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Madagascar: connaissez les grosses têtes du parti Hvm bis déguisé

De gauche à droite: Brigitte Rasamoelina, candidate à l'élection présidentielle de 2013; Voninahitsy Eugène, le faux prisonnier politique depuis Didier Ratsiraka; Rachidy Mohamed, l'autre factotum de Rajaonarimampianina; Toto Marie Lydia Raharimalala; ministre sous la transition; Vaovao Benjamin, ratsirakiste inconditionnel; Yves Aimé Rakotoarison, ministre par intérêt sous la transition; Manantsoa Victor, ministre sous la transition

Maharante Jean de Dieu, gouverneur de l'éphémère état fédéré de Toliara sous Didier Ratsiraka, député élu sous les couleurs du Mapar qui a "choisi" d'être ministre du gouvernement Kolo Roger. Au micro: Rivo Rakotovao, président du parti Hvm, ministre d'état et rotarien orgueilleux emprisonneur de journalistes

Après l’hémorragie d’effectifs du parti Hvm au sein des députés élus de l’Assemblée nationale, Rivo Rakotovao et consorts n’ont rien trouvé de mieux que de faire appel à une très grande majorité de politiciens malgaches non élus pour tenter de remonter une pente savonneuse. Il n’est nul besoin de preuves pour savoir que toute cette clique de loosers espèrent avoir un siège en guise de remerciement rien que pour leur acte de présence.

A l'extrême-gauche: Alain Mahavimbina, ancien chef de la région Atsinanana

En ce IIIème millénaire, cette démarche imbécile n’existe plus que dans des républiques dites bananières. Qu’est-ce, vous diriez-vous ?


A l’origine, Une république bananière, chers lecteurs, c’est un pays sous-développé, dont l'industrie repose sur la seule production de bananes. Cette république est dirigée par une petite ploutocratie autoritaire. La ploutocratie est un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. Par extension donc, une république bananière c’est toute forme de régime politique considéré comme dictatorial et corrompu.

Le 25 janvier 2013, à Mahamasina, Hery Rajaonarimampianina avait juré de respecter la Constitution comme si c'était la prunelle de ses yeux...

Le régime rajaonarimampianina est-il un régime bananier ? Jugez-en. Après avoir été élu au second tour par 53,50% des suffrages exprimés, grâce au fort appui de l’entité Mapar créée par Andry Rajoelina dont il était le ministre des Finances, de 2009 à 2013, Hery Rajaonarimampianina fait table rase de toutes ses belles paroles et de ses promesses faites durant les deux campagnes électorales. Or, il s’était présenté comme « technicien », c’est-à-dire n’émanant d’aucun parti politique mais supporté par une association créée au pied levé : le Hvm (« Hery vaovaon’i Madagasikara » pour Force nouvelle de Madagascar). Ses déboires vont commencer lorsqu’il se rend compte que la IVème république de Madagascar est un régime, non pas présidentiel, mais semi-parlementaire. D’ailleurs, l’article 54 de la Constitution le rappelle : Le Président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l'Assemblée nationale.

Les députés majoritaires, après les élections législatives, jumelées au second tour de la présidentielle, sont les 49 députés élus démocratiquement sous les couleurs du Mapar. Il aura fallu trois mois au président nouvellement élu pour tordre cet article 54, comme on tord le cou d’un poulet, pour pouvoir choisir comme Premier ministre, le vieux copain de 71 ans, Kolo Roger de nationalité helvétique car 30 ans passés en Suisse. Dans la foulée -et vive la ploutocratie !-, avec la complicité d’une Haute cour constitutionnelle (HCC) viciée et bancale, il a réussi à «dégager » tous les membres du premier bureau permanent de l’Assemblée nationale, élus de manière tout à fait légale et démocratique, pour les remplacer par un ramassis de députés hétéroclites et patentés "élus" un samedi et un dimanche (03 et 04 mai 2014) sans aucun adversaire, sous une Pmp (Plateforme pour la majorité présidentielle) génitrice de cet autre groupement pour la défense du président et pas autre chose. C'est leur vision ploutocratique du retour à l'ordre constitutionnel que de créer des entités circonstancielles, mus par la hantise de perdre leur siège doré avant terme...


Le pire est que l’ossature de ces alliés, valant leur pesant d’or, est  issue de députés qui, logiquement, devaient former l’avant-garde de l’opposition politique officielle à Madagascar. Par la suite, et puisque personne n’a toujours rien dit, le Hvm, transformé en parti politique à l'hôtel Carlton (29 mai 2014), devient miraculeusement majoritaire, à travers un groupe parlementaire du même nom où se sont engouffrés tous les députés monétairement pauvres… Pour abréger -toutes ces étapes sont dans mon livre-, tout allait bien dans le meilleur des mondes ploutocrates jusqu’au retour rocambolesque de Marc Ravalomanana et sa prestation verbale défiant toute logique de bon sens. Ce qui lui a valu d’être appréhendé dans des conditions musclées et matériellement "détériorantes"…

