Décidément, la majorité des Malgaches se demandent de plus en plus ce qu’ils ont fait au Bon Dieu pour qu’ils soient sous la coupe réglée de dirigeants aussi incompétents qu’insensés, en ce qui concerne leur vie au quotidien.
Dernière connerie en date du 02 février 2015 : l’envoi dans les quartiers loin des grands centres, d’une fiche à remplir par les sinistrés afin qu’ils puissent obtenir des dons du gouvernement. Quoi de plus normal pour une question organisationnelle et comptable. Seulement, cette fiche à remplir comporte un titre sans équivoque possible : Hery Vaovaon’i Madagasikara.
C’est le nom entier du parti présidentiel HVM. En notre époque de l’information en temps réel avec des moyens de transmission ultra-rapide, on se demande vraiment qui sont les plus bêtes dans cette histoire d’embrigadement qui n’a au aucun précédent, de mémoire de journaliste qui a connu les périodes des partis uniques PSD de Philibert Tsiranana, AREMA de Didier Ratsiraka et TIM de Marc Ravalomanana. Certes, il y a eu les jeunesses PSD, les jeunesses AREMA, le TIM-Santé et TM-Education, mais jamais au grand jamais le malheur des sinistrés des cyclones passés n’a été associé aux partis uniques des pouvoirs sur trois républiques.
Il aura fallu ce parti HVM pour franchir le Rubicon : faire du chantage et prendre en otage des compatriotes dont la seule faute est d’être des analphabètes. Trop heureux de recevoir quelque chose du « Fanjakana », ils rempliront cette fiche les yeux fermés. San se rendre compte que, dès lors, ils seront comptabilisés comme étant membre du parti HVM qui espère ainsi engranger le maximum d’électeurs à son avantage lors des prochaines élections communales.
Ces tristes sires sont champions de la politique du dos rond et de l’autruche. Certes, découverts, les Rivo Rakotovao, Henry Rabary-Njaka et autres Jaobarison Randrianarivony vont crier au faux, et qu’ils sont victimes d’une machination. Surtout qu’ils pourront toujours invoquer l’absence de leur logo. Mais il ne faut pas être dupe. Ce n’est pas un scoop. Leur maître, le président élu, Hery Rajaonarimampianina, est médaillé d’or dans cette catégorie « faire faire » et se comporter comme l’agneau qui vient de naître en cas d’échec.
Vous en saurez plus, à ce sujet, dans mon prochain ouvrage en cours : « Hery Rajaonarimampianina : ses violations répétées de la constitution de Madagascar » dont je vous offre, ci-dessus, la couverture initiale en première mondiale. Sortie quand où, comment, combien ? Chaque chose en son temps...
Jeannot Ramambazafy – 02.02.2015