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Madagascar-UE. Problèmes de compétences et non de financement

Non, ce n’est pas le 7ème dialogue politique du 2 mai 2019, mais le 6ème dialogue politique du 18 décembre 2017. Mais les acteurs portaient le même titre. Et il était déjà question du financement pour la réhabilitation des RN6 et RN13

Pour Madagascar, l’Union européenne (UE) fait partie des entités financières qu’on nomme bailleurs de fonds « traditionnels ». Et, une fois encore, après le 7ème dialogue politique Madagascar-UE -le premier auquel assiste le président Andry Rajoelina-, apparaît cette manie exécrable de faire du triomphalisme qui n’est pas du tout à l’honneur de l’actuel président de la république malagasy qui, de personne humble, devient humilié par un entourage d’incompétents, et risquera d’être humiliant, cassant envers le peuple, à la longue. A son corps défendant ? Mais ne sommes-nous pas les premiers responsables de nos collaborateurs ? Les conneries verbales de certains « experts » qui parlent en son nom, qui le mettent en exergue, dépassent l’entendement ainsi que les frontières et agacent sérieusement les gens… sérieux justement. Cela commence à écorner fortement le capital « confiance » accordé au nouveau président qui, pourtant -et personnellement- agit dans le respect de la parole donnée.

Personnellement, de mon côté, je suis contre la malhonnêteté intellectuelle car c’est comme ça que commence le début de la fin pour tout dirigeant élu qui, au début, se sent patriote et tout et tout mais qui, à mesure que le temps passe, bercé par les sirènes de rapports à la Norbert Anandra (vous connaissez l’affaire Antsakabary, j’en suis sûr), finira comme Ravalomanana malgré ses 4L et frigos promis pour chaque ménage malagasy, ou même comme Rajaonarimampianina avec ses 08% mérités au premier tour. Après un dossier sur la Banque mondiale (« Madagascar. Les réalités vues par la Banque mondiale », in « La Gazette de la Grande île » du samedi 04 mai 2019), en voici un sur l’UE, qui consiste à rappeler le passé, aux dirigeants présents, afin qu’ils abordent différemment l’avenir. Car, il est dit quelque part que l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions, mais, également, que l’occasion fait le larron. Place à l’UE à Madagascar avec quelques épisodes vrais et véridiques qui permettent d’affirmer que l’Histoire du développement de la Grande île de l’océan Indien est effectivement un éternel recommencement.

Carlton Anosy, 13 février 2015. L’Ambassadeur de l’UE à Madagascar, Antonio Benito-Sanchez Gaspar, et le ministre malgache des Finances et du Budget, Gervais François Marie Rako­to­arima­nana, droit importé du Canada, qui a fini par déposer sa démission le 14 juillet 2017

Le 13 février 2015, au Carlton Anosy, sous l’égide du président Hery Rajaonarimampianina, s’est tenu un séminaire d’évaluation globale et « indépendante » de la coopération UE-Madagascar. A l’époque, on parlait de « grande première de l’UE et ses relations avec Madagascar ». Mais franchement, à quoi cela a-t-il servi de rappeler qu’entre 2002 et 2013,  c’est-à-dire durant 11 ans, la coopération entre l’Union Européenne et Madagascar a couvert un volume total d’engagement de plus d’un milliard d’euros ? Avec force détails : 889 millions d’euros (soit 82%) provenant du FED et 191 millions d’euros émanant du budget annuel des institutions européennes. Le point fort de ces rappels ? L’annulation, en 2004, sous Ravalomanana, de près de 376 millions d’euros de dettes par la France (membre de l’UE), lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’Économie. Mais à quoi diable cette annulation de dettes a-t-elle aussi servi, étant donné que 11 ans après,Madagascar est devenu un pays "pauvre" toujours surendetté ?

