C’est à l’heure limite de ce mardi 6 octobre 2009 que les 4 « mouvances » sont tombées d’accord sur le nom des trois principaux leaders de cette transition, seconde partie donc, à Madagascar. Il est revenu à Ablassé Ouedraogo, émissaire de l’Union africaine d’annoncer les noms.
 VidĂ©o de l'annonce de l'Ă©missaire de l'Union africaine, AblassĂ© Ouedraogo, ce 6 octobre 2009, au Carlton Ă AntananarivoÂ
Si Andry Rajoelina, qui demeure logiquement et légitiment Président de la transition, n’est plus à présenter,  les deux autres personnalités sont :
Premier ministre : Eugène Régis Mangalaza issu de la « mouvance » Didier Ratsiraka. Il s’agit l’ancien recteur de l’université de Toamasina. Il a décroché son doctorat d’Etat de l’université de Bordeaux II en 1988, est spécialiste en sciences sociales et possède des compétences en investigation et en expertise. M. Mangalaza est aussi auteur de nombreux ouvrages à caractère socio-culturel.
Vice-Président : Emmanuel Rakotovahiny, de la « mouvance » Zafy Albert, docteur vétérinaire, ancien ministre de l’Agriculture du gouvernement Ramanantsoa, après les évènements de mai 1972 ;  ancien second Premier ministre de Zafy Albert, après Me Francisque Ravony ; Président du parti UNDD et vice-Président du Comité de Réconciliation nationale (CRN).
Il ne reste plus que la signature de cet accord consensuel et le lieu où il sera signé. Cependant, la « mouvance » Ravalomanana reste prompte à engendrer les difficultés. En effet, à travers les déclarations de Fetison Rakoto Andrianirina, si cette « mouvance » ne voit aucun inconvénient à ce que le président de la transition demeure Andry Rajoelina , par contre, elle demande aux « vazaha » à ce qu’il ne puisse pas se présenter aux prochaines élections pr ésidentiellees « parce qu’il a pris le pouvoir par la rue ». Or, en relisant les accords de Maputo, seuls les membres du gouvernement ne pourront pas se présenter à cette élection. Décidément, c’est l’ultime cartouche pour les pro-Ravalomanana. Et qui va encore retarder les choses, dès le départ des grands « vazaha ».
Jeannot Ramambazafy
6 octobre 2009