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Place du 13 mai, le 12 février 2009
« Je voudrais m’exprimer un tout petit peu en français pour que la presse internationale, ici présente, comprenne quelque chose de plus important, par rapport à leur communication ou par rapport aux nouvelles qu’elle transmet au niveau international. Vous posez toujours la question : est-ce que vous n’étiez pas conscients qu’il y avait un risque à prendre, en marchant vers Ambohitsorohitra ? Et je vous repose la question : Est-ce que vous n’êtes pas aussi conscients qu’il y avait et qu’il y a un droit du peuple malgache, de la population malgache, à travers cette marche vers Ambohitsorohitra ? Qu’est-ce qui est le plus important ?
Le risque ou le droit du peuple ? Donc, nous vous invitons, quand vous faites votre communication, à être plus précis et plus clairs parce cela prête toujours à confusion par rapport à l’opinion internationale. Masi de toutes les manières, nous prenons toujours les précautions de transmettre nos propres informations, à travers nos propres canaux d’informations parce que, quelquefois, nous ne voulons pas que les informations soient biaisées.
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On pose toujours la question de la légalité. Je voudrais interpeler l’opinion internationale : est-ce que nous sommes conscients du procès d’Outrot qui s’est passé en France ? Des instructions, des procédures légales qui ont été exécutées dans le cadre légal, alors qu’actuellement tout le monde sait que, dans cette légalité, dans cette couverture légale, il y avait de l’illégalité qui a porté atteinte à des libertés fondamentales des citoyens. Donc, si nous faisons notre revendication, si nous disons tout le temps haut et fort que les gens qui prétendent actuellement porter la constitutionnalité et agir dans la légalité : c’est eux-mêmes qui n’ont jamais respecté la légalité dans ce pays ! C’est eux-mêmes qui ont pris l’argent public dans les banques centrales à Morondava, à Toliara, dans les provinces actuellement ; et cette gabegie-là nous ne pouvons pas l’accepter et rester les bras croisés. C’est pour cela que nous continuons à mettre en place le gouvernement de la transition ; à mettre en place les institutions de la transition pour la IVè république. Je vous remercie de votre attention ».
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Député élu à Vohipeno, président du groupe parlementaire pour la démocratie et le développement de l’Assemblée nationale
Magistrat de 1er grade, présidente de chambre à la Cour d’appel de Toliara, membre du CSM (Conseil suprême de la magistrature), élue dans le ressort de la Cour d’appel de Toliara, compétences dans le droit international du travail, droits fonciers, droits de la femme
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Cela, en plus des quatre ministres nommés précédemment, qui sont :
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Reportage : Jeannot Ramambazafy - Journaliste