Il faut se rappeler que la coopération européenne au développement est présente à Madagascar depuis 1959. Il y a 60 ans. Mais ce n’est qu’en 1984 que la délégation européenne a été officiellement connue. J’étais déjà journaliste à l’arrivée de Guy Petitpierre (décédé en mars 2013). Il avait succédé à Dru Barron et d’autres délégués dont le nom a été perdu dans la tourmente d’une histoire écrite sans l’apport des actuelles nouvelles technologies de l’information.

Les deux sièges successifs de la délégation de l'Union européenne à Madagascar

A l’époque, le siège de la délégation de l'Union européenne se trouvait dans l'immeuble des assurances « Ny Havana », aux 67 ha. De nos jours, il se trouve dans la tour Zital à Ankorondrano. Le grand changement est que, depuis le 23 juin 2000, le partenariat Madagascar-UE s'inscrit dans l’Accord de Cotonou ou Accord de Partenariat ACP (Afrique/Caraïbes/Pacifique)-UE signé à Cotonou au Bénin.

15 janvier 1984. Premier document officiel trouvé à propos de la délégation de l'UE. En ce temps-là, elle s'appelait Délégation de la Commission des communautés européennes. Madagascar était en plein dans la révolution de l'amiral Didier Ratsiraka. Son petit livre rouge et son paradis socialiste sont à jamais perdus depuis...

Quels auront été les apports perdus le long de ces 60 ans ? Voici l’exemple du projet Madio (Madagascar, Dial, Instat, Orstom) d’un montant total de 15.400.000 de FF (francs français) financés par l’UE (3.000.000 FF), la Coopération française (1.700.000 FF) et l’Orstom (10.700.000 FF). Cela faisait beaucoup en milliards FMG (francs malagasy).

« En 1995, lorsque la Coopération française a décidé de lancer Madio un projet d’appui à l’analyse et à l’information statistiques auprès de I’Instat, conjointement avec l’Union européenne, la situation en matière statistique était profondément détériorée dans beaucoup de secteurs. L’analyse économique reposait sur des données peu fiables, ou même inexistantes, dans certains domaines. Le projet Madio s’était donné pour objectif de produire trois enquêtes annuelles sur l’emploi, l’industrie et le milieu rural et de développer sur cette base des analyses et une réflexion macroéconomiques. Durant tout mon mandat à Madagascar, c’est-à-dire de la fin 1995 à la mi-1999, j’ai eu le privilège de bénéficier des travaux du projet Madio. S’il me fallait caractériser d’un mot ce projet, je dirais qu’il me paraît à plus d’un titre, pertinent. Mais il S’il me fallait émettre un regret, je dirais que la pérennisation des acquis de Madio ne me paraît pas assurée. Ainsi que nous avions eu l’occasion d’en discuter avant le départ des uns et des autres, les projets, lorsqu’ils sont bien montés et bien pilotés, constituent un cadre sécurisant et stimulant, qui permettent aux meilleurs des cadres nationaux d’exprimer leur compétence, d’acquérir de l’expérience et du savoir-faire. L’ennui est qu’on ne sait pas encore bien comment pérenniser ce cadre, maintenir ces conditions sécurisantes et stimulantes dans l’institution qui doit assurer la relève du projet. C’est là où une meilleure articulation entre l’aide-projet et l’appui budgétaire devrait être trouvée, afin que le second vienne automatiquement prolonger et maintenir les acquis de la première ».


Guy Petitpierre, Délégué de l’Union européenne à Madagascar

« Contrairement à l’idée couramment admise, le problème de fond (Ndrl : sans « s ») à Madagascar n’est pas un problème financier, mais un problème de compétences. L’abandon récent de l’enquête agricole de base, qui disposait pourtant de plusieurs milliards de francs malgaches, en est la démonstration la plus récente ». Pascal Delorme, expert CESD/UE auprès de l'Instat, en 1999

Effectivement, le projet Madio, c’est comme quelque chose qui n’avait jamais existé, de nos jours. Mais que de centaines de milliards perdus pour rien. En FF ou dollars. Pour résumer et faire court : à partir de cette année 1999, il n’y a jamais eu continuité de l’État à Madagascar. Et cela ne s’est pas arrangé avec le président Hery Rajaonarimampianina, haï de son peuple, qui a prôné le non-sens de « rupture dans la continuité ».

