La campagne électorale pour être le premier magistrat de la ville d’Antananarivo suit sans cours, sans incident notoire de la part des partisans de chaque candidat en lice. C’est au niveau de l’atmosphère liée à des coupures de courant comme la Capitale de Madagascar n’en a jamais vu que la bât blesse. Au milieu de cela le travail des journalistes. Si quelques-uns agissent en professionnels à travers un humour acidulé, d’autres ont le « courage » de défendre leur maître en écrivant des imbécilités pures et simples. Ce journaliste anonyme du journal « Le Quotidien » ignore qu’il hypothèque son avenir et celui de sa descendance
La campagne électorale pour être le premier magistrat de la ville d’Antananarivo suit sans cours, sans incident notoire de la part des partisans de chaque candidat en lice. C’est au niveau de l’atmosphère liée à des coupures de courant comme la Capitale de Madagascar n’en a jamais vu. Au milieu de cela le travail des journalistes. Si quelques-uns agissent en professionnels à travers un humour acidulé, d’autres ont le « courage » de défendre leur maître en écrivant des imbécilités pures et simples. Ce journaliste anonyme du journal « Le Quotidien » ignore qu’il hypothèque son avenir et celui de sa descendance. Certains visiteurs de madagate.com me reprochent de ne pas parler des autres candidats pour cette course à la mairie d’Antananarivo. J’ai déjà expliqué qu’il n’y a pas grand’chose à raconter. Bien que m’étant engagé et positionné, il est vrai que mon métier de journaliste professionnel d’investigations m’oblige à être objectif.
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Ainsi, je suis persuadé que les coupures de presse ci-dessus, datant du 29 novembre 2007, résument la question. Pour ce qui est du candidat Marc Ramiarinjatovo (association Madagasikara Vaovao), il poursuit son pèlerinage à travers les quartiers avec, pour programme : le changement de mentalité et une nouvelle vision pour la gestion de la Cite-des-Mille. Par ailleurs, contrairement aux locomotives TGV et Rafalimanana qui insèrent quotidiennement des encarts payants de leur bulletin de vote respectif dans les principaux journaux locaux, M. Ramiarinjatovo est le seul à avoir publié un vrai journal distribué gratuitement et vantant ses « zava-bita » durant son mandat en tant que maire d’Alasora, une des collines sacrées de l’Imerina.
Dans le volet humoristique, la palme revient à notre ami et caricaturiste Aimé Razafy, ancien de Madagascat Tribune et œuvrant actuellement à la Gazette de la Grande Île. Cette caricature de la publicité du candidat TIM entre dans le cadre de ces séries de délestage intempestif, et sans crier gare, que les Antananariviens n’ont jamais subi de mémoire d’homme. Il y a trois ans, le pouvoir avait promis que tout ne serait qu’un mauvais souvenir. En cette année 2007, il a été procédé à l’achat de groupes électrogènes onéreux fonctionnant avec du carburant ; la facture de l’eau et de l’électricité a été majorée de 15% avec la promesse présidentielle que les services seront améliorés. Tu parles ! Non seulement la situation dans la Capitale mène lentement mais sûrement de nombreuses sociétés vers la faillite, faute de ne pouvoir travailler convenablement mais des faits sociaux liés à l’obscurité, jaillissent dans de nombreux quartiers.
Cet article "anonyme" se trouve en bonne place Ă la page deux de ce journal de Marc Ravalomanana
De là à lier ce jamais-vu en matière de coupure de courant à la campagne pour les élections municipales, il n’y a qu’un pas. Si cela est tout à fait plausible pour un pouvoir TIM qui a vraiment tout à perdre en ne gagnant pas cette bataille (d’idées) d’Antananarivo, de son côté, le journal « Le Quotidien », appartenant au président Ravalomanana, verse dans l’imbécilité dont les impacts seront contraires à l’effet escompté. Je ne saurai me taire sur ce genre de pratique lâche et veule qui appelle à une chasse aux sorcières quel que soit le verdict des urnes. Publier ce genre d’article, non signé en prime, c’est un acte de suicide à travers un amalgame que seuls les lèche-bottes patentés sont capables de faire. Seulement, connaissant l’homme qu’il sert aveuglément -ou même téléguidé par « des ordres venant d’en haut »-, l’auteur anonyme de cet «article» (en cas de non signature, la responsabilité retombe sur la directeur de publication), ne sera jamais remercier comme il en rêve intérieurement. Il va finir par se faire révoquer à la moindre occasion. Encore un qui ne sait vraiment pas tirer des leçons de l’Histoire. En semant un venin aussi mal placé dans les esprits de l’opinion, il se fait des ennemis pour rien. En défendant une « cause » qu’on croit juste, il faut d’abord avoir le courage d’agir à visage découvert. Quoi qu’il en soit, tous les journalistes, ici, savent que le style d’écriture est celui de Gérard C., un écrivaillon qui déshonore la profession de journaliste. Car il confond liberté de presse et liberté de semer du n’importe quoi, anonymement, sans mesurer réellement ce qu’il a déclenché. Il devrait savoir que les vrais professionnels sont appelés pour leur compétence sans préjugé de république. Par ailleurs, en mettant de l’huile sur le feu, à propos de M. Pierrot Rajaonarivelo, il met en doute l’efficacité des renseignements généraux français, du CIS malgache, du Bianco. Bref, de nos jours, blanchir de l’argent n’est pas aussi aisé que de l’écrire bêtement. Sans être devin, je lui prédis un avenir très très sombre, à travers son « scoop ». La RDB (Radio Bon Bosco) et d’obédience catholique et Naina Rabearivony qui ne travaille plus à la Tvm a le droit le plus strict de mettre son savoir-faire au service de qui il veut. C’est trop facile. Faire d’Andry TGV un candidat de l’opposition, c’est prouvé un signe de faiblesse de la part des férus de la pensée unique. Avec cette logique, tout le monde sera taxé d'opposants comme au temps de la révolution socialiste. Au fait, Marv Ravalomanana n'a-t-il pas été objet d'une enquête du pouvoir AREMA qui, à un moment l'a accusé de tous les pêchés de la terre, jusqu'à interdire de vol son avion ? Donc, l'histoire est un éternel recommencement et il y aura toujours des imbéciles zélés pour encenser quelqu'un qui le reniera à la première ondée socio-politique venue. Enfin, il faut de tout pour faire un monde, pas vrai ? Et moi, pour Gérard C., je suis quoi ? J'attends impatiemment un article à mon sujet et j'aurai le plaisir de lui fournir une photo.
Je ne sais pas mais ici, Marc Ravalomanana ressemble Ă Don Diego de La Vega alias Zorro. Non ?
Mais peut-être que je me trompe et que c'est la vérité ? Du coup, grâce à son article, Gérard C. deviendra aussi riche que son maître dont il n’est qu’une créature servile, même pas un bouffon, quoi qu'il en soit ? Comme il l’écrit si bien : l’avenir nous le dira. Pour l’heure, nous vous proposons la photo du futur président, prise lors de son mariage, en 1975, avec demoiselle Lalao Rakotonirainy qu’il a rencontré pour la première fois à la gare routière d’Ampasampito, objet d’une rénovation qui venue à point nommé pour soutenir son poulain Hery Rafalimanana qui a tout l’appareil et les personnalités de l’Etat à ses côtés. S’il perd cette bataille, il embarquera Gérard C. dans ses bagages. Donc, ils vont tout faire, même « l’infaisable » pour gagner. A preuve déjà , cet article que je verse dans les archives de la tribune de l’Histoire.
Jeannot Ramambazafy