Bien bien bien. Enfin, les bailleurs de fonds sont devenus plus réalistes. Déclarations de l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, SEM Niels Marquardt sur Rfi, le vendredi 6 février 2009.
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L’animateur de Rfi : « (…) Demain -samedi 7 janvier-, à l’appel du Maire, on attend un nouveau rassemblement dans la Capitale malgache. Andry Rajoelina a d’ailleurs prévue qu’il annoncerait un nouveau gouvernement. Alors, d’un côté, la communauté internationale a déjà rappelé Andry Rajoelina à l’ordre et lui demande de respecter la Constitution. D’ailleurs un émissaire des Nations Unies doit arriver ce week-end dans l’île, afin d’évaluer la situation ; mais, d’un autre côté, pour les pays étrangers, le président malgache, Marc Ravalomanana, n’est pas non plus exempt de tous reproches. Il est même visiblement lâché par une partie des bailleurs de fonds. C’est une information Rfi : 35 millions de dollars d’aides ont été gelés fin décembre 2007. Il faut savoir que Marc Ravalomanana n’est pas seulement président, c’est également un chef d’entreprises et les financiers lui reprochent de ne plus faire la différence entre les caisses de l’Etat et celle de sa société (lire le dossier Tikoland, par ailleurs). Selon Niels Marquardt, ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, c’est donc le moment, pour lui d’écouter les doléances du peuple malgache » :
« Je pense que le moment est propice pour bien écouter ce que dit la population malgache. Ils expriment très clairement leur mécontentement dans plusieurs sens. Je pense que c’est le moment, pour les uns et pour les autres, de faire l’analyse de la situation et réagir vers une meilleure gouvernance et avec, heu, je ne sais pas C’est aux Malgaches de décidé comment ils vont traduire ces doléances en meilleure gouvernance mais c’est çà le message que j’entends dans le choix des magasins qui ont été brûlés. C’est un message assez fort dans cette affaire. Il ne faut pas trop mélanger les affaires privées et les affaires d’Etat ».
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Transcription : Jeannot Ramambazafy – Journaliste
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S’il fallait mourir…
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Aux dernières nouvelles, le nom de Jeannot Ramambazafy se trouve au côté de celui de l’ancien président Didier Ratsiraka, de sa fille Sophie, de l’opérateur économique Edgard Razafindravahy et de bien d’autres encore. S’il fallait mourir, faisons-le dans l’humour western. D’où mon choix pour l’affiche ci-dessus. Ce qui ne veut pas dire que je ne dois pas rester vigilant et garder mes arrières. En tout cas, ce n’est pas pire que d’avoir été pris en otage, à Diego Suarez, par les fédéralistes de Coutiti en 1991. Journalisme ? Un vrai métier à risques multiples. Reporters Sans Frontières : (encore) à vous de jouer ! Merci d’avance.
Jeannot Ramambazafy – Journaliste
Carte professionnelle n°0357 délivrée par le ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication ; le président de la commission « Carte d’identité professionnelle de journaliste » ; le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar. Validité : 2007 - 2010
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