Vive le Québec libre ! ». Phrase prononcée en 1967 par Charles de Gaulle, président de la République française, alors en visite officielle au Canada
Décidément, plus le temps passe, plus l’espoir d’un changement, au niveau du dirigeant malgache élu, s’amenuise. Certains esprits totalement embrumés par un attentisme imbécile vont encore dire que je fais de l’acharnement textuel sur la personne de Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana. Non, car j’avais voté pour lui, il ne faut pas l’oublier. Ce qui me donne le droit le plus strict de le critiquer dans l’autre espoir qu’il revienne au respect effectif de l’Etat de droit. Il faut dire que l’espoir fera toujours vivre les imbéciles alors…
" Un développement plus durable et plus équitable pour tous les territoires "
Lorsqu’on travaille dans le journalisme d’archives pour la postérité, les recherches sont incontournables pour ne pas tronquer l’Histoire. Ainsi, depuis le plagiat sur Nicolas Sarkozy, j’ai mis en place une sorte de système d’alerte concernant toutes les phrases, tous les discours parlés et écrits de ce premier président de la IVème république de Madagascar. Et, dernièrement, en relisant le trop beau Plan national de développement 2015-2019, le naturel est revenu au galop, à la page 5 :
"Au service du développement équitable et durable de tous les territoires"
Aucun Malgache, depuis le retour de l’Indépendance, n’a jamais entendu parler de « territoires » en ce qui concerne la Grande île de l’océan Indien. Certes, elle faisait partie, au temps de la colonie, des T.O.M. (Territoires d’Outre-mer) mais c’est de l’histoire ancienne.
En France, le seul "territoire" à ma connaissance est le Territoire-de-Belfort, célèbre par son lion. En fait, il s'agit du nom d'un département français (le 90), dans la Franche-Comté, créé en 1922, dans l'arrondissement de Belfort. C'est la seule partie de l'Alsace et du Haut-Rhin restée à la France après sa défaite de 1871, face à l'empire allemand de l'époque
Depuis le président Philibert Tsiranana, donc, il était question, en matière de division administrative territoriale élargie, de provinces, de préfectures et de districts. Dans une partie du régime Didier Ratsiraka, il y eu les provinces « autonomes » et même les gouvernorats (demandez à l’actuel ministre Maharante Jean de Dieu, ancien gouverneur éphémère de Toliara). Mais jamais le mot « territoire » n’a été utilisé jusqu'ici.
Matthieu Rakotoarimanana Minotahiana, fils de Hery et de Claudia, née Andrianamoizana (et non de Voahangy, née X.) est bien né sur le territoire du Québec libre... D'où, peut-être, sa liberté "d'investir... librement" dans le "territoire" d'Antananarivo à Madagascar ? D'où aussi cette idée, contraire à la logique et au respect de l'Histoire de vouloir morceler la Capitale de Madagascar pour en faire des petits "territoires" ?
Certes, c’est bien de vouloir appliquer ce que l’on a soi-même vécu au Québec, surtout lorsque votre propre fils est né là -bas. Mais il est utopique de vouloir se convaincre et convaincre les autres que cela sera réalisable au sein d’une population brimée dans ses droits et qui n’a connaissance des lois que lorsqu’elles lui tombent dessus.
Par ailleurs, avoir « importé » un autre ami universitaire de l’UQTR, puis collègue à l’INSCAE (Institut national des sciences comptables et de l'administration d'entreprises, 67ha, Antananarivo) pour le nommer ministre des Finances, c’est super. Mais Rakotoarimanana Gervais Maurice, car c’est de lui qu’il s’agit, vient de rencontrer brusquement les réalités malgaches, dans l’affaire Rivo Rakotovao/Trésor public. Oui, expert en fiscalité, cet autre Rakotoarimanana a du se ranger dans le respect de l’orthodoxie financière. Combien de temps va-t-il résister au virus malgacho-politicus ?
