Comme on dit, il n’est jamais trop tard pour bien faire… Et il vaut mieux des réactions tardives que pas de réactions du tout. Je ne sais pas quel impact cela aura mais, au moins, elles auront eu le mérite d’exister. Mais avant de vous dévoiler ces documents historiques, des correspondants fidèles m’ont fait parvenir des échos du passage d’Andry Rajoelina, surtout sa rencontre avec des membres de la diaspora. Cette rencontre a eu lieu le mardi 29 septembre 2009. De quoi ont-ils discuté ? Ces derniers temps, il s’avère que le mot d’ordre est : le silence est d’or…
Les autres se reconnaîtront. Comme ici, en cravate orange, Mister Jacques Rakotomalala, le Conseiller discret...
Après le double raté (selon le japonais Yamamoto Kadératé) à l’Onu -on m’écrit du monde entier pour me demander : pourquoi, à l’annonce du Président Ali Treki, le Président de la Haute Autorité de Madagascar ne s’est-il pas présenté ?- ne pas réagir eu été encore plus honteux. Cela a été fait et je vous donne les lettres envoyées à qui de droit.
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Par ailleurs, encore à travers des mails reçus de partout, plusieurs lecteurs se posent l’autre question que l’on semblé éluder : qui porte vraiment une large part de responsabilité face au travail de lobbying effectué par Me Thawambe-Mwamba ? Le représentant permanent à l’Onu ou le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères ? La majorité a opté pour Zina Razafy-Andrianarivelo, « représentant permanent à l’Onu », censé connaître les arcanes des Nations Unies où il est en poste depuis quelques années. Mais le moment est-il de polémiquer ? Surtout que Mister Zina vient juste de sortir d’une attaque axée sur une affaire de corruption qu’il a vite fait d’élucider.
Extraits de The Guardian.co.uk
Anti-corruption campaigners The Corner House were the first to level allegations of bribery at Mabey & Johnson in 2004. Mabeys, which has made donations to the Conservative party, denied the claims, dismissing the campaigners as "a self-professed anti-corporate NGO based in Dorset and boasting just three members".
Sue Hawley, of The Corner House, said today: "A remarkable pattern of corruption has now been exposed. It is time for other companies to clean up their act."
Mabeys has also pleaded guilty to sanctions-busting by paying £363,000 to Saddam Hussein's government in 2001-2 – the first time the British government has prosecuted a company for breaking those sanctions.
Overseas politicians and officials named by the SFO as implicated in bribery by Mabey & Johnson included the following:
Ghana
Ato Quarshie (former roads minister)
Saddique Boniface (minister of works)
Amadu Seidu (former deputy roads minister)
Edward Lord-Attivor (chairman inter-city transport corp)
George Sipa-Yankey (health minister)
Madagascar
Zina Andrianarivelo-Razafy (permanent representative at the UN)
Lt-Col Jean Tsaranazy (former public works minister)
Jamaica
Joseph Uriah Hibbert (former works minister)
 Angola
Antonio Gois (former general manager state bridges agency)
João Fucungo (former director state bridges agency)
Mozambique
Carlos Fragoso (former head of DNEP, directorate of roads and bridges)
Bangladesh
Khandaker Rahman (chief engineer, roads & highways department)
Voici la réponse de l'Ambassadeur Zina Razafy-Andrianarivelo
Bon, c’est tout pour aujourd’hui. A Madagascar, on attend impatiemment les déclarations d’Andry Rajoelina.
Dossier de Jeannot Ramambazafy
30 septembre 2009