Dans le cadre de la célébration des soixante ans de l’Alliance française d’Antananarivo ou Aft, il a été démontré, le samedi 19 mai 2007, que le fameux « Dialogue des Cultures », « Tafan-kolotsaina », thème de ce soixantenaire (1947-2007), peut revêtir de multiples facettes. Nous vous invitons donc à savoir et voir ce qui s’est déroulé à la Villa Rian’Ala, Ankerana Antananarivo ce jour-là . Un lieu agréable et surprenant.s
Dans le cadre de la célébration des soixante ans de l’Alliance française d’Antananarivo ou Aft, il a été démontré, le samedi 19 mai 2007, que le fameux « Dialogue des Cultures », « Tafan-kolotsaina », thème de ce soixantenaire (1947-2007), peut revêtir de multiples facettes. Nous vous invitons donc à savoir et voir ce qui s’est déroulé à la Villa Rian’Ala, Ankerana Antananarivo ce jour-là . Un lieu agréable et surprenant.
Le dialogue, ce n’est pas que l’échange verbal (discours, palabre, kabary, déclaration…). Il existe de nombreux domaines qui permettent de le pratiquer. N’étant jamais à court d’idée, la facétieuse Sabine Appert Ratsira a monté et réalisé, dans sa propriété, un concept qui se passe de tout commentaire. Elle a tout simplement réussi la gageure de réunir, le temps d’une journée ensoleillée, cinq domaines qui se résume par la trilogie dialogue-recherche-partage. Il s’agit de la gastronomie, le « kabary », le « fahaiza-mitatafy », la décoration d’intérieur et l’artisanat. J’y ajouterai la musique acoustique jouée par un Trio Doné Andriambaliha qui ne souffre d’aucun reproche (musical). En interprétant, par exemple, un « Besame mucho » chanté en français ou en accompagnant Eliane Raonintsoa, propriétaire gérante du Radama Apparthôtel, dans des airs nostalgiques… Quant aux artistes Maa&Xhi, ils étaient venus en invités et en famille. Et puis, dans le volet « agréable surprise » ‘pour moi), j’ai retrouvé deux connaissances que j’avais perdu de vue de longue date : Ghislaine d’abord, sœur de Sabine, ancienne du Square Poincaré durant l’école primaire, une éternité ! et Nanie, que j’ai failli ne pas reconnaître, actuellement professeur de français à l’école de l’Alliance française d’Antsahabe, premier siège de l’Aft avant d’arriver à Andavamamba, après avoir été successivement avenue de l’Indépendance et Antaninarenina. Un certain Alain Villechalane y avait déjà travaillé. Dans le volet « édition », j’ai pu m’entretenir positivement avec Rahaga Ramaholimihaso -accompagné de son épouse Madeleine-, directeur de publication du quotidien Madagascar Tribune et Claude Rabenoro, directeur gérant des éditions Tsipika. Enfin, et non des moindres, une conversation avec Christian Oquet, Conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France me permet de vous préparer à une interview exclusive d’ici quelques jours. Restez connectés.
Etant donné qu’il s’agit plutôt d’un reportage photographique, je ne vous entraînerai pas dans un dédale de phraséologie truffée de superlatifs. Je ne vous donnerai même pas tous les noms de la soixantaine de personnes et personnalités présentes, comme à mon habitude. Ce sera une sorte de devinette. Mais je vous dirai que Madame Le Roy, épouse de M. l’Ambassadeur de France -qui va finir a parler couramment le malgache-, a participé à la présentation de quelques modèles de vêtements justifiant le « fahaiza-mitafy » ou littéralement le savoir en matière d’habillement et tout simplement mode vestimentaire. A vous de deviner qui est Madame Le Roy sur les photos. Par contre, je vais vous décrire le menu du déjeuner champêtre avec la traduction en français. Les vocables paraissent rigolos mais les mets étaient délicieux.
MENU DU JOUR
« Nofon-gana natsatsika ravahana ovy sy paoma »
Maigret de canard fumé sur lit de pommes en salade
« Vary mena Mangamila »
Riz rouge sauvage « Mangamila »
« Vary lava botsiakan’Alaotra »
Riz long grain de l’Alaotra
« Antsary sora-jandiana »
Assortiment d’achards des tropiques
« Vorontsiloza sesika »
Dinde à la Malagasy
« Hen’omby ritra »
BÅ“uf de fosse en marmite
« Sesika »
Jeunes feuilles de Christophine farcies
« Koba – Chantilly »
Koba et Chantilly en « Dialogue » de goûts et couleurs
Mais si je ne donne pas de nom aux visages que vous visionnerez (sauf exception confirmant la règle), il ne serait pas convenable de ne pas citer les « techniciens » de ce dialogue des cultures autrement. Pour ce déjeuner champêtre : Hanitra Andriamboavonjy (ECODEV) ; pour les « Kabary » : Nivo et Rado Rakotoarimanana de l’Aft ; pour les miniatures en soie : Marcel Razanakotoarison; pour l’art floral : Noro et Michèle Ramanantsoa ; pour la vannerie : Niry et Lalao Andriamanantena ; pour la décoration d’intérieur : Fiona Morin ; pour le « Fahaiza-mitafy » : les productions Tanyha Rena ; pour la poterie : Sarah Radiasoa, Richard Rabeharisoa et Salama Rafaraniaina (mon coup de cœur). Soulignons que Tanyha Rena est composé de : Holy Andrianaivoravelona (très renommée dans la diaspora malgache en France), Ambinintsoa « Ambi » Andrianjakarivelo, Tiana Ravonontsoa Villanueva alias « VillaRavo » et Fidy Ramanantsoa. Pour cette équipe, « le Hai-tafy » de Tanyha Rena dépasse le clivage des âges et des diverses morphologies. De ce fait, la collection « Rian’Ala présentée ce samedi 19 mai 2007, a été portée par des jeunes filles et des femmes de tailles et de formes différentes entre 15 et 70 ans ». Allez, pour vous faire plaisir, les prénoms des quatre jeunes filles sont : Ony, Jennifer, Tessa et Alicia. « LAMAKO ! » (une manière d’applaudir spécifiquement malgache). Ainsi, ce reportage a été axé sur ce sujet précis. Une image valant mille mots, à vous de… visionner. Mais j’ai eu comme l’impression qu’à l’approche de la fête des mères, il y a eu plus de femmes que d’hommes.
Au centre, sur la photo en bas, à gauche : Claude Rabenoro
Mon amie Ghislaine (lunettes) entourée… d’amis !
Reportage de :