Purée de pommes de terre de l’Ankaratra ! Mais en quels termes faudra-t-il donc tirer la grande cloche du désastre pour faire comprendre aux Malgaches qu’il est grand temps de changer radicalement d’attitude et de se concentrer sur le devenir de Madagascar ?
Allô ? Ah ! Vous me nommez Premier ministre ? Manandafy Rakotonirina, le premier être humain nommé Premier ministre par téléphone portable. Madagascar détient le record des inédits comico-tragiques. Manandafy, depuis 1972, m’a toujours fait penser à l’acteur Christopher Lee qui jouait Dracula. Un personnage sombre…
En 1972, tous les espoirs étaient permis grâce aux étudiants en médecine pour qu’un changement se fasse au niveau de l’enseignement et vers un traitement équitable et juste selon les compétences. Mais non, il a fallu que Môssieur Manandafy Rakotonirina (déjà !) vienne y mettre son grain de sel pour parler de malgachisation à tout-va et de pouvoir du « petit peuple ». Après un premier gâchis sur deux générations, exploit de Didier Ratsiraka qui a brillé par une révolution socialiste ayant paupérisé le peuple -qui forme toute nation-, le phénomène 4’mis est à son palmarès aussi, un premier messie est arrivé pour faire élever plus haut cette nation. Ce fut un pouvoir météore grâce à la trahison de parlementaires plus occupés à protéger les avantages de leur fonction que de penser vraiment au développement du pays. Mais Zafy Albett a tout de même levé la censure. Pour un temps seulement. Les bizarreries humaines étant ce qu’elles sont, Didier Ratsiraka est remonté sur le paquebot car réélu par un peuple vraiment cornichon qui avale toutes les promesses possibles, sans chercher plus loin. Mais l’Amiral, après avoir ôté la motion d’empêchement présidentielle de la constitution, ne fit illusion que le temps d’un énième mandat de trop. Un second messie monta alors au créneau pour faire croire seulement avec la sainteté et la vérité, en plus d’une Renault R4 dans ma cour.
Bienvenue à Tikoland ! Pancarte à l’entrée d’un village
Tu parles ! Sept ans de malheurs plus tard pour le peuple avili, il s’éjecte lui-même car n’ayant jamais été un homme d’état mais un beau parleur qui a lancé une OPA en règle pour faire de Madagascar son empire personnel : Bienvenue à Tikoland ! Mais aussi vite que cette étoile filante est arrivée, elle a pris la poudre escampette en deux temps trois mouvements également. Quelle idée de donner le pouvoir à un officier supérieur qu’il, quelques années plus tôt, accusé de complot contre lui. Cela vous l’ignorez tous mais çà a fait la Une des journaux nationaux. Voilà donc un jeune homme qui a goûté de la très mauvaise façon de diriger de ce Marc Ravalomanana qui n’a que très peu tenu ses promesses. Par deux fois : en tant que P-Dg d’njet et en tant que maire élu de la ville d’Antananarivo. En fait, le peuple attendait un autre messie depuis décembre 2007. En cette année 2009, que veut ce peuple malgache qui compte 20 millions âmes (en peine pour la majorité) ? Un autre système de société ou les abus de pouvoirs, les parachutages, l’incompétence n’aient plus jamais droit de cité. Andry Rajoelina est jeune, et par définition, peut apporter des innovations dans ce sens. Comment faudra-t-il faire comprendre à ces néo-colonialistes capitalistes, qui ont eux-mêmes déclenché leur crise financière, que les racines des maux de la Grande île résident en cette constitution qui n’est qu’un chiffon hybride de la Vè république de Charles de Gaulle, ajouté aux raccommodages des présidents qui se sont relayés pour conserver le maximum de pouvoirs ? Bien que versatile, le peuple n’est pas longtemps dupe.
