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Le 25 septembre 2009, avec sa motion d’ordre, Me Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères du Congolais Joseph Kabila, parlant au nom de la Sadc, avait intégré l’Union des Comores comme appuyant sa démarche pour empêcher le Président Andry Rajoelina de s’exprimer à la tribune de l’Onu.
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Comme la vérité éclate toujours, tôt ou tard, voici une réponse qui indique également que l’Union des Comores N’EST PAS MEMBRES DE LA SADC.
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 A présent, il ne faut pas rêver. Pourquoi des menteurs comme cet avocat véreux, ne démissionnent jamais en Afrique ? Au contraire, ils s’enfonceront encore plus dans leur duplicité. Mais tout aura une fin. Et elle sera très vilaine pour cet homme qui salit le titre même de ministre des Affaires étrangères. Ce qui lui va comme un gant c’est : Thambwe Mwamba, ministre des Etranges affaires.
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Maintenant, voici la teneur du discours interdit du Président Andry Nirina Rajoelina :
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POLITIQUE
Transition
Ravalomanana menace le consensus
La transition consensuelle démarre mal. La mouvance Ravalomanana menace de ne pas signer l’accord établi au Carlton. Elle conteste la présidence attribuée à Andry Rajoelina.
Marc Ravalomanana remet en cause l'accord conclu mardi, à l'hôtel Carlton, sur l'attribution du poste de président de la Transition à Andry Rajoelina.
Dans son intervention téléphonique directe à ses partisans réunis sur la place de la légalité à Ankorondrano, l'ancien président de la République a déclaré hier, pour la énième fois, qu'il n'est pas du tout acceptable de confier le pouvoir au puschiste. Il a tenu un discours incitant les manifestants de Magro à la résistance.
Sur un ton sévère, Marc Ravalomanana a déclaré très nettement sa position pour signifier qu'il ne cautionne pas la résolution de la réunion des représentants des quatre mouvances politiques sous l'égide du Groupe international du contact. «Je vous dis clairement que je n'apposerai pas ma signature sur le présent accord», a-t-il soutenu. Sa déclaration a apparemment obtenu l'adhésion des légalistes qui l'ont accueillie avec enthousiasme.
Avant d'être mis en œuvre, l'accord de Carlton devrait être approuvé par les quatre chefs de mouvances, à savoir les anciens présidents de la République Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy ainsi que le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina.
Ainsi, l'ancien député Yves Aimé Rakotoarison du Tiako i Madagasikara a pris en considération cette question de procédure pour avancer que pour sa mouvance, «seul Marc Ravalomanana détient le dernier mot» sur l'accord de Carlton.
Aucune contradiction
Joint au téléphone, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de file de la mouvance Ravalomanana à la réunion du GIC à Anosy, a annoncé que «la déclaration du président Ravalomanana et la position tenue par la délégation au Carlton ne sont pas contradictoires». Il tient de ce fait à ôter un quelconque doute chez les partisans de l'ancien chef d'État.
En effet, il a affirmé mardi à l'Agence France Presse que la mouvance Ravalomanana a accepté que Andry Rajoelina soit le président de la Transition. Mais pour donner une neutralité à la Transition et pour ne pas légitimer le changement de régime anticonstitutionnel qu'il a provoqué, la mouvance Ravalomanana exige qu'il ne puisse pas être candidat à la prochaine élection (présidentielle). «Sinon, le processus sera caduc. J'ose espérer que la communauté internationale en est consciente», a-t-il menacé.
Pour sa part, Emmanuel Rakotovahiny, vice-président de la Transition suivant l'accord de Carlton, n'a pas hésité à dénoncer l'attitude de Marc Ravalomanana contre l'installation de Andry Rajoelina à la tête de la Transition. «Une mouvance va-t-elle prendre la Nation en otage ?», s'est-il demandé. Et de conclure: «Les trois autres vont avancer si elle n'est pas
Encadré
Pas de blocage selon les médiateurs
L’équipe de médiation affiche la sérénité après l’annonce faite par l’ancien président Marc Ravalomanana hier, au Magro à Ankorondrano. «Cela ne constitue pas un blocage pour nous», a indiqué Ablassé Ouedraogo, envoyé spécial de Jean Ping, président de commission à l’Union africaine.
«Jean Ping a déjà précisé mardi que le Groupe international de contact (GIC) a pris acte de la forte objection de la délégation Ravalomanana. Mais celle-ci ne porte pas sur les accords de Maputo», a-t-il ajouté. «C’était la question du Premier ministre qui avait bloqué les négociations dans la capitale mozambicaine. Celle-ci a été réglée. La préoccupation du GIC partante est maintenant la mise en œuvre des accords», a lancé Ablassé Ouedraogo.».
http://www.lexpressmada.com/index.php?p=display&id=30076
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Et qu'en pensent les Etats-Unis d'Amérique ?
Du gouvernement de Barack Obama
Antananarivo, 8 Octobre, 2009 :
Les Etats-Unis constatent avec encouragement les étapes récemment franchises par tous les groupes politiques Malagasy pour la mise en place d'un gouvernement consensuel et inclusif de la transition. Nous exhortons toutes les parties concernées à poursuivre ces efforts et à installer, dans l'esprit de compromis, un gouvernement inclusif de la transition ayant la capacité de restaurer la gouvernance constitutionnelle et l'état de droit, par le biais d'élections libres, justes et inclusives suivant le calendrier et le cadre prévus par les accords de Maputo.
 Nous louons et exprimons tout notre soutien envers les efforts de l'équipe de médiation dirigée par le Président de la Commission Paix et Sécurité de l'Union Africaine, Monsieur Jean Ping et l'ancien Président Mozambicain Joachim Chissano, pour trouver une solution pacifique, consensuelle et inclusive à cette crise politique. Â
Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY
Antananarivo, le 8 octobre 2009