Il faut louer la ténacité de Marc Ravalomanana pour sa volonté d’entrer dans le club des dictateurs professionnels qui n’ont lâché prise qu’en finissant ruinés jusqu’à la sixième génération.
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Un visage qui n’augure rien de bon
N’ayant plus que Radio Mada pour communiquer, Marc Ravalomanana, en guise de son émission « Tenin’ny Filoham-pirenena » (Paroles du Président) a déclaré qu’il ne démissionnera pas et qu’il demande « au gouvernement d’organiser une consultation populaire dans les brefs délais ». Sans perdre la tête, il a même sollicité la Communauté internationale, les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds, pour qu’ils puissent apporter leur contribution sur les plans technique et financier. Par ailleurs, il a manifesté son intention de « rester fidèle au peuple et de ne jamais le laisser seul », tout en soulignant que l’heure est venue pour tous de manifester plus que jamais patriotisme et solidarité. « Il ne m’appartient pas, pas plus qu’à vous de juger, mais la vérité éclatera au grand jour, tôt ou tard. Toutes ces épreuves sont la manifestation de l’œuvre de Dieu », a-t-il déclaré.
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L’homme qui se prend pour Moïse avec de fausses tables de la Loi divine. Il a oublié :
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« Tu ne tueras point ! » De quelle vérité fait-il allusion sous le couvert de Dieu ? Et des épreuves pour qui exactement alors qu’en cette époque de l’information en temps réel, grâce aux nouvelles technologies, il ne faut plus attendre cent ans pour apporter des témoignages audiovisuels et photographiques ainsi que des dossiers pour connaître immédiatement la vérité. Allons lui rafraîchir la mémoire. En 2002, il a déclaré : « Je vais enrichir les pauvres ». En 2009, 70% des Malgaches sont aussi pauvres qu’en 1993, année où aucun bailleur de fond n’avait apporté le moindre centime alors que, depuis 7 ans, des milliards et des milliards ont été déversés dans la Grande île, en plus des effacements de dettes dont plus personne ne parle aujourd’hui. En décembre 2006, il n’a rien déclaré de ses biens meubles et immeubles. Il avait alors dit : « Je l’ai déjà fait en 2001, et ce n’est pas une priorité ». Or, la petite société Tiko est devenue un empire économique qui a étouffé toutes velléités de concurrence nationale saine allant jusqu’à monopoliser les produits de première nécessité vitaux. Tout ce qui touche cet empire est intouchable, inchiffrable et incontrôlable jusqu’à présent. Mais, comme il l’a bien dit : la vérité éclatera au grand jour, tôt ou tard. Et elle a déjà commencé à apparaître au fil du temps.
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De quel gouvernement parle-t-il aussi ? Le général Charles Rabemananjara a laissé sa place à Monja Roindefo à la Primature de Mahazoarivo (sur la photo avec ses ministres)
Pour Marc Ravalomanana, depuis avril 2007, la cause est entendue : la constitution malgache est faite pour le protéger lui et non pas pour règlementer de manière juste, la vie en société des Malgaches qui n’en connaissent même pas les 10% de son contenu. Sinon, comment expliquer les présidences de délégation spéciale instaurées sans aucune cause déterminante ? Comment expliquer ces arrestations avant d’en trouver des motifs solides, foulant au pied la présomption d’innocence et le droit à la défense ? Dernier cas, son propre ministre de la Fonction publique, actuellement à la maison de force de Tsiafahy sans que personne ne sache pourquoi exactement. Ne parlons pas du cas du commissaire « Bolo » où on a vu, versée dans le dossier, une photo d’individus en train de voler un lance-roquettes. Il n’était pas dans un studio tout de même, posant pour un photographe ! Ce ne sont que des détails, diriez-vous. Malheureusement, ils sont légions et souvent inconnus des bailleurs de fonds et de la communauté internationale qui croit que la bonne gouvernance et la démocratie est chose courante sous le ciel bleu de la Grande île. Comme ce régime vous prend pour des imbéciles, il vient encore de solliciter de votre bienveillance financière pour appuyer une consultation populaire organisée par ses propres soins, étant donné que son gouvernement n’est plus qu’un gouvernement fantôme.
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« Sylla sera jugé par l’histoire ». Vu du côté d’Iavoloha, ce dimanche 15 mars 2009. Or, il n’y avait pas plus fidèle que cet ancien Premier ministre des premières heures de la « victoire » en 2002. Mais Marc Ravalomanana a le chic de se faire des tas d’ennemis, de par une arrogance diabolique.
