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Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont donc enfin rencontrés, ce samedi 21 février 2009, sous l’égide du Ffkm. Cela signifie que la démarche pour un dialogue entre les deux protagonistes des l’actuelle crise malgache, a porté ses fruits, de la part de la communauté internationale.
L’entrée de l’épiscopat Bucas à Antanimena. A gauche, un garde présidentiel et son lance-roquettes
Les journalistes dans l’expectative
Décidément, il y en a qui sont atteints de paranoïa…
Voici ce qui a été convenu entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, à l’issue de leur première rencontre, ce samedi 21 février 2009 à l’épiscopat Bucas Antanimena, sous l’égide du Conseil œcuménique des églises chrétiennes à Madagascar.
L’original de la déclaration en malgache photographié ci-dessus
TRADUCTION DE LA DECLARATION
Nous, ici au Ffkm, nous remercions le Seigneur pour ce qui s’est produit, ici, à Antanimena, aujourd’hui 21 janvier 2009, à savoir l’organisation de la rencontre entre le Président Marc Ravalomanana et Monsieur Andry Rajoelina. Nous les remercions tous les deux d’avoir eu l’humilité et le courage pour répondre à cet appel du Ffkm.
A l’issue des diverses échanges de vues, voici les cinq points qui ont été convenus, de part et d’autre :
1. Faire cesser la guerre des ondes à base de provocations er de dénigrement sans fondement
2. Faire cesser la propagation de toute information non fondée, faire cesser la désinformation intentionnelle
3. Faire cesser tous les actes de pillage et toutes destructions des biens d’autrui et de l’administration
4. Faire cesser toutes les manifestations dans la rue
5. Faire cesser toutes arrestations arbitraires à connotation politique
Suivent les signatures de : Mgr Ranarivelo Samoela Jaona (anglican), Mgr Odon Razanakolona, Président du Ffkm (catholique romain), Pasteur Rakoto Endor Modeste (luthérien). Pasteur Lala Rasendrahasina (protestant réformé), de gauche à droite sur la photo ci-dessus
La sortie de l’auto d’Andry Rajoelina, après près d’une heure de face-à -face avec Marc Ravalomanana
Comme il s’agissait d’une rencontre totalement à huis clos, je n’ai pas pu ramener des photos des deux protagonistes ensemble. En tout cas, un pas a été fait dans la résolution de cette crise qui est loin d’être entièrement achevée car les avis sont très mitigés à propos de ces mesures. Seront-elles respectées à … 100% ? Quoi qu’il en soit, ces mesures préliminaires figurent comme une trêve, un cessez-le-feu. Mais, encore une fois, l’important était le rapprochement, le dialogue. Puisse-t-il être constructif et répondre aux desiderata de la population malgache toute entière.
A gauche, en gilet vert, le Général Organès, ministre de la sécurité de la HAT
Jeannot Ramambazafy - Journaliste
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