Saint Marc, la lessive pour tous les nettoyages difficiles, et qui lave de tout soupçon
Si tous les trois anciens présidents, que ces concombres de la JMTM (Joint Mediation Team to Madagascar) veulent laver dans la machine qui efface toutes les fautes, avec le détergent «National Reconciliation Soap », ont été éjectés brutalement, un par un, par le peuple qui les ont élus, Il y a bien une raison, que diable ! Mais nous ne sommes pas en Afrique. Nous sommes sur une île, sans frontières communes avec d’autres pays. La guerre civile n’aura jamais lieu car si cela était, elle aurait eu lieu dès 1972. Certes des querelles arrivent qu’on veut monter en épingle. Car avec une seule langue, un seul territoire, un réflexe de survie inconscient empêche les Malgaches de s’entretuer à grande échelle. Bien que certains en rêvent. Chissano and Co ignorent tout de notre culture, de notre pays. Mais face à l’échec au Darfour, Madagascar sera l’occasion de se blanchir (je ne l’ai pas fait exprès) pour dire après qu’ils ont réussi à faire quelque chose, quand même. Et bien non ! Parce l’héritage de Gallieni qui est de diviser (le gâteau) pour régner ne dure qu’un temps aussi.
C’est le monde à l’envers avec cette idée de Sénateurs à vie. Maintenant les dictateurs demandent protection
Vous n’avez réussi qu’à épaissir encore plus un bordel qui se déclenchera après Maputo II, quelles que soient les résolutions d’attribution de sièges prises. Purée de cacahuètes ! On dirait que les mouvances vont aller à une distribution de prix. Mais que méritent ces trois présidents qui ont été jetés comme du linge sale par leur propre peuple ? Pour faire bonne mesure, les deux dictateurs et le prof empêchés seraient nommés Sénateurs à vie, selon les accords de Maputo I ! Vive la Culture de l’impunité ! Le pardon a tout de même ses limités, non ? Après un paradis socialiste jamais atteint ; après une république humaniste écologique à dormir debout ; après des financements parallèles -qui auraient pu nous sortir des dettes du Fmi et de la Banque mondiale- qui n’ont jamais été acquis ; après un départ en chapeau de roue dans la construction de routes qui a débouché sur une mainmise de toute l’économie malgache par un faux saint Marc, les Malgaches sont revenus au même point qu’en 1972. Mais plus nombreux et encore plus pauvres.
Andry Rajoelina, Joachim Chissano, Marc Ravalomanana. Le Premier a pu intégrer dans les accords de Maputo I, la Charte des Valeurs qui repose sur 7 points : la non-violence ; la non-discrimination ; l’assistance aux pauvres ; le respect de la parole donnée ; la tolérance ; le pardon ; la réconciliation et le respect mutuel. A quand le respect même de cette Charte et de sa mise en pratique effective ?
Andry Rajoelina est l’image même du renouveau, de l’espoir, bref de ce changement radical que tout un peuple attend. Pas de lui personnellement mais d’une équipe surtout incorruptible et compétente. La Charte des Valeurs, qui émane de lui, affirme cette volonté de donner un avenir meilleur aux générations malgaches à venir. Il entend l’appliquer. Pourtant, le constat est amer : il risque de se faire écarter avant même d’avoir vraiment commencé quoi que ce soit. Pourquoi ? Parce qu’autour de lui, il y a des individus qui ont gardé la même mentalité de décolonisé qu’en 1972, qui ne pensent qu’à leur développement matériel personnel. Qui continue d’écraser les moins « forts » qu’eux, au nom d’Andry Rajoelina. Depuis un certain temps, je tire une clochette à ce sujet mais il semble qu’Andry Rajoelina a des difficultés à se séparer de ces mauvaises herbes. Avec le temps, il sera trop tard. Mais il ne faudra pas dire que je ne l’ai pas averti. Comme j'avais averti Ravalomanana en 2006 déjà, après son referendum pour toiletter la constitution, avec son histoire de « causes déterminantes ». Pourquoi j’avance cet avenir lugubre ? Parce que le vendredi 21 août dernier, une chose que je trouve inconcevable s’est produite que je ne peux pas taire et que je narre ici parce que je crois que le pauvre Andry Rajoelina n’en est même pas au courant. Or, ce sont ces petits détails qui tuent. Gouverner, c’est bien prévoir, n’est-ce pas ? Mais j’ai la sale impression que les membres de la HAT ne font que ce qui leur plait. Pas tous, heureusement. Mais rien que cette histoire de «fuite» de bois de rose à Mananara Nord, dans un parc protégé mondialement connu, en dit long sur la manière de se sucrer sur le dos d’Andry Rajoelina. …
A 44 ans, Monja Roindefo ressemble déjà à son père Monja Jaona. Physiquement mais qu’en est-il politiquement ?...
