La crise à Madagascar arrive à son point d’achèvement. Mais des velléités, des sursauts d’orgueil sont encore à prévoir du côté du régime Ravalomanana. Avant qu’il ne passe à d’autres actes plus horribles, voici le mot d’ordre : tu ne tueras point
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LEGITIME ATTAQUE
En fait, la phrase exacte doit être : tu ne tueras plus ! Mais Marc Ravalomanana, lui-même, est-il en mesure de maîtriser ses « troupes » ? Lentement mais inexorablement, il devient l’homme qu’il ne fait plus bien de fréquenter. Le dernier en date à avoir subi la réponse à ses entêtements est Guy Rivo Randrianarisoa, nommé Président de délégation spéciale (Pds) pour la ville d’Antananarivo. Sa belle demeure et ses deux voitures ont été dévorées par le feu, le mardi 10 mars 2009. Souvent, la majorité des gens ne savent pas -ou plus exactement feignent de ne pas savoir- les tenants exacts de ce genre d’aboutissement ruinant toute une vie. Ils prient tout simplement pour que cela ne leur arrive pas. Mais de quoi auraient-ils peur s’ils n’ont rien à se reprocher ? Il s’agit d’un mécanisme universel de légitime attaque. Les faibles d’esprit bardés de diplômes ne comprendront pas. Toutefois, rappelez-vous constamment que tout acte que vous effectuez sera, tôt ou tard, jugé selon l’impact momentané qu’il aura eu sur le grand nombre. Ce n’est pas la peine de vous défiler. Il existe trois catégories de justice : la justice divine, la justice des hommes et la justice populaire. Cette dernière relève de la justice immanente, directement liée à la justice divine, et qui apparaît lorsque le système judiciaire humain d’un pays est en plein dysfonctionnement. Il n’y a et n’y aura jamais aucune forme de procès, du respect de la légalité. Le tribunal de l’histoire tranche, juge et punit. Une revanche de sauvages diront les simplistes et les simplets. Il ignore l’œil de Caïn.
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AMBOHITSOROHITRA 2009
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Samedi 7 février 2009, loin devant le palais d’Ambohitsorohitra. A quoi çà sert de faire des tas de simagrées ? J’étais au beau milieu de la foule au moment où les tirs nourris ont commencé sans aucun avertissement. Tombant à la renverse avec ma caméra qui a été abîmée, j’ai été sauvé des balles par un panneau publicitaire. Mais j’ai vu des gens tomber des arbres, des jeunes fauchés par des rafales de balles réelles. Des tirs effectués non pas au jugé mais à travers des lunettes de visée. Sinon, comment expliquer ces trous dans les têtes, dans les cous, dans la poitrine ? Il y avait en face de nous, bel et bien des tireurs d’élite très bien entrainés, comme les footballeurs entrainés à tirer des coups francs et/ou des penalties. Et vous voulez encore chercher des excuses pour le chef suprême des forces armées malgaches qui, donc, aura été le seul à pouvoir et vouloir donner des ordres pour assassiner des manifestants aux mains nues ?
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AVENUE DE L’INDEPENDANCE 1972
Samedi 13 mai 1972, j’avais 18 ans. La veille, des éléments des Forces républicaines de sécurité ou FRS avaient envahi le campus universitaire d’Ankatso, ignorant la notion de franchise. Cette nuit, ils ont emmené tous ceux qui, à leurs yeux, étaient les meneurs de la grève estudiantine à l’époque. Ils ont été transportés à Arivonimamo avant d’être transférés par avion vers le bagne de Nosy Lava. En ce temps, le seul aéroport était celui d’Arivonimamo, situé à 40 km de la Capitale. Ce samedi 13 mai 1972 donc, nous les étudiants, sommes descendus sur l’avenue de l’indépendance avec nos banderoles où était inscrit : « Avoay ny namanay ! », libérez nos camarades ! Réponse : les éléments des FRS nous ont tirés dessus avec des mitraillettes. Et je me souviens d’une chose : groupés du côté de l’hôtel Glacier, il y avait des gendarmes. Mais ils ne sont pas intervenus sinon je ne serai pas là , à vous raconter cette tranche de l’histoire de Madagascar. Pourquoi l’hôtel de ville a été incendié ce jour-là ? Simplement parce que des FRS s’y étaient réfugiés. Comme ils étaient toujours armés, la seule façon de les faire sortir avait consisté à les enfumer. Malheureusement, l’enfumage est devenu un feu qui a tout ravagé. Par la suite, ce lieu a été baptisé Place du 13 mai et toutes les luttes qui suivirent eurent comme point de départ cet endroit, symbole de la liberté d’expression, d’opinion et de réunion : 1991, 2001-2002, 2009.