A la délégation de l’UE, après Guy Petitpierre, vinrent ensuite : Pierre Protar (2000-2004) ; Jean-Claude Boidin (2005-2009 ; Leonidas Tezapsidis (2010-2014) ; Benito-Sanchez Gaspar (2014-2018)et Giovanni Di Girolamo (2018-…). Sans avoir cherché à s’immiscer dans les affaires internes d’un Etat souverain, voici quelques déclarations qui ne font pas rire du tout, sinon rire jaune.


Réponse de Pierre Protar à une question d’un confrère dans le quotidien « Les Nouvelles » du 15 décembre 2004 :

Les Nouvelles : On a le sentiment, au niveau de l’aide internationale, qui est conséquente, que l’on vit un éternel recommencement. On bégaie. Si on prend l’Alaotra, la Samangoky, le programme routier, l’entretien des routes, des ponts, les hôpitaux etc... On remet toujours sur les rails les mêmes projets, comme si le relais ne passait pas.

Pierre Protar : « Vous avez entièrement raison. Les financements communautaires, depuis les années 60 et même 1959, ont abouti parfois à financer quatre fois certains tronçons routiers ! ».


Le Premier ministre était alors le Général Charles Rabemananjara

Points de vue de Jean-Claude Boidin sur le Madagascar Action Plan ou MAP, le 21 mars 2007, au Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS) à Androhibe.

« Le premier manquement se manifeste par l'absence de chiffrage dans le document de Plan d'actions pour Madagascar. Le Map promet des résultats sans signifier combien ça coûte. Le Map devrait définir avec clarté la part de contribution des investisseurs privés, les aides internationales sous forme de dons, les financements par des prêts. Il faut expliquer si Madagascar sera de nouveau un pays endetté (…). Si on parle, par exemple, de planning familial, il faut définir en détail les chemins pour atteindre les résultats. Il ne faut pas se contenter d'annoncer l'objectif. Le Map est aussi silencieux sur la question des risques naturels comme les intempéries et les accidents. Il ne s'agit pas, simplement, d'envoyer des vivres aux sinistrés après les dégâts ou de mobiliser les éléments de la Croix rouge ».


Extraits du dernier discours à Madagascar de Leonidas Tezapsidis, lors de la Journée de l’Europe 2014 : « Mon souhait est que le peuple malgache avec l'engagement de chacun et notre appui, puisse obtenir et préserver ces résultats durement acquis en Europe: la démocratie, l’État de droit, la prospérité partagée ». Peu avant son départ définitif, il a déclaré un « truc » qui a permis au régime Hvm/Rajaonarimampianina de s’en donner à cœur-joie pour piller le pays : « La violation répétée de la Constitution est une affaire interne à Madagascar. Nous n’interférons pas dans les affaires internes et politiques de Madagascar ». En clair, cela ne signifie-t-il pas : volez votre peuple, détournez les deniers publics, nous donnerons toujours des sous ?

Depuis Guy Petitpierre donc, nous connaissons tous la racine de tous les maux qui minent Madagascar depuis 60 ans. Mais au nom du suffrage universel, et jusqu’ici, tous les présidents de la république élus n’en ont fait qu’à leur tête. Et c’est l’éternel recommencement des mêmes demandes et des mêmes projets qui n’ont jamais abouti ou qui ont été « perdus » en cours de route… Comme les sous. Seulement, certains taux d’intérêts ont été, sont et seront toujours supportés par le peuple malagasy sur trois générations au moins. Subventions ou pas subventions, dons ou prêts.