Après Maputo I, il était évident que tous les membres du gouvernement de cette HAT en fin de parcours devraient présenter leur rapport d’activités respectif. Et avant Maputo II de préférence, pour accélérer les éventuelles passations de service dictées par une transition inclusive et cœtera. Cette présentation était prévue se dérouler ce vendredi 21 août donc, au Centre international de conférences d’Ivato, vers 10h. Vers 9h, en cours de chemin, voilà-t-il pas que « Quelqu’un » téléphone pour annoncer que cette présentation n’aura pas lieu et sera reportée (aux calendes grecques). Voilà déjà qui marque un je-m’en-foutisme certain et un non respect de la parole donnée. Après investigations, il s’est avéré que certains ministres n’avaient pas encore rédigé leur rapport. Voilà donc pourquoi tout a toujours été reporté dans cette HAT ! Les incapables ne font rien et ce sont ceux qui travaillent, comme moi, qui sont sanctionnés par leur bon vouloir émanant d’une fainéantise incurable. Je signale au passage que je suis au lit depuis une semaine mais j’avais fait de gros efforts pour ne pas rater cette présentation. Déjà donc, à quoi joue le Premier ministre Monja Roindefo Zafitsimivalo ? Entre le 9 et le 21 août, il y avait plus de 15 jours pour se préparer à cette démarche administrative incontournable. Qui n’a pas fait ou n’a jamais songé à rédiger un rapport d’activités sur les cinq mois passés à la tête d’un ministère ? Il n’y avait et n’y aura aucune excuse ! Et pourquoi avoir voulu en faire tout un cinéma en alertant la presse, surtout moi ? Pourquoi ne pas avoir fait dans la discrétion ? C’est-à-dire de demander à ces ministres de déposer leur rapport directement à la Primature ? Gouverner n’est-il pas prévoir ? Mais c’est le pauvre Andry Rajoelina qui est pointé du doigt pour cet amateurisme inconcevable.
Le trio africain qui doit s’attendre à un retour de bâtons à leur insu
Ensuite, deuxième ineptie de la semaine. Le même jour débarquait Joachim Chissano et sa clique de donneurs de leçons mais qui n’arrivent pas à régler les problèmes de leurs voisins territoriaux. Le soir même à la Tvm, on diffuse une émission axée sur les sempiternelles justifications. Mais qui est responsable de la communication dans cette présidence de la HAT dont on a hâte qu’elle finisse pour avoir des gens compétents pour la suite ? Ce genre d’émissions « explicatives » n’aurait rien de répréhensible si elles étaient hebdomadaires, pour les Malgaches. Même Andry Rajoelina est lui-même monté au créneau le vendredi précédent. Mais non, il a fallu l’arrivée d’illustres étrangers pour les sortir du placard. Certes, elle a bien été conçu par notre consoeur Georgine, mais… Chissano and Co vont-ils, peut-être, se connecter sur Tvm dans leur chambre d’hôtel ? J’ai raté des émissions plaideront les soupçonnés. La question n’est pas là. Ce truc de se montrer sous de meilleurs jours à des étrangers est devenu une maladie incurable chez les dirigeants malgaches, du pouvoir ou de l’opposition. Et le retour de bâton est encore aussi méchant que bête. A Maputo II, il sera signé tout ce qu’on voudra, l’essentiel ne sera pas là-bas mais ici. Une fois les étrangers partis, vous allez voir ce que vous allez voir ! Tout le monde va croiser les bras, suspendu au « verdict » du partage de Madagascar avec des individus qui ne disent rien qui vaille. Or, ce sera le moment de vraiment communiquer et non attendre les ordres du patron ! Mais savent-ils ce qu’est que la communication même ? Je connais la personne qui sabote -sans le vouloir c’est la même chose- Andry Rajoelina. Si elle continue, je finirai par sortir sa photo ici. Ce n’est pas du chantage. Mais comme je l’ai dit plus haut, par quels moyens dégager ces meubles inutiles mais dangereusement encombrants ! Je n’ai pas lutter pour vivre encore sous le joug de gens soi-disant intouchables, tonnerre de sueur de coq ! (Expression canadienne). Attention ! Il ne faut pas non plus confondre communication, publicité et propagande, hein ?
