Discours d'ouverture de la Troisième Université d'été par Fanantenandrainy Ratsimbazafy Président de TIM France.
Je vous remercie de votre venue, certains d'entre nous viennent de loin et ont laissé leurs préoccupartions de côté pour consacrer cette journée à nos travaux. Ce sont nos troisièmes Universités d'Eté. Les deux premières éditions ont été initiées par TIM France et ont eu lieu à Paris. Pour cette édition les autres TIM de l'extérieur viennent rejoindre TIM France, TIM Sud Ouest France qui nous accueille, TIM Suisse France voisine, TIM Belgique, TIM Allemagne et d'autres encore qui ont souhaité nous rejoindre mais sont retenus par divers obligations.
Nous avons retenus six thèmes à développer pour ces deux jours. Trois sur l'économie, un sur la gouvernance, et deux sur la politique. Sur la politique, nous nous pencherons sur la place des TIM de l'extérieur ainsi que leur rôle. Le comportement souhaitable au regard des droits, devoirs et responsabilités des membres, hommes et femmes politiques en puissance. Sur la gouvernance, nous verrons comment appréhender les nouvelles relations avec les citoyens au moyen des nouvelles technologies. Sur l'économie nous développerons les idées sur le développement, l'amélioraton, et la consolidation de la capacité de l'économie malgache à créer de la richesse. Je souligne que contrairement aux deux éditions précédentes de ces universités, aucun thème sur le social n'a été retenu. La raison en est simple : il faut que nous envoyions un signal politique fort en annonçant que « Seul la Personne libre peut guider la Nation vers la lumière ! ». Ce choix est un acte de liberté. Cela fait des décennies que notre économie est incapable de créer de la richesse, donc de fournir les moyens de corriger les injustices dues aux accidents sociaux. Nous ne pouvons rien contre les accidents dont la nature est la source même si notre devoir est aussi d'en corriger les conséquences, en revanche nous, femmes et hommes agissants, nous sommes entièrement responsables des accidents sociaux. Dès que l'on s'attèle à des tâches colossales relevant du social nous sommes obligés de recourir aux aides extérieures, c'est-à -dire aux richesses, que des hommes et des femmes d'autres pays ont créées. Je vous propose donc aujourd'hui de nous fixer comme finalité non pas seulement la lutte défensive contre la pauvreté et les crises économiques à répetition. Au contraire de mener l'attaque pour conquérir de nouveaux horizons. Transformer l'économie malgache en économie créatrice de richesse et nous donner les moyens des politiques que nous souhaitons avoir pour nos concitoyens et notre pays. Evidemment ceux qui, parce qu'ils ont pris des initiatives, ont travaillé, ont employé leurs talents, qui ont été épargnés par les aléas et ont pu et pourrons s'enrichir selon leurs ambitions ont leur place à part entière dans ce système d'autant qu'ils créent des emplois pour les autres, et s'acquittent de leurs devoirs fiscaux envers la nation. C'est un acte de liberté car c'est le choix de commencer de nouvelles choses, d'améliorer l'existant que nos ancêtres nous ont legué : « Augmenter » la fondation de notre cité fondement de l'autorité de toute homme politique. Un homme politique n'a d'autorité que s'il a contribué à la conservation , l'élargissement et le renforcement de la fondation de sa cité. Notre nation a besoin de personne libre et si j'ose aller plus loin : ce sont des personnes qui « se libèrent » ce dont notre pays a besoin aujourd'hui et dans les années à venir. La liberté et l'action ne se dissocient pas mais se déterminent mutuellement. Or seule l'action caractérise l'homme politique dans sa détermination à réaliser les projets qu'il a entrepris pour son peuple et son pays. L'action renouvelle, renforce, gère et conserve la fondation de la cité. C 'est comme cela qu'il guidera sa nation vers le vrai progrès, vers la « Lumière ». Créer de entreprises au pays, améliorer les termes de l'échange de l'économie malgache pour qu'elle s'affirme dans l'économie mondiale, trouver les moyens de financement de l'économie, pratiquer la bonne gouvernance à l'aide des nouvelles technologies, faire gagner les prochaines élections au Président Ravalomanana pour pouvoircontinuer, gérer et conserver qui a été commencé et se donner les moyens d'en commencer encore plus : voilà nos domaines d'action où nous pourrons montrer au monde que nous sommes des personnes libres et par-dessus tout, où nous pourrons attirer nos concitoyens et ceux qui aiment Madagascar pour qu'ils « se libèrent » à leur tour pour que nous nous guidions mutuellement vers le vrai progrès, vers la « Lumière ». Je termine mon discours et commence les travaux en déclarant simplement : "Les troisièmes Universités d'Eté de TIM en France à Bordeaux sont ouvertes !".
Le président de TIM France.
Fanantenandrainy Ratsimbazafy.