Si on considère que ce droit de vote est un acquis, voire un noble devoir des citoyens, la mise en place, et l’organisation d’un tel suffrage à l’étranger n’est pas mince à faire, surtout pour un pays comme Madagascar. Cela nécessite beaucoup de ressources et d’argent. Mais est ce que les jeux en valent la chandelle ?
Petit Rappel :
Fraîchement élu en 2002, lors de sa première rencontre publique avec la diaspora malgache, le président, Marc Ravalomanana, a été interpellé sur cette question d'accès des malgaches au suffrage universel depuis l’étranger. La réponse n’a pas été listée parmi les priorités du gouvernement. Et malgré les années qui se succèdent, les milliers de citoyens égarés hors du pays demeurent dans l’attente d’une réponse concrète. Monja Jaona, le grand nationaliste de l’île Rouge dans ses différentes revendications publiques, disait souvent « Zaza tsy tomany tsy mahazo nono » - Un bébé qui ne réclame pas assez, par un cri des larmes, n’aura point sa tété. Doit-on admettre que le suffrage universel n'est pas arrivé en une fois, comme un cadeau offert par les gouvernants aux gouvernés, il a connu diverses étapes à des accélérations différentes, et c'est un processus toujours en cours dans de nombreux Etats.
Parmi les favoris de ces éléctions, les fils à papa avaient déjà déclaré, AU NOM DU PERE, leur candidature à la magistrature suprême du pays. Ils tentent la cagnotte pour « un fauteuil présidentiel d'Ambotsirohitra»
On va bien se poser la question … A qui le tour ?
Augustin Andriamananoro - www.madagate.com .