PACTE AVEC LE DIABLE
Comment un Marc Ravalomanana pouvait-il ignorer cela ? Lui, le vice-président de l’église protestante réformée de Mdagascar (Fjkm). Lui qui avait toujours mis en exergue Marc 5, verset 36 : « Mais Jésus ne prêta aucune attention à leurs paroles et dit à Jaïrus : N’aies pas peur et crois seulement » « Mino fotsiny ihany ». Parce que, justement, il y a la justice immanente. Tu ne tueras point ! On n’utilise pas le nom de Dieu impunément. A partir de l’instant où il a songé à toiletté la constitution à son avantage, Marc Ravalomanana a tout simplement pactisé avec le diable. Qui est le diable ? De nos jours, c’est la somme des richesses et des honneurs liés à un pouvoir absolu. Les diplômes honoris causa ont affaibli la résistance du pieux Marc Ravalomanana à la tentation. Sinon, comment expliquer son extrême rapidité à tout accaparer, à faire de la Grande île de Madagascar sa propriété privée ? Les Malgaches auraient bien pu avaler la pilule jusqu’à la fin de son second mandat si ce n’était que les promesses les plus faciles à tenir devenaient au fil du temps, des mirages inaccessibles. Pactiser avec le diable c’est toujours une demande de sang en retour. C’est toujours le prix à payer dans ce genre de contrat. Humain, Marc Ravalomanana n’osera jamais sacrifier sa propre descendance. Or, c’est le but ultime de satan. Alors, pour faire illusion, c’est le peuple malgache qui sera amené à l’autel de lucifer. Mais au bout du compte, et c’est immuable car c’est l’ultime objectif satanique, la famille Ravalomanana sera maudite jusqu’à la dernière génération. Ce n’est pas de ma faute mais indéniablement celle de certains d’entre vous qui espériez savourer éternellement richesses et honneurs acquis par l’esprit du malin. Regardez-vous dans un miroir. Qui êtes-vous, à présent ? La personne qui a peur de sa propre ombre ? Le suppôt de satan qui a contribué à sa victoire en brossant Marc Ravalomanana dans le sens du poil ? Un être humain qui craint Dieu et qui ose se lever face à toutes les injustices passées et présentes ? A vous de voir avec votre conscience. Vous êtes parmi ces trois catégories, ne vous leurrez pas : la justice immanente récompense ou bien punit.
L’OUBLI DE DIEU
En 7 ans, chiffre sacré il paraît, Marc Ravalomanana n’aura été que le propre artisan de sa descente aux enfers. Après avoir utilisé le miroir aux alouettes, il a commencé par des envolées verbales qui n’ont rien eu de lyriques du tout. Puis, il a poursuivi avec des phrases dédaigneuses envers le peuple malgache pour finir par lui tirer dessus. A un moment de l’Histoire de l’Humanité, il y a toujours des hommes qui se lèvent contre un tyran. Non pas spontanément, à moins d’être un fou, mais à la suite d’évènements insupportables complètement ignorés par des dirigeants plus occupés à penser à leurs propres intérêts qu’à celui du peuple, bien abrités -qu’ils croient dur comme fer- sous le parapluie d’une loi fondamentale façonnée à la mesure de leurs ambitions démesurées. Tout va pour le mieux à coups de décisions ministériels, d’ordonnances, de décrets à l’encontre des empêcheurs de s’enrichir rondement. La crise actuelle a pour point de départ l’élection d’Andry Rajoelina comme maire de la ville d’Antananarivo, au mois de décembre 2007, avec, en prime, 63,72% des suffrages exprimés. Echec cuisant pour un maître après Dieu, ancien premier magistrat de la Capitale de surcroît, que la victoire d’un jeune homme qui n’est pas membre du parti Tim (« Tiako i Madagasikara » ou J’aime Madagascar) qu’il a fondé. Et là , satan entre en scène. Je passe sur les détails mais ce que ce pouvoir Ravalomanana a fait subir à toute la ville d’Antananarivo, est… infernal. Il n’y a pas d’autre mot puisque c’est l’œuvre du maître des ténèbres. Le principal défaut de l’être humain chrétien, dont il ne pourra que rarement se défaire, est que lorsqu’il pense que tout va bien pour lui dans le meilleur d’un monde qui le met au-dessus de toutes les lois, il oublie Dieu mais cherche à se rattraper en paradant devant des assemblées religieuses et en offrant « généreusement » mais très médiatiquement des dons par-ci par-là , surtout aux paroisses Fjkm « timisées ». Pour se donner bonne conscience. Mais avec Dieu, çà ne marchera jamais comme çà !
