A quoi bon jouer le jeu des perturbés de l’esprit et des désinformateurs qui n’ont plus que ce sport qui reflète leur vie déjà minable de portefaix intellectuels. Pour ceux-là , tout est prétexte à distorsion uniquement pour nuire car vu ce qu'ils vont récolter, çà ne vaut vraiment pas le coup (ni le coût) : hypothéquer l'avenir de ses descendants pour des clopinettes du moment présent. Et ils balancent tout ce qui leur passe par la tête, oubliant intentionnellement ce qui a conduit le peuple malgache de Madagascar à descendre dans la rue en 1972, 1991, 2002 et cette année 2009. Les gars : pour être crédibles, rien ne vaut des photos qui, elles, valent mille mots.
Ainsi, le 22 septembre 2009, en marge du Sommet des changements climatiques et de la 64è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Andry Rajoelina, considéré jusqu’à preuve du contraire, comme le président de la transition de Madagascar, a rencontré deux personnalités de poids. Il s’agit de Jean Ping, Président de la Commission de l’Union Africaine et de Muammar Al-Kadhafi, Guide Suprême de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire er socialiste, également président de l’Union Africaine depuis février 2009.
 C’est dire qu’il s’agit effectivement de personnalités de premier plan qui ont sûrement des suggestions et/ou des recommandations à faire au sujet de l’actuelle crise politique malgache. En tout cas, Jean Ping sera à Antananarivo le 6 octobre prochain. Pour « une réunion d’urgence ». Mais cela va-t-il changer grand’chose dans les velléités des trois « mouvances » Zafy-Ratsiraka-Ravalomanana a tout bloquer pour empêcher Andry Rajoelina de demeurer Président de la transition ? On voit encore que ces étrangers, blancs ou noirs, ignorent la capacité de nuisance d’un Malgache contre un autre émanant du fait que la chose la plus simple pour le bien du grand nombre, devient une affaire extrêmement difficile dictée par l’orgueil et l’égoïsme. Il faudra bien deux générations pour se défaire totalement de cette mentalité de colonisé.
En tout cas, quoi qu’il arrive, il ne sera pas question, durant cette transition, d’une reconnaissance internationale quelconque. Qu’on se le dise une fois pour toutes. Celle-ci sera acquise APRES l’organisation d’élections qui mettront un terme définitif à la période de transition. De 2002 à 2004, Marc Ravalomanana, avec son « Premier tour dia vita » a bien attendu deux ans avant d’’être reconnu par ses pairs africains. Alors, la question qui se pose est : que cherchent, au juste, ces chefs des trois « mouvances », présidents vomis et jetés dehors par le peuple malgache dont ils ne se sont guère préoccupés ? Ce n’est pas à  82, 73, 60 ans, et en faisant une alliance contre nature qu’ils espèrent arrêter la marche du temps, tout de même ? Les jeunes Malgaches de Madagascar, ceux de 2009, eux, ont toute la vie devant eux et ils n’ont pas l’intention de reculer pour trois individus dont les projets de société ont été un fiasco, amenant à encore plus de pauvreté intellectuelle et sociale.
Enfin, pour ceux qui, Marc Ravalomanana en tête, déclarent que sans les bailleurs de fonds, les Malgaches sont foutus, voici un texte plus qu’explicite :
En mai 2009, voici ce qu’a constaté Jean-Daniel Chaoui, Président de " Français du Monde - ADFE Madagascar "
« (…) Madagascar fut éligible en 2006 et sa dette publique fut alors effacée. Or, nous venons d’apprendre que la dette malgache s’élève à nouveau à 1,5 milliards USD, nouveau montant cumulé depuis janvier 2006 auprès de la Banque Mondiale. L’information tend à prouver que, les « pays pauvres » restent complètement dépendants des emprunts auprès des bailleurs de fonds quoi qu’il arrive, dette effacée ou pas. Nous percevons donc le fonctionnement d’un système d’équilibre financier de ces pays qui repose et reposera sur le don et l’aide sans remboursement de la communauté internationale, « Ad vitam aeternam ». Robert Blake, représentant-résident de la BM à Madagascar l’a d’ailleurs annoncé ainsi : « le remboursement de ces emprunts s’étale sur 40 ans avec une période de grâce de 10 ans ». Il est clair, dans ces conditions, que Madagascar, comme beaucoup d’autres pays, n’a aucune perspective d’avoir un jour son mot à dire dans les instances de décisions internationales car selon le proverbe, « De qui je mange le pain, je chante la chanson ».
Qui était président à cette époque ? Effectivement endettés jusqu’à ses arrière-petits-enfants, grâce à Dada, Madagascar et les bailleurs de fonds, c’est comme l’eau et le riz. Mais ce genre d’information, personne ne s’en soucie dans les sites et autres blogs. L’important, c’est de se donner de l’importance, même anonymement. Bof, si c’est leur manière de prouver qu’ils existent, encourageons ces vaillants rédacteurs à mieux insulter et parler de choses qu’ils ignorent complètement. C’est ce que j’ai toujours appelé : le paraître sans être ni devenir. Pauvres concombres irresponsables, va. Mais attention : tout, ici-bas, a un prix qu’il faudra payer un jour ou l’autre. Le pire comme le meilleur.
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C'est pas tout çà mais, la 64ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, pour le grand débat, présidée par le Libyen Ali Abdussalam Treki, s'est ouverte officiellement, ce mercredi 23 septembre 2009. Madagascar était bel et bien lÃ
Dans l'après-midi de cette première journée de la 64ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Andry Rajoelina a assisté à la réunion de haut niveau, sur le thème « Investing in our common future: healthy women, healthy children, more money for health and more health for money » ( littéralement : investir dans notre futur commun: femmes en bonne santé, enfants en bonne santé, plus d'argent pour la santé et plus de santé pour l'argent).
Cette réunion de haut niveau a eu lieu dans la salle du Conseil de tutelle, au siège de l'ONU, et entre dans le cadre des différents travaux de commission de cette 64è session de l'Assemblée générale des Nations-Unies. Elle a vu la participation de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, dont le Président de la HAT, Andry Rajoelina, à la tête de la délégation malgache composée du vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, du ministre de l'Energie et celui de l'Environnement et des Forêts, ainsi que du Directeur de Cabinet de la Présidence.
La particularité de cette réunion a résidé dans les interventions de deux importantes personnalités qui sont : le Premier Ministre britannique Gordon Brown et le Président de la Banque mondiale, Robert Zoellik.
Dossier préparé et mis en ligne par : Jeannot Ramambazafy (Antananarivo, le 23/09/09)