Andris Piebalgs et Hery Rajaonarimampianina au Palais d’État d'Iavoloha

Début juin 2014, lors de la visite du Commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, à Madagascar, il a été annoncé la mise en route du 11éme FED dont le montant indicatif pour le pays est de 445,455 millions d’euros « sous forme de dons ». Mais le régime Rajaonarimampianina a fait du surplace -pour ne pas dire plus sur cet oublié volontaire- durant toute une année entière. Rappelons que le FED (Fonds européen de développement) est une subvention pour le développement dans le cadre des accords internationaux de Cotonou entre États membres de l'UE et pays ACP. Elle est accordée dans le but de promouvoir le développement économique, culturel et social des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, pays ayant signé l'accord de Cotonou, dans le but de contribuer à la paix et la sécurité et de promouvoir un environnement politique démocratique stable. Le budget global du 11éme FED est de 30,506 milliards d’euros et sa durée va de 2014 à 2020.

Cela nous ramène à l’actuel président Andry Rajoelina. Extraits du communiqué conjoint Présidence de Madagascar-UE à l’issue du 7ème dialogue politique, organisé au Palais d’État à Iavoloha, le 2 mai 2019 : « (…) Les deux parties ont passé en revue la mise en œuvre du PIN ainsi que les fonds régionaux et les lignes thématiques de l’UE. Les deux parties ont évoqué le financement par l’UE de la réhabilitation de deux routes nationales, RN6 et RN13, d'un investissement total d'EUR 232 millions. La partie Malagasy et l'UE se sont réjouis de la bonne conjoncture de la coopération bilatérale. Presque la totalité de l'allocation de EUR 492 millions du Programme Indicatif National du 11ème FED étant déjà engagée et débloquée (…) ».

Amnésie totale ou mémoire courte au sein de l’entourage du président Rajoelina, qui crie « victoire » (pas lui mais son entourage), à propos des RN6 et RN13 ? Toujours est-il que le 18 décembre 2017 a eu lieu, au Palais d’État à Iavoloha également, le 6ème dialogue politique en présence du président Hery Rajaonarimampianina. A ce moment-là, l’UE, dirigée par l’Ambassadeur Antonio Benito-Sanchez Gaspar, avait annoncé la mise en œuvre du nouvel instrument du Plan d’Investissement extérieur. Le financement pour la réhabilitation des RN6 et RN13, d’un montant total de 232 millions d’euros a également été annoncé ce jour-là. En ce qui concerne l’appui au développement, 80% de l’allocation initiale de 518 millions d’euros du Programme Indicatif National du 11ème FED avaient déjà été engagés dont 25% payés lors de la dernière réunion du dialogue politique entre les deux parties.

Il s’agissait de la 5ème réunion du dialogue politique entre Madagascar et l’Union européenne qui s’est tenue à la Résidence de France à Ivandry, le 9 novembre 2016. A ce moment-là, le Premier ministre, Olivier Mahafaly, avait informé sur les préparatifs de la Conférence de Bailleurs et d’Investisseurs à Paris, « qui présentera 50 projets d’une valeur de plus de 5 milliards de dollars ». Et l’UE, à la veille du Sommet de Francophonie, avait encouragé le gouvernement à saisir cette occasion pour présenter Madagascar comme un « nouveau Madagascar - pays des opportunités ». Et effectivement, Paris, capitale de la France, pays membre de l’UE, a accueilli les 1er et 2 décembre 2016, la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs (CBI) pour Madagascar organisée par l’État malagasy. Ce, avec l’appui de la Banque mondiale, du PNUD, de l’UNESCO et de la BAD.  L’objectif était de mobiliser 5,4 milliards de dollars, sur trois ans, pour le financement du programme de développement de Madagascar.


