"H" comme Hery R. ou comme HVM…
L’édition 2015 de la carte annuelle des risques, réalisée par « Control Risks », un cabinet de conseil britannique, indique clairement que les risques politiques et de sûreté bas pour les entreprises, en Afrique, sont qualifiés « d’extrême » en Centrafrique et en Somalie et « d’élevé » (High – H sur la carte) en Algérie, au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Congo, en Égypte, en Libye, à Madagascar, en République Démocratique du Congo et au Zimbabwe.
Le rapport de « Control Risks » (rapport complet en anglais et en PDF ICI), rendu public le 09 décembre 2014, a fait l’objet de recherches et d’analyses minutieuses sur les risques sécuritaires, géopolitiques et économiques pour les entreprises et les personnes à travers le monde. Intitulé « le nouveau désordre mondial », le document donne un aperçu très sévère et critique de l’environnement économique et sécuritaire à travers le monde. Les risques politiques pour les entreprises sont mesurés en fonction des réglementations défavorables, de l’insécurité juridique, de l’exposition à la corruption, de la nationalisation ou de sanctions internationales.
Seuls six pays africains se situent dans la catégorie des pays à « risques politiques bas » (Low – L sur la carte). Il s’agit du Botswana, du Cap-Vert, du Maroc, de Maurice, de la Namibie et des Seychelles.
Réalisé en collaboration avec des chercheurs de la firme « Oxford Economics », le rapport de « Control Risks » précise que l’augmentation des risques dans les économies émergentes est liée aux perspectives encourageantes offertes par les pays en développement.
Recueillis par Jeannot Ramambazafy