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ON NE TUERA JAMAIS UN IDEAL
Ce n’est pas pour rien que Dieu a prévu des sanctions dans Lévitiques 26 : 14 « Si vous m’obéissez pas et ne mettez pas en pratique ces commandements (dont «Tu ne tueras point ! »), si vous rompez mon alliance en rejetant mes lois et en vous détournant des règles qui viennent de moi, voici comment moi je vous traiterai ». Parmi ces sanctions divines, Lévitiques 26 : 17, 18, 19 : « J’interviendrai contre vous ; vous serez battus par vos adversaires, vous tomberez sous la domination de vos ennemis ; vous fuirez même si personne ne vous poursuit. Je multiplierai par sept le châtiment de vos fautes pour briser votre orgueilleuse assurance ». Je n’ai rien inventé c’est écrit depuis plus de 2000 ans dans le livre de la vie des chrétiens. En passant, je signale que je fais une rétrospective basée sur la Bible car les Malgaches sont renommés sur leur piété, même si certains en font du commerce… Je suis un grand pécheur devant cet Eternel que je crains, dans le genre Saül devenu Paul. Alors pas de quoi grimper aux rideaux pour les « rumeuristes » en mal de vivre. En détresse depuis deux ans, le peuple malgache, livré à lui-même, était KO. Mais avec l’espérance dans l’âme et le cœur. Car l’espérance est l’un des piliers majeurs du christianisme. Si vous êtes sans espoir, que faites vous sur la planète Terre ? Même le plus athée des athée connaît cette notion, bien qu’inconsciemment. Ainsi Andry Rajoelina, maire que 63,72% des électeurs d’Antananarivo ont choisi ne pourra jamais être considéré comme un opportuniste. Marc Ravalomanana, en s’attaquant à lui, vraiment aussi diaboliquement qu’hypocritement est l’artisan de sa propre déchéance. Mais cela, lucifer ne le lui soufflera jamais. Il lui dira plutôt de continuer l’œuvre de sa propre destruction. D’où la tuerie du samedi 7 février 2009. C’est oublier que l’on assassiner des milliers de gens mais qu’on ne pourra jamais tuer une idée, un idéal.