Rakotoarimanana Gervais Maurice, même année de promotion que Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana à l'UQTR mais dans deux secteurs légèrement différents
Parce que ses déclarations, prises dans leur ensemble, toujours au sujet de ces 40 milliards d’ariary, laissent pantois : « « Le Trésor Public a mon soutien pour la protection des deniers publics. Je n’ai reçu aucun dossier concernant l’intention d’un autre département ministériel de débloquer 40 milliards d’Ariary. Mais si cette histoire est vraie (Ndlr : pourquoi ne serait-elle pas vraie étant donné qu’il y a eu de nombreux précédents sous les trois républiques passées mais personne ne s’est jamais rebiffée avant la loi 2014-014 qu’il faut donc respecter), je remercie le Trésor d’avoir refusé. Les fonds publics ne peuvent être débloqués sans suivre les procédures et réglementations en vigueur. Cependant, je n’approuve pas la manière de procéder du personnel du Trésor. Je n’accepterai plus que ce genre de manifestation se reproduise à l’avenir… ».
Ainsi, si on suit bien l’esprit Rajaonarimampien de cette dernière phrase, à l’avenir, l’Etat va encore soutirer des deniers publics, et tout le personne du Trésor public devra fermer sa gueule ? Grave. La situation devient de plus en plus grave dans les gestions des affaires de l’état malgache…
****************************
C’est donc en 1986 que Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana a reçu son diplôme de deuxième cycle en sciences comptables de l’UQTR (Université du Québec à Trois-Rivières). Là -bas, il y a une question et beaucoup de réponses au sujet de l’expert-comptable. En résumé, il fait tout, sauf président d’une république. Ministre des Finances, à la rigueur, comme il l’a été plus de quatre ans et comme l’est son alter ego-universitaire de l’UQTR et de l’INSCAE, Rakotoarimanana Gervais Maurice -expert en fiscalité- qu’il a nommé et à qui il est souhaité de ne pas être atteint du virus malgacho-politicus (Pouvoir-Honneur-Argent entrainant un mépris pour le commun des Malgaches). Mais président de la république ? Non assurément.
Qu'est-ce que ça fait un expert-comptable ?
On dit de la comptabilité qu'elle est le « langage du monde des affaires », et l'expert-comptable est le professionnel de la comptabilité. Ainsi, tout au long de sa carrière, il se verra confier des rôles-clés dans les entités au sein desquelles il évoluera.
Contrairement à la croyance populaire encore répandue, le travail de l'expert-comptable ne se résume pas à aligner et additionner des colonnes de chiffres : il met à profit son savoir dans le cadre de mandats hautement diversifiés.
En cabinet, l'expert-comptable peut agir comme auditeur de compagnies, autant celles cotées en bourse que les PME, ainsi qu'à titre de conseiller auprès des gens d'affaires. Plusieurs se spécialisent afin d'offrir des services dans divers domaines d'expertise tels que la fiscalité, la juricomptabilité, l'évaluation de la valeur des entreprises, l'insolvabilité, les technologies de l'information, etc.
Dans l'entreprise privée, l'expert-comptable devient rapidement un joueur d'impact en occupant des postes d'analyste financier, de contrôleur, de vérificateur interne, de chef comptable, etc. Par exemple, il pourrait être appelé à établir les états financiers de l'entreprise, à analyser des opportunités de lancement de nouveaux produits sur le marché, à évaluer les impacts d'un important projet d'investissement, etc.
Dans les administrations fédérales, provinciales, locales comme dans les organismes para-gouvernementaux, l'expert-comptable peut occuper une grande variété de postes allant de vérificateur à gestionnaire de portefeuille en passant par agent de la gestion financière ou analyste. Par ailleurs, les carrières en enseignement au niveau collégial ou en enseignement et recherche au niveau universitaire sont aussi ouvertes aux experts-comptables qui souhaitent s'investir dans la formation de la relève.
La mission du Département des sciences comptables de l'UQTR est d'offrir une formation de très grande qualité aux futurs professionnels de la comptabilité. Les différents cours proposés permettent à nos diplômés d'occuper des postes qui répondent à leurs aspirations. La performance des étudiants de l'UQTR aux examens des ordres professionnels comptables (CA, CGA, CMA) attire aussi les employeurs de diverses régions qui viennent recruter directement sur le campus.
Un dossier de Jeannot Ramambazafy – 9 mars 2015