La communauté « dite » internationale s’est donnée le mot pour mettre Madagascar au ban des parias de ce monde, il est vrai qu’avec les milliards détournés et distribués généreusement par le clan RAVALOMANANA pour mettre de l’huile dans les rouages de diverses « institutions », les choses vont leur train.
A cela, les cloches dissonantes de ce vaste Angelus ne sont pas nombreuses, toutefois, il en est de ces fausses notes que l’on trouve pour braver à elle seule le concert des nations, je veux parler ici du courage du député canadien Amir KHADIR qui lors de l’Assemblée nationale du Québec a refusé qu’une motion soit déposée pour dénoncer la rupture de l’ordre constitutionnel à Madagascar.
« M. KHADIR du parti Québec Solidaire, a fait valoir qu’un ordre constitutionnel ne vaut rien s’il brime la liberté d’un peuple qui finit par complètement le paralyser dans sa capacité à agir sur son destin ».
 Pour illustrer les torts du président Marc RAVALOMANANA, M. KHADIR a eu cette comparaison : « Imaginons si, au Québec, M. CHAREST (Premier Ministre du Québec) se retrouvait soudainement à la tête d’une église évangéliste, qu’il privatisait Hydro-Québec en la redistribuant au profit des gens de son cabinet (…) et qu’en plus il devenait propriétaire d’un monopole des produits laitiers. Que se passerait-il ? » Cela provoquerait « une commotion et les Québécois diraient, ‘’ça suffit’’ ». Une révolte aurait rompu l’ordre constitutionnel du Québec «parce que le premier ministre aurait été renversé. On dirait, ‘’c’est pas pour ça qu’on l’a élu’’. Et d’ajouter, mais si ça se produisait chez nous, est-ce que je voudrais que la Francophonie reproche au peuple québécois d’avoir agi parce qu’il en avait marre ? ».
Pour M. KHADIR, l’armée malgache, en s’emparant du pouvoir, n’a fait que « remplir un vide ». C’était une révolte spontanée (…). L’armée est intervenue pour que ce ne soit pas le chaos.
On aurait pu croire que le président Abdou DIOUF chantre de la sopi « semidémocratie » sénégalaise insuffle une telle position de la part de la Francophonie, ce dernier étant plus à même de jauger l’état de délabrement confraternel, et le chaos créé par le président RAVALOMANANA, qui, indépendamment des faits incriminés plus haut a vendu le pays et s’est rendu coupable de limogeages ou incarcérations systématiques des élus, de crimes et de haute trahison en infiltrant des mercenaires sur tout le sol malgache en violation totale de la constitution dans le but de semer la terreur pour la terreur.
Le succès de la tenue des « Assises de la HAT», les objectifs et le calendrier qui en ont été fixés montrent à n’en pas douter les prémices d’une bonne gouvernance des institutions, et vont dans le sens des conditions qui ont été imposées par la communauté internationale, les Etats Unis étant « sensés » représenter la norme standard en matière de supposée démocratie… « OTAN » en emporte le vent.
C.S.