L’APPETIT VIENT EN MANGEANT
En 1968, le pasteur noir Martin Luther King a été assassiné mais il avait un rêve (« I have a dream ») d’une société américaine où le racisme n’existerait plus. Il a fallu attendre 41 ans pour qu’un homme d’origine kenyane accède au pouvoir suprême dans le plus grande puissance du monde. Barack Hussein Obama n’a jamais été un opportuniste. Il constitue la concrétisation d’un idéal, d’une vision entrevue plusieurs décennies auparavant. Madagascar manque cruellement de ce genre de héros. L’histoire contemporaine de la Grande île n’aura été ponctuée que par le passage de zéros qui n’ont rien apporté de vraiment pérenne pour les générations futures. Jusqu’à présent, tout changement de régime suit une logique de sur-place. 1975, 1991, 2002. Je mets le Pr Zafy Albert à part car lui, il a été empêché et n’a commis aucune tuerie. Mais tous les chefs d’Etat après Philibert Tsiranana sont issus de la rue. Il s’agissait bêtement de déshabiller Paul pour habiller Pierre. Mais la loi fondamentale était ignorée car méconnue ou plus exactement jamais expliquée clairement au peuple uniquement utilisé pour des élections de plus en plus truquées. L’image de cette mauvaise éducation citoyenne se détache avec ces permis de conduire complets achetés pour des receveurs de bus promus chauffeurs, sans connaissance aucune du code de la route. Et on peut transposer cette image aux derniers présidents malgaches. Un mandat pour apprendre le « métier », un second pour s’enrichir, un troisième pour tenter de réaliser un semblant de projet de société en allant quémander pour son financement. Il n’y aura jamais assez de mandats pour vraiment développer le pays. L’appétit venant en mangeant, les bonnes résolutions du début deviennent vite un entassement de richesses personnelles invraisemblables. Savez-vous combien de paire de chaussures possédait l’épouse du dictateur Ferdinand Marcos ? Ah le pouvoir, le pouvoir absolu. Mais lorsque l’on prétend qu’il émane de Dieu, il ne faut jamais espérer en sortir indemne. Marc Ravalomanana veut absolument « son » sommet de l’Union africaine ? Je le renvoie à Proverbes 18 : 1 : « Celui qui ne cherche que son propre intérêt s’isole des autres. Il s’irrite quand on lui propose de l’aide ».
JUSTICE IMMANENTE POUR GUY RIVO RANDRIANARISOA
Quel sera le châtiment de celui qui a pactisé avec le diable, ne respectant la la loi divine dont « Tu ne tueras point » ? C’est écrit dans Ezékiel 7 et suite : « Je vais juger votre conduite et les actions abominables que vous persistez à commettre. Ainsi vous serez convaincus que je suis le Seigneur. Le malheur arrive, un malheur sans pareil ! C’en est fini : le désastre final vient, il va fondre sur vous, il est là ». Pour les incrédules, je rappelle que la belle villa de Guy Rivo Randrianarisoa, nommé Pds d’Antananarivo, a été réduite en cendres ainsi que tous ses biens. Ne vous triturez pas les méninges à connaître les coupables. Il n’y en a qu’un, et c’est lui-même, par ses paroles arrogantes et une assurance éphémère d’être couvert par des membres de la garde présidentielle. Il n’a jamais lu Proverbes 18 : 7 : « Quand le sot parle, il cause sa ruine ; il sera pris au piège de ses propres paroles ». Cela est valable également pour Marc Ravalomanana, à propos des medias officiels Rnm et Tvm (lire article sur ses déclarations du 6 février 2002, par ailleurs). Mais Guy Rivo n’a pas été si sot que cela car, au moment où sa belle villa, sa Bmw et sa Mercédès étaient incendiées, il s’envolait à bord d’un avion d’Air Mauritius. Homme d’une duplicité totale, Guy Rivo possède la double nationalité malgache et française. Il laisse à leur sort ses collaborateurs restés Malgaches à Antananarivo. En tout cas, le délégué du IVè arrondissement qu’il a nommé, vient de déposer sa démission pour « cause de santé ». Voilà encore une illustration de la justice immanente. Dans cette foulée, Naina Andriantsitohaina, président du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar) qui porte un nom usurpé -il est né Rabesahala- a intérêt à très vite se trouver une excuse. En effet, il a commis une très grave erreur. Pas celle de sanctionner les travailleurs en suspendant leur salaire ou en les renvoyant mais en incitant les responsables à appeler l’Emmo/nat au cas où des manifestants de la place du 13 mai venaient «débaucher » le personnel de ces entreprises. A cette période, ces éléments avaient commis des actes vraiment barbares. Que ce petit monsieur prétentieux assume lui-même sa bêtise mais que ce ne soit pas le vénéré et vénérable Charles Andriantsitohaina -qui a mis des années pour monter son groupe- qui paie la facture. Naina Andriantsohaina n’a pas lu Proverbes 18 : 13 et 13 : « L’orgueil de l’homme le conduit à la faillite. Avant d’accéder aux honneurs, il convient d’être humble. Qui répond avant d’avoir écouté montre sa bêtise et se couvre de ridicule ».
