide pendant cette session de l’assemblée générale des Nations-Unies qui ont bien  accepté que je signe des accords et des conventions internationales en tant que représentant de Madagascar lors de cette assemblée générale à New York. Les manœuvres ayant consisté à me faire taire n’émanent pas de la SADC en tant qu’organisation régionale, mais proviennent de certains chefs d’Etat africains  qui ont agi ainsi « parce qu’ils ont tout simplement peur que le jeune Andry Rajoelina fasse cas d’école dans les autres pays africains pour mettre fin aux régimes dictatoriaux qui ont régné dans plusieurs pays africains depuis toujours. Tout cela est bien regrettable car à cause de ces actes malveillants, nous n’avons pas obtenus plusieurs aides (financières) internationales consistantes que Madagascar aurait  dû avoir.
Séjour à Paris et clé de la sortie de crise
Lors de mon séjour parisien j’ai eu des rencontres avec différentes personnalités du gouvernement français à qui j’ai dévoilé la clé de la sortie de crise : seule la tenue des élections dans les plus brefs des délais constitue l’issue possible. Et je l’ai répété plusieurs fois à tous les responsables que j’ai rencontré aussi bien à Paris qu’à New York ». Pour clore ce point de presse, j’emprunterai un adage français qui dit : « Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Il ne s’agit pas défaite » (à propos des manigances orchestrées par le Congolais Thambwe-Mwamba).
 Aéroport international d'Ivato, 30/09/2009 : arrivée d'Andry Rajoelina, commentée en français
 Voilà l'image du futur Madagascar laissé aux générations malgaches, à cause de parents présents totalement inconscients qui croient être maîtres de leur destinée. Un battement de cil suffit à faire basculer la plus belle vie dorée en cauchemar. Pensez-y
Comme je l’ai écrit en générique de fin : l’Histoire nous jugera tous car le Temps ne pourra jamais effacer les crimes commis. Que chacun, dès à présent, fasse une introspection et se demande ce qu’il a fait, ce qu’il fait et ce qu’il deviendra. Le reste est simple. Aujourd’hui, c’est déjà du passé, par rapport à demain qui sera le passé d’après-demain. Cela jusqu’à l’heure de notre mort. Qu’allons-nous laisser aux générations futures, ceux qui doivent nous remplacer ici-bas, qu’on le veuille ou non ? Une culture de haine, d’impunité, de mendicité, d’éternel colonisé ? Tout le reste n’est que baratin, irresponsabilité et égoïsme. Ce sont ces défauts qu’exploitent les dictateurs et leurs complices. Mba tongava saina amin’izay e ! A se demander où se trouve la fameuse balle du « style journalistique »… Je ne me lasserai jamais de rappeler que Barack Obama n’aurait jamais été élu si la lutte contre la ségrégation raciale n’avait débuté dans les années 1950 aux Etats Unies. A Madagascar, on n’a même pas atteint le PK Zéro du développement. Bloggez, insultez, voilà l’héritage que vous laisserez à vos enfants. « Tsy nisy olona, na iray aza, nitondra harena, na 4X4 na villa izany na Blackberry any am-pasana”. Faites-vous traduire par les joyeux GTT qui n’ont même pas le droit de vote mais qui se permettent d’être soudainement plus Malgaches que les Malgaches de Madagascar avec qui ils n’ont pratiquement plus rien en commun.
Jeannot Ramambazafy
2 octobre 2009