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Koa mino aho Ingahy Tale fa voarainao ny afatry ny mpiara-miasa aminao teo, ataovy ankalahana io satria ny radiom-pirenena malagasy, an’ny vahoaka fa tsy anao, ary izay miaraka miasa aminao lehibe ao, ampahatsiahivo azy fa tokony hieritreritra isika leiretsy, fa dia ireo vahoaka maro be tonga isan’andro isan’andro, na avy orana na maina andro dia ho jerenareo fotsiny sy ho fahanareo lainga amin’ny zavatra afa fotsiny ve ny vahoaka malagasy maneranan’i Madagasikara ? Mieritrereta anareo. Mieritrereta anareo. Fa na dia ny fijalian’ireto vahoaka ireto, na ny faharetany, na ny fijoroany aza, zavatra tsy voavidinareo vola ary tsy atakalony n’inona n’inona. Koa ianareo izay mamafy lainga, lainga izay afafinareo amin’io radiom-pirenena io, lainga izay afafinareo amin’io radio televiziona malagasy io, tandremo e ! Tandremo e ! Fa Malagasy mitovy aminareo ireto. Manana taranaka ihany koa ianareo izay handova sy hiaina ity firenena malalan-tsika ity, tezaina tamin’ny fiainana ara-mpomba kristianina ary mijoro mandrakariva. Fa na dia ireo famazan’ireo Hcc ireo ange efa tsy fidiny e ! Mbola anao koa ianareo ? Ka dia mieritrereta ». Traduction des déclarations de Marc Ravalomanana sur la Place du 13 mai, le 6 février 2002

« Les journalistes, les reporteurs d’images, les journalistes de télévision venus de l’étranger présents chez nous peuvent envoyer des informations à l’extérieur très rapidement. Mais vous, vous fermez ce qui existe déjà. Parce que l’on a su, la semaine dernière, que des stations de radios et de télévision ont été fermées par le premier responsable des informations ou le ministre de l’Information (Ndrl : Fredo Betsimifira à l’époque, devenu, en 2002, l’un des gouverneurs des cinq « Etats indépendants » créés par Didier Ratsiraka pour tenter de rester au pouvoir). Ainsi, il faut que cela parvienne à votre esprit que : si certains mettent en place des centres d’informations, vous, vous passez votre temps à fermer ceux qui existent. Aussi, réfléchissez bien car le peuple malgache a besoin d’informations.

Bruno Andriantavison, ministre responsable, digne héritier de Fredo Betsimifira, en ayant fermé radio Viva réouverte par… Marc Ravalomanana. Qu’attend encore pour démissionner cet ancien Dg de la Mbs (Malagasy Broadcasting System) présidentielle, inconnu sur la place du 13 mai en 2002 ?

J’en suis conscient. Vous, le personnel de la radio télévision malagasy (RTM), vous avez entendu le témoignage de vos collègues, tout à l’heure, sur la désinformation, les mensonges que vous diffusez. Ce n’est pas nous qui vous jugerons mais d’autres qui le feront très bien à notre place, particulièrement dans l’avenir et jusqu’à votre descendance la plus éloignée. Vous devez réfléchir. Aussi, monsieur le directeur, je crois que vous avez entendu le message de vos collaborateurs. Faites de l’information ouverte à tous, parce que la radio nationale malgache appartient au peuple mais n’est pas votre propriété personnelle. Rappelez-le à vos supérieurs. Comment pouvez-vous négliger, minimiser ce peuple qui vient nombreux, ici, tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il règne une chaleur torride ? Comment pouvez-vous diffuser des mensonges au peuple malgache dans tout Madagascar ? Réfléchissez. Réfléchissez ne serait-ce qu’à la souffrance, la patience, la volonté de témoigner de ce peuple. Ce sont des choses qui ne s’achètent pas et qu’il n’échangera contrer rien au monde. Aussi, vous qui diffusez des mensonges à la Rnm et à la tvm, prenez garde ! Prenez garde ! Ces gens [qui écoutent vos mensonges] sont des Malgaches comme vous. Vous avez aussi une descendance qui héritera de cette nation bien-aimée et y vivra, qui a été éduqué dans le christianisme et qui sera omniprésente. Déjà que nous ne devons subir [les mensonges] de la Hcc (Ndlr : Haute cour constitutionnelle dont les membres avaient été envoyés dans un hôtel à Mantasoa pour « examiner » les résultats des «élections de décembre 2001, en toute quiétude). Et vous allez encore poursuivre cela ? Aussi, réfléchissez ! ».