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Je n’ai personnellement rien contre lui mais je pensais que c’était un personnage qui allait bien perpétuer l’œuvre de son père d’adoptionet écouter attentivement les souffrances du peuple malgache. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. La vraie personnalité d’un homme se révèle dans des moments comme ceux que traverse Madagascar actuellement. Ce mercredi 11 février 2009, la Tvm ressasse les déclarations de Marc Ravalomanana de la veille. Décidément, en matière de communication, il est entouré de nuls soit il est le nul number one. Alors qu’entre-temps, beaucoup de choses se sont passées, qu’il y a encore eu des morts et des blessés. Cet homme qui fait croire qu’il est un fervent chrétien n’a pas lu non plus Proverbes 21 : 13 : « Celui qui fait la sourde oreille aux cris du malheureux n’obtiendra pas de réponse quand il appellera au secours ». En ce qui concerne les journalistes malgaches, ils sont, actuellement, de plus en plus exposé dans l’exercice de leur métier. Ainsi, hier mardi 10 février, notre confrère Christian Rivo, rédacteur en chef du journal Tribune papier (différent de Tribune on line) s’est fait copieusement tabassé par des gens, lors du regroupement du parti Tim à Mahamasina. Il n’a repris connaissance qu’à l’hôpital HJRA. C’est dur d’être journaliste à l’heure actuelle à Antananarivo. Ceux de Rfi ne sont pas à l’abri non plus du côté de la place du 13 mai. Nous voilà tous prévenus. Bien fait, pour vous dirons encore les imbéciles à l’abri de toute sorte d’attaques. Le journalisme est une profession difficile surtout que « les justes détestent les gens malhonnêtes et les méchants détestent les hommes droits ». C’est écrit dans Proverbes 29 : 27. Vous allez enfin vous vous demandez : mais où veut-il en venir ? C’est simple : faites tout ce qu’il vous chante et même enchante, mais la limite est limpide : ne tuez point ! Celui qui l’a fait par l’épée périra aussi par l’épée. Ainsi, en ce mercredi 11 mars 2009, la passation entre le CEMGAM (Chef d’Etat-major général des armées malgaches), le général Rasolomahandry Edmond (celui qui a lancé un ultimatum de 72 heures vers un directoire militaire) et le nouveau CEMGAM, le colonel Ndrianarijaona André (celui qui entend redorer le blason terni des militaires en protégeant les personnes et les biens et en respectant les droits fondamentaux de l’homme) s’est effectué en toute fraternité à Andohalo, vers midi 30 Par la suite, Marc Ravalomanana a demandé à ce que les colonels « dissidents » viennent le voir au palais d’Iavoloha, mais ces derniers ont refusé pour raison de sécurité. Cependant, ils sont prêts pour une entrevue dans un endroit neutre
TOUT A UNE FIN
Comme quoi tout à une fin et, miracle : Viva télévision a recommencé à diffuser ses émissions avec des images parfaites. Cet article est une perche que je vous tends afin que vous puissiez enfin considérer la Bible comme un livre de références pour vos actions futures. Car « tout ce qui se produit sur la terre arrive en son temps » (L’Ecclésiaste 3 : 1). Enfin, retenez une fois pour toute que toutes les lois, toutes les constitutions du monde sont issues de la loi divine. Dans le monde des religions monothéistes, tous les écrits passés, présents et à venir proviennent d’un livre sacré : Thora, Bible (ancien et nouveau testament), Coran. C’est leur interprétation qui pose problème. Mais l’avertissement se trouve dans Apocalypse 22 : 18-19 : « Moi, Jean, j’adresse ce solennel avertissement à tous ceux qui entendent les paroles prophétiques de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu ajoutera à sa punition les fléaux décrits dans ce livre. Et si quelqu’un enlève quelque chose des paroles prophétiques de ce livre, Dieu lui enlèvera sa part de fruit de l’arbre de la vie et sa part de la ville sainte décrite dans ce livre ».
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Jeannot RAMAMBAZAFY – Journaliste
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Antananarivo, le 11 mars 2009
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