Maharante Jean de Dieu, avant d’avoir été nommé ministre de l’Elevage du second gouvernement du Premier ministre Monja Roindefo était le gouverneur de la province de Toliara, avant les évènements de 2002. Obligé de partir en exil, il a résidé en France où il a approfondi ses études de droit. Natif de la même province que Monja Roindefo, Maharante Jean de Dieu lui lance, ici, un message clair.
http://www.youtube.com/watch?v=7waRFOjXkDQ
" Pour résumer, c’est la charte de Maputo et quelques articles compatibles avec cette charte qui constituent le bloc de constitutionnalité qui nous régit actuellement. Cela signifie qu’il est erroné de dire que le président de la transition et le chef du gouvernement sont deux institutions différentes. Ainsi, en mettant en pratique la charte de Maputo, le président de la transition est habilité à nommer le nouveau Premier ministre. C’est sur cela que repose le débat du moment. Peut-il ou ne peut-il pas nommer ce nouveau Premier ministre, selon cette charte ? Oui car cela est aussi compatible avec l’accord du 6 octobre au Carlton. Il a été dit qu’il ne s’agissait que d’un communiqué et que ce n’était pas suffisant (propos de Monja Roindefo, le 9 octobre). Il y a déjà un cadre légal, une base juridique nommant les personnalités qui dirigeront la transition. Une nomination par le président de la transition est tout à fait légale, par conséquent.
Je suis en très bon terme avec le premier ministre Monja Roindefo (tous les deux viennent de l’ancienne province de Toliara, sud de Madagascar) et mon passage au sein de ce gouvernement de la Hat m’a permis de constaté que c’est un homme intelligent, sage est très cultivé. S’il mon frère Monja Roindefo écoute cette émission, j’ai un message à lui transmettre : je le supplie de faire marche arrière et qu’il accepte le poste de président du Conseil supérieur de la transition, inscrit dans la charte de Maputo, que lui a proposé le président Andry Rajoelina.  Je pense qu’il a eu le temps de réfléchir et je me base sur sa sagesse. Il serait bien pour lui d’accepter ce poste ".
Recueillis et traduits par Jeannot RAMAMBAZAFY