Extraits du discours de Michäelle Jean, alors Secrétaire générale de la Francophonie (à gauche sur la photo ci-dessus), le 1er décembre 2016 à Paris : « (…) Que Madagascar ait pu, en effet, organiser avec tant de succès son plus grand événement international depuis l’indépendance, témoigne du dynamisme de ses autorités et de sa population, si peu de temps après le retour de l’ordre constitutionnel en 2014 (…) ». Elle n’a pas été réélue à son poste, détenue par la Rwandaise Louise Mushikiwabo depuis le 1er janvier 2019.


Extraits du discours du Dr Akinwumi A. Adesina, Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), lors de cette Conférence des bailleurs de fonds à Paris : « (…) Madagascar doit en effet être reconnu pour sa richesse et non pour sa pauvreté.  Notre enjeu à tous est de soutenir le Président de la République et le bon peuple de Madagascar à travers le Plan National de Développement (PND). Permettez-moi d’être encore plus clair : Nous sommes ici pour vous soutenir de toutes nos forces. Aujourd'hui, les engagements en cours du Groupe de la Banque Africaine de Développement à Madagascar en soutien à la mise en œuvre du Plan national de développement, portent sur 9 opérations d’un montant total de 250 millions de dollars américains. Excellence Monsieur le Président Héry, je sais que vous êtes déterminé à aller vite, très vite, si vous en avez les moyens. Eh bien vous avez raison. Le Groupe de la Banque africaine de développement se propose de mobiliser 1 milliard de dollars pour accompagner vos efforts dans la mise en œuvre du Plan national de développement ».

Le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Madi Hamada, s’était aussi rendu à Paris pour porter la voix de l’Indianocéanie à la Conférence internationale des bailleurs pour Madagascar des 1er et 2 décembre 2016. Il avait été révélé que « cette conférence a permis de lever 6,4 milliards de dollars (5,8 milliards d’€) au bénéfice du Plan national de développement malgache ». Mais plus personne n’a entendu parler de cette conférence et de ce pactole annoncé. Une partie a-t-elle été effectivement débloquée ? Si oui, à quoi a-t-elle servi ? Ces milliards de dollars vont-ils réapparaître sous la forme d’appui à l’IEM (Initiative pour l’Émergence de Madagascar) ? Sous quelles conditions, dès lors ? Mais cela s’appellera toujours continuité de l’État et non pas grande faculté de persuasion d’experts en « on-ne-sait-plus quoi », sinon en dire n’importe quoi au nom d’Andry Tgv qui prendra alors le train en marche.

Cette fois-ci, à Addis-Abeba, le 10 février 2019, le bon docteur Akinwumi A. Adesina a dû dire : « Excellence Monsieur le Président Andry, je sais que vous êtes déterminé à aller vite, très vite, si vous en avez les moyens ». Une banque, BAD ou good, reste une banque appliquant la diplomatie psychologiquement flatteuse

A mon sens, si le président Andry Rajoelina -qui a rencontré le Président de la BAD en Éthiopie, le 10 février 2019…- compte apporter un réel changement dans la manière de faire, je lui rappelle, s’il le sait déjà, que dans l’UE, il existe plus de 450 fonds disponibles dont 37 subventions européennes destinées aux pays en développement. Cela s’appelle HORIZON 2020. Le budget global est de 79 milliards d’euros. Il sert à subvenir financièrement à des projets de Recherche et d'Innovation visant à établir une économie fondée sur la connaissance et l’innovation. Le projet Tana-Masoandro en aurait aussi bien besoin. Mais suis-je bête ! Bien sûr que ses collaborateurs experts, qui lui veulent tous du bien, sont au courant. N’est-ce pas ? Seulement, ils sont complètement nuls en matière de communication en général, institutionnelle en particulier. Chacun(e) voulant tirer la couverture à soi. Mais pas pour le mieux-être du peuple, à vrai dire, et aux antipodes des directives présidentielles originelles. And the song remains the song. Till when ?...

Dossier de Jeannot Ramambazafy également publié dans "La Gazette de la Grande île" du mercredi 08 mai 2019


Mis à jour ( Jeudi, 09 Mai 2019 03:46 )  
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