Les trois au centre, de gauche à droite: Eric Rabearisoa, ancien maire d'Alasora, Pf Alain Tehindrazanarivelo, candidat à la présidentielle de 2013, Razafindroriaka Nestor, ministre sous la transition

Du coup, c’est l’hémorragie du côté des députés censés représenter la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Pouf, l’illusion s’est estompée car même les grosses locomotives, fortes en gueule (Siteny Andrianasoloniaiko) et financièrement puissantes (Jean Pierre Laisoa alias Jaovato) ont aussi quitté le navire Hvm. Coup dur aussi car les députés élus grâce à l’étiquette Ravalomanana (zanak’i Dada, Tim, mouvance Ravalomanana) suivent le même chemin. Et c’est là (encore) que l’on constate l’incompétence totale des ministres-membres de ce parti en décomposition. Le 15 octobre 2014, Rivo Rakotovao, ministre d’état chargé des Infrastructures et président de ce parti issu de nulle part et qui n’a donc aucune base historique, aucun député élu dans les régions, remet sur le tapis une démarche préhistorique qui n’a jamais fait long feu nulle part à travers le monde. Car tout repose et reposera toujours sur des questions « ploutocrates »… Un copain journaliste utilise les mots "République des mallettes"...

Le Secrétaire général de ce VMSA, Rachidy Mohamed, était-il persuasif ? Bah, personne ne l'a vraiment écouté ni entendu. Les têtes étaient -et sont- encombrés de vils calculs "politiques"

Faites-vous traduire, vous tomberez dans le ridicule. Pas de panique: il ne tue pas depuis belle lurette. Bientôt un hymne à la gloire du choix du peuple alors ? Tssss...

Le motif de la conférence de présentation est encore plus incroyable (« incredible » en anglais) : protéger le choix du peuple et le retour à l’ordre constitutionnel. C’est d’ailleurs le nom, en malgache de ce groupement encore en couveuse : « Vondrona miaro ny safidim-bahoaka sy ny ara-dalàna » -VMSA- . En français, cela donne : Rassemblement pour la Défense de la Démocratie et de l’Ordre Constitutionnel ou RDDC. Mais qui n’a pas respecté la Constitution depuis le début ? Moi ?...


Et le Secrétaire général de ce RDDC n’est autre que Rachidy Mohamed qu’on ne présente plus, tellement il est partout, même à la Jirama qui nous tue avec ses délestages intempestifs. Je ne vais pas m’appesantir sur la stupidité de cette périphrase car cela relève de la méthode Coué. Je préfère focaliser votre attention sur les personnages qui étaient présents ce jour-là au Colbert.

C’’est clair comme l’eau de roche. Il s’agit de tocards en politique, jamais élus en majorité, qui espèrent un strapontin dans les allées de ce pouvoir qui vient d’atteindre le sommet de la bêtise (politique) humaine. Les perspectives qui les attendent de manière incontournable ? Une implosion assourdissante d’où sortiront tous les sales petits secrets utilisés pour faire « pression ». Les objets de chantage pour être plus précis. Le malheur est que le redressement (ne parlez jamais de développement avec moi !) du pays ne sera pas pour ce siècle… Car rien de nouveau ("vaovao") sous le soleil de la ploutocratie océano-indienne.

Quelques illustres inconnus et curieux qui espèrent...

Le moment n'est-il pas à la joie ?de g. à dr. les actuels ministres Randrianarisoa Vaonalaroy, Horace Gatien, Rasoazananera Marie Monique, Johasy Raharisoa Eléonore

Acte de présence obligatoire pour les membres du gouvernement Kolo Roger

En veste clair, le fameux Organès Ramihanta Harizaka, un des premiers ministres de la transition sur la place du 13-mai

A gauche, au second plan: Dafara, ministre actuel. Au premier plan assis, à partir du second, de g. à dr.: Dolin Rasolosoa, président du Congrès de la transition, Emile "vazaha" Ratefinanahary, Ngolo Gilbert, ministre de la transition, Kathy député Mapar, Nicolas Randrianasolo, député Mapar

Au premier plan assis, Jaobarison Randrianarivony. Femmes: en noir, Me Nicole Andrianarivoson, et en jaune, Herisoa Razanadrakoto. Tous cadres du parti Hvm à réactiver

Reboza Julien, ministre et même vice-Premier ministre de la transition. Son frère est l'actuel ministre Cyrille Reboza

Tiens, les ministres applaudissent. Au second plan assis (cravate bleue rayée et lunettes), Ahmad, ministre qui pêche dans les filets de la FIFA...

L'absence de Me Henry Rabary-Njaka (facilement reconnaissable) aurait été un scoop !

Yves Aimé sera-t-il à nouveau ministre ou sénateur éphémère ? L'espoir fait vivre... et qui survivra verra

Reportage de Jeannot Ramambazafy – 17 octobre 2014

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Réaction infantilisante du Conseiller spécial (en quoi ?)

MAIS QUE FAISAIENT-ILS TOUS LA ALORS ?

Mis à jour ( Dimanche, 19 Octobre 2014 20:19 )  
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