En matière d’orthodoxie financière, justement, personne n’a plus eu écho de la RN44 reliant la Capitale à Ambatondrazaka qu’il avait promis que réhabilitée, « quoi qu’il arrive », en 2002, au stade de cette ville. En ce temps, Jean Lahiniriko était ministre des travaux publics. Dans ce domaine, où sont passés les compagnons d’armes qui lui ont permis d’accéder au pouvoir en 2002 ? Me Jacques Sylla vient de le renier. En fait, tout son entourage émane du groupe Tiko actuellement. Des gars qui ne comprennent rien de rien en matière de gestion du pays mais qui ne font qu’obéir à des ordres souvent irréfléchis.
60 millions de dollars ! Alors que 70% des Malgaches vivent avec moins d’un dollar par jour. Comme en 1993
Dernier en date et qui a été connu du monde entier. « Je lui (le ministre des Finances, Haja Razafintajotovo) ai ordonné d’acheter cet avion ». Il s’agit du Boeing 735-700 reconnaissable à ses ailes repliées et qui, même acheté d’occasion des studios de Walt Disney, a coûté 60 millions de dollars. Mais pour ce qui est de la provenance de ce pactole, même le Fmi n’a toujours pas reçu de réponse. Et, en ce qui concerne l’affaire Daewoo, effectivement, la vérité éclatera au grand jour, tôt ou tard…
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Le maire Andry Rajoelina, toujours le sourire aux lèvres, lors de la pose de la première pierre de la reconstruction de l’hôtel de ville, le 17 mai 2008. Fait inoubliable : l’absence très remarquée de représentants de ce régime qui a affiché ainsi, devant les diplomates, son désintéressement complet pour les efforts de ce jeune homme pour faire d’Antananarivo une Capitale digne de ce nom. Lors des préparatifs du fameux sommet de l’Union africaine, son nom ainsi que cette ville n’ont pas été associés à cet évènement. Au détriment d’Ivato dont les deux maires élus des deux communes (aéroport et village) ont été remplacés au pied levé par un Pds Tim.
En 2002 : derrière le parjure, Jean Michel Rajaonarivony, Président de la HCC (à droite). Que va-t-il décidé pour la vacance de poste du président ? Lui rester « fidèle » ou respecter l’esprit de la loi ?
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Marc Ravalomana osera-t-il jurer devant Dieu et les hommes qu’il n’a pas cherché tous les moyens pour bloquer ce jeune Andry Rajoelina élu maire à la place de son poulain du Tim ? Cela durant une année pleine, en inventant toutes les excuses mêmes les plus incroyables ! Pour çà , osera-t-il encore défier Dieu ? La vérité à ces sujets est consignée dans des dossiers administratifs à l’abri de tout incendie. Si, en page d’accueil, la photo du roi Salomon, qui est aussi l’Ecclésiaste de la Bible, a été placée à côté de ce Monsieur qui est donc un parjure et un menteur devant l’Eternel, voilà la raison : L’Ecclésiaste, du haut des cieux, sait que Marc Ravalomanana n’a jamais recherché que la richesse et les honneurs. Et il l’a déjà jugé à travers ce qui suit, écrit dans la Bible :
Le roi Salomon (970-930 av. J-C) alias l’Ecclésiaste ou QOHELET (grec) signifiant L’Ecclésiaste
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ou celui qui s'adresse au peupleNe pas abuser de paroles devant Dieu
« Ne parle pas précipitamment et ne décide pas trop vite de faire des promesses à Dieu ;Dieu est au ciel et toi, tu es sur la terre. Par conséquent, mesure tes paroles. En effet, plus on parle, plus on risque de prononcer des propos irréfléchis, de même que plus on a de soucis, plus on risque d’avoir de mauvais rêves. Si tu fais une promesse à Dieu, accomplis-la sans retard, car Dieu n’aime pas les gens insensés. C’est pourquoi, dans ce que tu promets, il vaut mieux ne pas promettre que de promettre sans tenir parole. Evite les paroles qui te rendraient coupable. Ne sois pas obligé de dire au prêtre : « C’est une erreur ». Autrement, Dieu s’irritera à cause de ces paroles et détruiras ce que tu entreprends. Les paroles trop abondantes sont aussi vaines que les rêves en grand nombre. C’est pourquoi, préoccupe-toi plutôt de respecter Dieu ». (L’Ecclésiaste 5 : 1-6).
Quelle vérité attend Marc Ravalomanana, qui a prononcé ce qui suit sur la place du 13 mai, le 6 février 2002 ?
