Lors d’un point de presse au Carlton, le 28 octobre 2009 après-midi, Ablassé Oudraogo, émissaire de l’Union africaine -composante du Groupe international de contact ou GIC-, a été clair en ce qui concerne le sommet d’Addis Abeba prévu du 3 au 5 novembre prochain.
Grandes lignes de ses explications claires et nettes
« Il n’y aura plus de signatures à Addis-Abeba. Les signatures ont eu lieu à Maputo et ce que nous allons faire à Addis-Abeba les 3, 4 et 5 novembre 2009, c’est juste la finalisation du partage des pouvoirs pendant la transition ». Par ailleurs, il n’est plus question d’autres mouvances, en dehors des quatre qui ont signé l’accord à Maputo. Dans ce genre d’information et pour éviter toute interprétation, rien ne vaut la vidéo :
Vidéo des déclarations d’Ablassé Ouédraogo, un ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, ancien directeur général adjoint de l'Office mondiale du Commerce (OMC), chargé du dossier de la diversité culturelle auprès du secrétaire général de la Francophonie et actuellement émissaire de l’Union africaine pour cette crise politique malgache de 2009.
A propos du professeur Zafy Albert, il semble que les deux postes avancés, à savoir celui du Premier ministre et du Président du Conseil de la transition pour la Réconciliation nationale, lui conviennent parfaitement. Et puis, il cherche, malgré tout, l’intérêt de la nation. Pour parler de Didier Ratsiraka, notons que c’est donc dans la Capitale éthiopienne qu’il fêtera ses 73 ans, puisqu’il est né le 4 novembre 1936. Certains qui parlent de son retour au pouvoir sont-ils vraiment sérieux ? Concernant Marc Ravalomanana en particulier, son attitude désespérante reflète son cas de désespéré. Comment peut-on répondre d’une manière aussi incohérente dans un journal comme « Le Monde » ? C’est la fuite en avant vers un gouffre d’où il remontera difficilement. C’est le jeune Sébastien Hervieu, dont j’ai parlé dans mon dossier « Grandeur et décadence du citoyen Marc Ravalomanana », qui a effectué cette interview datée du 29 octobre 2009.
 Madagascar : le président déchu accuse la France
Pour lui, le GTT et ses "enfants", je publie, ci-dessous, la lettre de Sg de l’OIF adressée au PRESIDENT de la transition Andry Rajoelina.
Connaissant les réactions du président démissionnaire redevenu simple citoyen complètement dépité, osera-t-il aussi s’attaquer à Abdou Diouf ? Je l’avais prévenu, lui, les GTT et ses « enfants » : " Tandremo ihany ity vava  sy ny soratra soratana e ! Ny Tantara tsy maintsy hitsara ".
En tout cas, ne jurons jamais de rien rapidement dans cette sortie de crise au forceps. Certes, d’âpres discussions auront lieu sur ce terrain éthiopien « neutre », choisi par Ravalomanana. Pour la pure forme, les Malgaches politiciens étant très gens « polis » (pour être honnêtes). Car le bouquet final se fera toujours dans la Grande île. Et comme  Madagascar est le pays de tous les impossibles, quelques entourloupettes pourront encore avoir lieu au retour des délégations….
Jeannot RAMAMBAZAFY