Photo montage, bien évidemment, mais pouvant illustrer la pensée de nombreux Malgaches. Celle que Madagascar n’a plus aucune souveraineté dans les prises de décisions économiques et politiques qui vont de pair
Comme c’est parti, l’unique solution pour que les 14 prochains mois de transition inclusive et cœtera aboutissent aux élections, est de nommer purement et simplement Chissano Premier ministre de Madagascar. Vous n’avez jamais entendu parler de la Souveraineté internationale ? Il y aura du grabuge mais, au moins, on saura exactement pourquoi...
Fetison Rakoto Andrianirina, le champion toutes catégories de la distorsion des faits. S’il figure dans les instances transitoires, Madagascar est mal barré, je vous préviens ! C’est vraiment le genre trop poli pour être honnête.Mais à Madagascar, les beaux parleurs, face à un peuple mal éduqué et désinformé, auront encore de beaux jours devant eux...
Par rapport à toutes ces interprétations d’après accords qui démontrent la capacité de nuisance d’individus comme Fetison Rakoto Andrianirina qui prend vraiment les Malgaches pour des débiles mentaux. En tout cas, si, nous Malgaches, ne pouvons pas nous entendre entre nous, tant pis pour nous. Et si Andry Rajoelina n’arrive pas à faire le grand balayage autour de lui, je parie tout ce que vous voulez mais dans trois ans, le peuple redescendra dans la rue. Car si des ministres ne sont même pas capables de rédiger un rapport d’activités, comment voulez-vous que la majorité de la future transition inclusive et cœtera puissent se pencher sur la révision du code électoral ET de la constitution, trop occupés qu’ils seront à se développer eux-mêmes ? Et rattraper les affaires perdues aussi pour ceux qui étaient déjà là -qui n’ont rien fait pour le peuple- et qui ne vont penser qu’à s’enrichir rapidement, le temps jouant contre eux. Pauvre Andry Rajoelina s’il ne montre pas qu’il est effectivement un homme d’Etat et non un homme de pouvoir.
Même scène à trois semaines d’intervalle. Qu’est-ce qui va changer ? Des personnalités impopulaires vont revenir aux affaires, au nom de l’inclusivité et cœtera. Ne pensez jamais que le calme sera durable dans ces conditions de sauve-dictateurs
Le dimanche 23 août, le président Joachim Chissano et consort donneront une conférence de presse à l’hôtel Carlton. Je n’irais pas pour entendre ce que je sais déjà : une grande phraséologie axées sur : il faut attendre le Sommet de Maputo II, mais toutes les doléances ont été enregistrées (comme l’article 22, à propos de nomination des chefs militaires que Chissano a effectivement rencontré).