Place du 13 mai, le 6 février 2002
« Les journalistes, les reporteurs d’images, les journalistes de télévision venus de l’étranger présents chez nous peuvent envoyer des informations à l’extérieur très rapidement. Mais vous, vous fermez ce qui existe déjà . Parce que l’on a su, la semaine dernière, que des stations de radios et de télévision ont été fermées par le premier responsable des informations ou le ministre de l’Information. Ainsi, il faut que cela parvienne à votre esprit que : si certains mettent en place des centres d’informations, vous, vous passez votre temps à fermer ceux qui existent. Aussi, réfléchissez bien car le peuple malgache a besoin d’informations. J’en suis conscient. Vous, le personnel de la radio télévision malagasy, vous avez entendu le témoignage de vos collègues, tout à l’heure, sur la désinformation, les mensonges que vous diffusez. Ce n’est pas nous qui vous jugerons mais d’autres qui le feront très bien à notre place, particulièrement dans l’avenir et jusqu’à votre descendance la plus éloignée. Vous devez réfléchir. Aussi, monsieur le directeur, je crois que vous avez entendu le message de vos collaborateurs. Faites de l’information ouverte à tous, parce que la radio nationale malgache appartient au peuple mais n’est pas votre propriété personnelle. Rappelez-le à vos supérieurs. Comment pouvez-vous négliger, minimiser ce peuple qui vient nombreux, ici, tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il règne une chaleur torride ? Comment pouvez-vous diffuser des mensonges au peuple malgache dans tout Madagascar ? Réfléchissez. Réfléchissez ne serait-ce qu’à la souffrance, la patience, la volonté de témoigner de ce peuple. Ce sont des choses qui ne s’achètent pas et qu’il n’échangera contrer rien au monde. Aussi, vous qui diffusez des mensonges à la Rnm et à la Tvm, prenez garde ! Prenez garde ! Ces gens [qui écoutent vos mensonges] sont des Malgaches comme vous. Vous avez aussi une descendance qui héritera de cette nation bien-aimée et y vivra, qui a été éduqué dans le christianisme et qui sera omniprésente. Déjà que nous ne devons subir [les mensonges] de la Hcc (Ndlr : Haute cour constitutionnelle dont les membres avaient été envoyés dans un hôtel à Mantasoa pour « examiner » les résultats des «élections de décembre 2001, en toute quiétude). Et vous allez encore poursuivre cela ? Aussi, réfléchissez ! ».
Marc Ravalomanana, candidat à l’élection présidentielle de décembre 2001, qui a fait fi des accords de Dakar I et II pour se proclamer Président, le 22 février 2002, sans attendre le deuxième tour. S’en est suivies des chasses à l’homme (« Haza lambo ») et une pacification sauvage qu’il entendait rééditer au mois de février 2009. Avec un contrat pour éliminer Andry Rajoelina. Comme dans les films. Habitué donc à abuser des pouvoirs qu’il avait en mains (le gros de l’armée l’a abandonné), il ne s’arrêtera pas là pour finir comme il le mérite. Oublié de tous, comme Judas.
Mais c’est tout réfléchi ! Combien de stations privées ont été fermées en 7 ans ? Qui monopolise la Tvm et la Rnm sinon le parti Tim et ses membres forcés ? L’Ecclésiaste a raison et aura toujours raison au siècle des siècles : Marc Ravalomanana, vice-président de l’église protestante réformée de Madagascar est coupable devant Dieu et les hommes d’avoir renier ses paroles. Mais il a fait pire, à se demander si c’est bien le Dieu des chrétiens dont il parle en ayant dit : « la vérité éclatera au grand jour, tôt ou tard. Toutes ces épreuves sont la manifestation de l’œuvre de Dieu ». Epreuves pour qui ? Un chrétien authentique ferait-il tirer à balles réelles sur des gens sans défense pour préserver un symbole d’un pouvoir déjà passager ?
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Preuve flagrante d’une ingérence étrangère directe qui a conduit les forces armées à respecter leur mission de protection des biens et des personnes et non plus de défendre un régime qui a du sang sur les mains
Autre preuve de volonté de payer des Malgaches pour tuer d’autres Malgaches
Dans le quartier d’Ankatso, c’était la guerre jusque dans les chambres des étudiants
pourtant encore loin de la lutte pour les libertés fondamentales
Réponse immédiate des étudiants. En fait, Marc Ravalomanana a, lui-même, grossi le rang des manifestants réclamant son départ. Comment un chrétien peut-il dormir tranquille sachant qu’une étudiante de 20 ans, originaire de la région Sofia (Mahajanga) a été assassinée loin, très loin du théâtre réel des opérations (Place du 13 mai) ?
