Béatrice J. Atallah, Présidente de la CENI-T de Madagascar
Tvm, 28 septembre 2013, 20h09. Après avoir remercié toutes composantes qui ont permis l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle dans le calme et la sérénité, de manière globale (peuple malagasy, forces de l’ordre, chefs Fokontany, partis politiques, Communauté internationale), Béatrice Atallah a révélé que le site de la CENI-T (Commission électorale nationale indépendante pour la transition) a été victime d’un piratage (avec un « bug » ou bogue informatique) qui a provoqué une faille dans le système de sécurité.
Il faut vraiment être un triple imbécile ou un être empli de haine pour croire à cette liste. SOlo Razafy est le jeune qui a "trouvé" la villa d'Andry Rajoelina à Maurice...
Ci-dessus la liste qui fait actuellement les choux gras que ceux qui prennent tout pour argent comptant. Et les imbéciles commentent, commentent, commentent à tout-va… Ceux-là , ils avalent tous les vers de la désinformation jusqu’à l’hameçon, trop contents d’insulter en tout anonymat. Qu’ils croient…
Ainsi, il a été décidé que le lien sur le site de la CENIT-T sera suspendu -jusqu’à nouvel ordre car une enquête est en cours- et que les résultats seront désormais affichés au fur et à mesure sur un écran géant au siège de la commission à Alarobia. Par ailleurs, les journalistes pourront récupérer les fichiers de ces listes en apportant une clé usb dans laquelle ils pourront télécharger les derniers résultats.
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En tout cas, la dernière liste affichée sur le site de la CENI-T (ci-dessus) que j’ai récupérée, concerne 5378 bureaux de vite, c’est-à -dire plus du quart des 20.0001 bureaux de vote répartis sur l’ensemble de Madagascar.
En parlant du piratage, d’attaque le site du quotidien Midi Madagasikara en a aussi été victime.
Actuellement, la mise à jour est bloquée au 17 octobre 2013. Mais de çà , les « journalistes » traqueurs de « scoop » n’en n’ont pipé mot. Ah, à Madagascar, le journalisme d’investigation à Madagascar ne sera jamais ce qu’il doit être… Je ne le répèterais jamais assez : on ne (re)construit pas une nation avec la haine, l’invention et le mensonge. Ils auront beau dire : on ne balance pas ce genre d’information sans vérification ni recoupement. Eh oui, je suis donneur de leçon car j’ai derrière moi 34 ans de journalisme. Et pourtant j’ai encore beaucoup à apprendre de ces jeunes qui croient qu’ils sont le « 4è pouvoir »… Liberté d’expression : oui. Liberté d’insulter qui l’on veut sans preuves solides : non. L’insulte a été, de tous temps, l’arme des faibles. Enfin, durant cette longue période transition, un constat s'est révélé: la liberté d'expression et d'opinion a vu émarger une "école" dangereuse pour la nouvelle génération de journalistes malagasy: L'ECOLE DE LA DESINFORMATION.
Jeannot Ramambazafy – 28 octobre 2013