Les militaires entourant Chissano, le vendredi 21 août 2009, à l’hôtel Carlton
Peine perdue pour les gars de la Grande muette malgache. Futures peines perdues aussi pour les autres entités (Forces de changement, étudiants, femmes légalistes ou non...) qui entendent constituer une cinquième mouvance. En effet, ces entités ont rencontrés Chissano and Co, ce samedi 22 août 2009 au Carlton. Il paraît qu'ils sont là " pour trouver le consensus et que c'est difficile parce que les Malgaches parlent seuls entre eux "... Bref, tous les opportunistes veulent leur part du gâteau. Mais lesquelles de ces doléances seront mises en application pour le vrai bien du peuple malgache complètement escamoté ? Beaucoup de parler pour ne rien dire en tout cas, sur ce que les confrères de TvPlus appellent "consultations marathon". Déjà donc, je prépare mes godasses pour la prochaine révolution de la Grande Déception. Elle sera rouge en 2013. Après, je pourrais mourir idiot ou pas, tant pis. Ce sera ma dernière révolution. Mais sincèrement, je prie pour que celle d’Andry Rajoelina soit bien la dernière. Tout dépend d’une réelle reconsidération de l’actuelle constitution malgache. Dans un prochain dossier, les clés d’une réussite vers une société malgache responsable. A bientôt. Oh ! J'allais publier une chose très importante: Messieurs les Iznogoud very very bad, vous qui voulez être calife à la place du calife: à quand la traduction intégrale en malgache de tous les textes des accords de Maputo ? Vous voyez, vous ne faites aucun cas de ce peuple que vous prétendez défendre et sans qui aucun de vous ne serez là où vous êtes actuellement. Qui fait le plus pitié dès lors ? Dans moins de 50 ans, la plupart de nous ne serons plus de ce monde. Alors ? Pensez à la génération prochaine et non pas à vos avantages passagers. Merci quand même.
Pour vous prouver que je ne mens pas, voici ce que rapporte le journal l’Express de Madagascar de ce lundi 24 août 2009
Un culte œcuménique sous tension
« Quelques dizaines de personnes sont sorties du gymnase couvert de Mahamasina hier (dimanche 23 août), à l'entrée d’Andry Rajoelina. C'était là qu'a été célébré un culte œcuménique pour la patrie et pour la prochaine rencontre de Maputo. Les membres de la Haute autorité de la transition et du gouvernement y sont venus nombreux. En revanche, aucun représentant des trois autres mouvances n'y a été aperçu ». Vive la désunion même devant Dieu ! Alors que dès qu’un étrange (blanc ou noir) débarque, c’est la ruée. Pauvres esprits de colonisés va !
Jeannot RAMAMBAZAFY
Archives pour les amnésiques qui prennent toujours leur « Dada » pour Saint Marc
La liberté de presse sous Marc Ravalomanana, deux ans seulement après l’euphorie de 2002
Le 28 juin 2004, par la décision n°002/2004-MTPC, le ministre malgache de la Communication, Clermont Gervais Mahazaka, a ordonné la fermeture de Radio Say, pour "diffusion de fausses nouvelles, dénigrement, outrages et injures envers le président de l’Assemblée nationale et un membre du gouvernement, non-respect du cahier des charges".
Le 28 décembre 2004, trois radios privées de Toamasina, ville portuaire de la côte est de l’île de Madagascar, ont été fermées par le gouvernement, suite à l’intervention sur leurs ondes de personnalités de l’opposition. Radio Ny Antsika (RNA), Sky FM et Radio Feon’i Toamasina (RFT) n’émettent plus depuis le 10 décembre et leurs responsables ont été convoqués à la gendarmerie pour enquête.
le 1er mars 2005, Lola Rasoamaharo, directeur de publication du quotidien indépendant La Gazette de la Grande Ile, est condamné à plusieurs peines de prison ferme dans trois différentes affaires de diffamation.
En mai 2005, le correspondant de Radio France Internationale (RFI), Olivier Péguy, est contraint de quitter Madagascar, suite au non-renouvellement de son autorisation d’emploi et, par conséquent, de son permis de séjour.
Le 17 décembre 2008, les autorités malgaches décident de fermer la chaîne de télévision privée Viva, propriété du maire d’Antananarivo, dans la nuit du 13 au 14 décembre 2008, pour avoir diffusé des propos jugés susceptibles de “ troubler l’ordre et la sécurité publique ”. La chaîne venait de diffuser un publi reportage de l’ancien président de la République, Didier Ratsiraka, en exil à Paris depuis 2002.
Jeannot Ramambazafy