Du matériel de guerre qui a aussi tué des nouveaux-nés asphyxiés par les gaz par des éléments aveuglés par l’attrait de quelques milliers d’ariary, maudissant ainsi leur propre descendance.
Durant plusieurs jours, afin de « ramener l’ordre », ce parjure a fait appel à des mercenaires pour mettre en pratique l’art de la guerre dans la Capitale et jusque dans les ruelles. Une étudiante à été tuée à la cité universitaire d’Ankatso où aucune force de l’ordre n’’est censée pénétrer. Rien que pour cela, la Charte de l’Union Africaine reconnaît à la population victime d’oppression et d’injustice, le droit d’y résister en vertu des règles démocratiques qui permettent de s’opposer à tout régime dictatorial.
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Les diplomates présents le 17 mai 2009, sur la place du 13 mai. La présence de l’ambassadeur français Gildas Le Lidec (au centre, entre son épouse -en rouge- et Jean Claude Boidin de l’UE) est aussi une raison de son expulsion. Effectivement, « la vérité éclatera au grand jour, tôt ou tard ».
Eclatera au grand jour aussi, l’expulsion du père jésuite, Sylvain Urfer ainsi que celle d’Olivier Péguy, correspondant de Rfi et bien d’autres encore…
Après plus de 100 morts au compteur de sa dictature, Marc Ravalomanana prétend demander pardon. Pourquoi si c’est pour tenter d’organiser un référendum pour se maintenir à un poste qu’il ne mérite plus ? Pour réveiller l’âme de tous ces morts qui commencent à le hanter ? Mesdames et Messieurs de la Haute cour constitutionnelle : suivez la logique de votre propre histoire. N’attendez pas qu’il y ait un autre carnage plus ample. Car au stade de ses mensonges et de son défi à Dieu, Marc Ravalomanana, déjà bloqué dans le palais d’Etat d’Iavoloha, qui ne lui appartient pas, est capable de pire encore. Quant à vous, bailleurs de fonds et communauté internationale : cessez de vous rendre encore plus complice d’un personnage qui vous a déjà roulé dans la farine. Ou alors, apportez la preuve formelle que le Map est viable, fiable et que la majorité des Malgaches sera développée en 2012. Mais la vérité a déjà éclaté : le Madagascar Action Plan ou Map n’est qu’un leurre pour vous soutirer de l’argent afin de consolider Tikoland.
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Dimanche 15 mars 2009 aux abords du palais d’Etat d’Iavoloha. Marc est-il sincère ? Tiens, Lalao Ravalomanana est encore là . En fait, nos témoins oculaires ont été trompés car la mère et la fille (Sarah) se ressemblent énormément. Mais tous les enfants et petits-enfants du couple Ravalomanana sont bel et bien à l’extérieur. Cette rectification est nécessaire et c’est la moindre des choses
Ce qui a été écrit précédemment n’est qu’une infime partie des dérives de Ravalomanana. En jargon de magistrat, cela se résume ainsi : violation graves et répétées de la Constitution ; utilisation de mercenaires étrangers destinée à contrecarrer les manifestations publiques ; tuerie à balles réelles contre les manifestants, le 7 février 2009 ; utilisation de prérogatives de puissance publique au profit d’intérêt purement privés et personnels. Aussi, de quel référendum fait-il allusion ? S’il était vraiment un chrétien, ce dont nombre de gens doutent à présent, il devrait partir. Tant qu’il est temps. Car la colère des hommes passe encore mais c’est la colère divine qui l’anéantira. Et pas seulement lui. Car Dieu ne blague pas lorsqu’on utilise son nom à des fins personnelles voire publicitaires. Dieu est amour mais il peut aussi être un Dieu vengeur. Celui de tous ces gens tués pour plus de liberté. Là où ils sont, ils sont libres. Mais ils viendront hanter nos nuits. Ne nous laisseront pas en paix tant que leur âme restera en errance, par la présence de ce personnage empli de duplicité. Aussi, ne démissionnez pas car c’est Dieu qui va vous virer comme un malpropre. Car pieu et fervent protestant au début, Marc Ravalomanana a pactisé avec le diable. C’est la seule et unique vérité. Le reste ? « Plus nous discutons, plus nos paroles sont inutiles. Quel profit en retirons-nous ? » (L’Ecclésiaste 6 : 11).
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Jeannot Ramambazafy - Journaliste
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