Personne ne l’a obligé à dire ce qui précède, n’est-ce pas, père Sylvain Urfer (religieux catholique expulsé au nom de Dieu seul sait quoi ?). En ce début du mois de mars 2009, nous retournons les mêmes phrases à Marc Ravalomanana qui faire pire que le régime auquel il a succédé. En effet, utilisant un système de brouillage diabolique, les radios « rebelles » Viva et Antsiva sont extrêmement difficile à capter et Viva télévision ne peut plus émettre d’images depuis le samedi 28 février 2009.

Pourquoi « paria de la Bible ! » comme titre ? Tout simplement, parce qu’après avoir entendu cet enregistrement qui le condamne lui-même, Marc Ravalomanana est devenu le centre des versets glanés dans le livre de la vie des chrétiens. Car ce personnage a bâti sa dictature actuelle sur un verset tiré de l’évangile de Saint Marc (« Mino fotsiny ihany » ou Croyez tout simplement ; il a, lors de son premier mandat, parlé de « Fahamarina sy Fahamasinana » (Vérité et Sacralité) et il est l’inamovible vice-président de la Fjkm, l’église protestante réformée à Madagascar qu’il inonde de subventions diverses. Mais personne ne peut acheter une place pour le Paradis…

Actuellement donc, c’est tout le peuple malgache que Marc Ravalomanana hait. Mais le peuple en a été conscient avec cette vente de la Terre-des-Ancêtres (« Tanindrazana ») à son insu et cet achat d’un Boeing 7037-700 de 60 millions de dollars avec désinvolture voire dédain lorsqu’il fallait rendre compte de la provenance de cette somme faramineuse en regard de la pauvreté des Malgaches.

Ensuite, un communiqué émanant de l’ambassade de Chine nous est parvenu. Il informe que «Tsy misy mihitsy izany fampidirana fitoavam-piadiana teto Madagasikara izany. Ny fitaovana tonga eto Madagasikara, araky ny voalazan’ilay fanambarana, dia fiarovan-doha sy ampinga fiarovana amin’ny tora-bato ary ireo dia efa fitaovana nialoha lavitra nisian’ny krizy eto Madagasikara no novidian’ny fanjakana malagasy ».

En bon français : Il n’a jamais été question d’importation d’armes de guerre à Madagascar. Ceux qui y sont, selon ce communiqué, sont des casques et des boucliers pour se protéger des jets de pierres et qui ont été achetés bien avant l’actuelle crise que traverse Madagascar. Ah bon ? On ne demande qu’à croire, tout simplement, mais çà fait un peu qui s’excuse s’accuse, n’est-ce pas ?

Enfin les déclarations du Général Marcel Ranjeva, ministre des Etranges affaires, de retour du Sommet de la SADC à la Rnm :

Les trois grandes décisions concernant la crise à Madagascar. Primo, la SADC n’accorde aucun crédit pour un coup d’Etat ; secundo, la SADC est prête à apporter son aide dans la livraison de « matériels » aux normes internationales pour faire face aux émeutes ; tertio, la SADC est aussi prête à mieux former les éléments des forces de l’ordre malgaches. Cela pour le retour à la paix et protéger le peuple et ses biens. Tout le monde aspire à le croire mais…

Le Premier ministre et le Président de la HAT, ce lundi 2 mars 2008 sur la place du 13 mai

La ministre de la Justice de la HAT a pris la parole. A sa droite, l’infatigable Sareraka

Reboza Julien, ancien ministre et ancien parlementaire

Pierre Andrianantenaina, ancien ministre professeur à l’université d’Ankatso

Une large majorité de jeunes qui ne veulent plus se laisser conter des mensonges et payer pour des comptes de fait

Un dossier de Jeannot Ramambazafy

(Antananarivo, le 2 mars 2009)